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"Fiducia Supplicans" et le magistère de l’Église catholique

Réponse à l'article : Magistère Vivant ou Magistère Mort

La lecture de "Fiducia Supplicans" est tout simplement effroyable... Comment en sont-ils arrivés à un tel niveau de subtilité dans le mensonge, entièrement recouvert d'une apparence mielleuse de pseudo miséricorde ?

Combien d'âmes se perdront pour l'éternité, juste parce qu'elles auront eu le malheur de lire et de croire un pareil torchon de l'enfer, écris par un amateur de pedo-pornographie, et se croiront permis de pécher mortellement sans repentir ?

Cette indignation est plus que largement justifiée, car ce texte est diamétralement opposé au salut des pécheurs, tel que le Christ nous l'a toujours enseigné par son Église.

1 . L'absence de bénédiction dans la Bible.

Nous sommes bien loin de ce que radote FS, prétendant que Dieu nous fait nager sans arrêt dans ses bénédictions, sans regarder à rien.

Si le Christ pose en effet son regard sur tout homme, quelle que soit sa condition ancienne ou actuelle de péché, et sondant ses reins et son coeur, ce n'est pas forcément pour le bénir, mais aussi pour l'avertir, parfois avec une grande sévérité.

- Adam et Ève ne furent pas bénis par Dieu pour avoir péché dans le Paradis terrestre, mais exclus de l'Eden, condamnés à de durs travaux pour leur subsistance, et finalement après bien des maladies, à retourner à la poussière, même si Dieu ne se résolut pas du tout à cette malédiction, leur promettant au contraire la venue du Sauveur pour les rétablir dans son amitié et l'adoption filiale.
- De même, Caïn ne fut pas spécialement béni de Dieu pour avoir supprimé son frère Abel par jalousie. Il n'avait même pas été béni avant, alors qu'il faisait l'offrande de ses récolte : Dieu lui demandait d'accepter cet état de fait, de ne pas jalouser la bénédiction qu'avait reçue son frère en offrant les prémices de son troupeau.
- Pierre lui non plus ne fut pas béni, mais sévèrement averti, lorsqu'il osa morigéner le Christ, en prétendant le détourner de la Croix.
- La femme adultère ne fut pas bénie, mais simplement renvoyée libre sans condamnation pour son passé, mais avec un avertissement clair : "Va, et ne pêche plus."
- Judas ne fut pas béni, lorsqu'il fomentait le crime de livrer son Maître à ses bourreaux, mais il fut nommé par son vrai nom : "démon". Il ne le fut pas davantage lorsque sans repentir, il alla se pendre après son crime : "mieux aurait vallu pour cet homme de ne pas naître".
- les pharisiens hypocrites, trempant obscurement dans toutes sortes de perversions les faisant ressembler à des sépulcres blanchis, ne furent pas bénis par le Christ, mais très durement châtiés verbalement, et appelés "fils de Satan".
- Les vendeurs du Temple ne furent pas bénis pour leur usure, mais chassés de l'enceinte à grands coups de fouet par Jésus.
- Les sodomites des temps jadis eux non plus ne furent pas bénis par Dieu, mais tous exterminés par le feu descendu du Ciel.
- Jérusalem ne fut pas bénie pour avoir été le lieu du crime absolu contre Dieu, mais fut vouée au contraire à être "foulée aux pieds par les païens jusqu'à ce que leur temps soit accompli" ( ce temps n'est toujours pas venu ).

2 . L'éducation des pécheurs par cette absence de bénédiction.

Dans tous l'Évangile, Jésus prend à temoin tout cela pour montrer au pécheur ce qui lui adviendra s'il persévère dans son péché. On peut dire positivement qu'il cherche à lui faire peur, en lui montrant à quelle absence de bénédiction il s'exposerait ainsi lui-même, tombant dans les souffrances de l'enfer.

- À celui qui ne peut que pécher par ces membres, il conseille de plutôt renoncer à la bénédiction de disposer de ses yeux, ou de ses mains, ou de ses pieds, que de tomber dans une malédiction ô combien plus grande et définitive : celle d'être à tout jamais précipité en enfer !
- À celui qui serait tenté de scandaliser un seul de ses petits qui croient en Lui, Il brandit la malédiction de se voir jeter en pleine mer avec une meule de pierre attachée au coup.
- Aux pécheurs qui se montrent persévérants dans l'impénitence, Il promet la même malédiction d'une mort soudaine, violente et imprévue, que ceux qui furent surpris dans la chute de la tour de Siloé ou bien massacrés par les romains, sans avoir même eu le temps de se tourner vers Dieu afin d'obtenir son pardon.
Etc.

3 . Or que dit Fiducia Supplicans ? L'exact opposé de l'Évangile.

Cest à dire : qu'il ne faudrait poser aucune borne à la bénédiction des œuvres humaines, car cette bénédiction "est souvent la seule planche de salut pour les pécheurs" ( sic ) et qu'il serait cruel de ne pas l'accorder, en se recommandant d'une observance stricte du droit canon ( sic ).

