Encore une fois, il faut bien comprendre la technique habituelle des conciliaires, usée jusqu'à la corde depuis les textes de Vatican II ("Gaudium & Spes", "Dignitatis Humanae", "Nostra Aetate" etc...) jusqu'à maintenant, mais "diablement" efficace :
- Étape 1 : texte ou discours particulièrement ambigu, glauque, contradictoire d'une ligne à l'autre, clivant ou doûteux, pouvant être interprété …Plus
Encore une fois, il faut bien comprendre la technique habituelle des conciliaires, usée jusqu'à la corde depuis les textes de Vatican II ("Gaudium & Spes", "Dignitatis Humanae", "Nostra Aetate" etc...) jusqu'à maintenant, mais "diablement" efficace :
- Étape 1 : texte ou discours particulièrement ambigu, glauque, contradictoire d'une ligne à l'autre, clivant ou doûteux, pouvant être interprété à la fois de manière orthodoxe et hérétique, au "choix" de l'auditeur. C'est la soupe moderniste.
- Étape 2 : texte ou discours ensuite toujours entendu (ou sous-entendu) et publiquement développé de manière hérétique avec les conséquences pratiques afférentes que l'on constate depuis 1965. C'est la fameuse praxis conciliaire que l'on connait bien depuis maintenant 55 ans.
- Étape 3 : si un (vrai) catholique ose s'interroger, questionner, élever la voix ou s'indigner de ce texte, de ce discours malsain et ambigu, des interprétations hérétiques et des conséquences dramatiques, on fait mine de s'indigner, on pousse des cris d'orfraie en affirmant qu'il faut, "bien entendu" interpréter ce document dans un sens orthodoxe et qu'il est honteux et scandaleux d'oser doûter de l'orthodoxie de l'Autorité. Tout cela le plus discrètement possible, avec le moins de publicité possible. "Qu'allez-vous imaginer, mon ami ?"
- Étape 4 : une fois les grincheux, les "intégristes", les "sectaires" ainsi déconsidérés et écartés, on continue, sans changer un iota, comme si "de rien n'était", jusqu'à ce que...