On en arrive à ceci :
- Padre ! J'ai volé ! - Va béné ;)))
- Padre ! J'ai commis l'adultère ! - Molto béné ;)))
- Padre ! J'ai sodomisé mon voisin ! Molto molto béné ;)))
- Padre ! J'ai tué sans raison ! - Va molto molto béné, filio mio ;))))
- Padre, j'ai épousé une seconde femme !
etc... etc...

4 . Par quel biais l'auteur arrive-t-il à une telle abjection contre nature ?

Par le fait qu'un prêtre, à qui l'on vient spontanément demander sa bénédiction, ne demande pas toujours : "Vous êtes-vous récemment confessé ?" avant de l'accorder. Mais ce biais est faux à plusieurs titres :

- parce que, si le prêtre agit ainsi, c'est que généralement il fait confiance au(x) fidèle(s) qui demandent sa bénédiction, espérant bien qu'ils ne la demandent pas, juste pour être bénis avant un bracage de banque, un meurtre prémédité ou tout autre méfais... "Ils respecteront mon Fils".

- parce que, dans la plupart des cas, le prêtre ne peut pas juger d'un seul regard de l'état du ou des demandeurs de sa bénédiction... SAUF précisément dans le cas où c'est absolument évident, comme dans le cas des couples d'inversés se présentant devant lui ! Dans un tel cas, c'est la confession, et elle seule, qui représente une efficacité pour le salut, pouvant être suivie d'une bénédiction individuelle, afin de donner la force au pénitent de rompre avec le concubin de même sexe, et de mettre définitivement terme à "une relation en abomination aux yeux du Seigneur".

5 . Le point d'orgue du mensonge de Fiducia Supplicans, conduisant en enfer ceux qui y croient :

L'auteur ose utiliser la Parole même de l'Évangile, avec le même degré de perversion que Satan utilisa l’Écriture pour tenter le Seigneur au désert : pour lui, le bras tendu du Christ à Pierre se noyant revient en effet à la fameuse bénédiction accordée par un prêtre à un pécheur, aussi lamentable soit-il. Or :

- Cela revient à affirmer que le Christ voulut bénir le doute de son apôtre, afin que, restant au fond de son péché de doute, celui-ci finisse peut-être par y trouver la lumière, comme si la grâce venait de l'absence de celle-ci, et que le Christ pouvait bénir l'absence de grâce, c'est à dire l'encourager pour qu'il en sorte un bien : c'est l'exact inverse de ce qu'opère la confession.

- C'est tout le contraire que proclame ce passage. Pierre ne fut sauvé que parce que finalement, son regard retrouva la bonne direction, celle du Christ, sortant du doute et le manifestant dans un cri de supplication : "Seigneur, sauve-moi ! "

- À Pierre qui reconnait donc s'être laissé entraîner vers le bas par son doute, Jésus tend la main, car Il voit que Pierre veut sortir du triste état où il se trouve par sa faute. La bénédiction fut pour Pierre d'être sorti de ce péril imminent ( pour le pécheur : d'être délivré du risque d'aller en enfer ).

- Ici donc, Jésus ne bénit pas, Il sauve de la noyade, ou de l'enfer, ajoutant même ce doux reproche : "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? ". C'est la confession qui opère cette œuvre, et non pas la bénédiction du prêtre, inopérante pour le péché menant à la perdition : on ne peut en effet bénir que ce qui est bon, comme d'ailleurs Fiducia Supplicans le rappelle sournoisement en introduction, pour embrouiller les faibles, et mieux ensuite les persuader de l'inverse, comme si c'était une absence de miséricorde de ne pas bénir ce qui est objectivement désordonné.

Conclusion :

Fiducia Suplicans, qui est une inversion de l'Évangile et de sa Miséricorde pour les pécheurs, est en réalité une autoroute large et aisée menant à l'enfer, absolument sans aucun rapport avec le magistère de l’Église catholique, mais condamné par celui-ci, qui trouve son fondement, non dans l'opinion du moment, mais dans la Bible et la Tradition apostolique.

Ceux qui suivent cette triste et déplorable perversion de l'amour croiront avoir bel et bien obtenu une bénédiction de leur situation de péché ( même si cela n'est pas le sacrement de mariage ), ce qui leur donnera une fausse légitimité à persévérer dans ce qui leur vaudra une très sévère condamnation.

Or l’Église ne saurait vouloir tout à la fois, et la perte éternelle, et le salut éternel des pécheurs. La sainte Vierge le proclame elle-même à Lourdes : "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! ". Car sans cette pénitence, il n'y a pas non plus de bénédiction divine à espérer.
AveMaria44
"Allez donc, et instruisez tous les peuples, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et leur apprenant à observer toutes les choses que je vous ai commandées." Mt 28, 19-20
Pour qu'il y ait Magistère il faut un pape, véritable successeur de Pierre qui remplisse sa mission et non un agent mondialiste suivant l'agenda imposé la synagogue de satan.Plus
"Allez donc, et instruisez tous les peuples, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et leur apprenant à observer toutes les choses que je vous ai commandées." Mt 28, 19-20

Pour qu'il y ait Magistère il faut un pape, véritable successeur de Pierre qui remplisse sa mission et non un agent mondialiste suivant l'agenda imposé la synagogue de satan.