Nous vivons dans une époque de laideur et de mensonges. C’est une époque de toits plats et de grandes fenêtres, de flous appelés art et de tapage appelé musique, une époque lâche et sans foi. Il n y a plus d’art car l’homme ne cherche plus la vérité désormais. Il n y a plus de bonté car l’homme est heureux dans son iniquité.
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L'incendie de Notre-Dame de Paris et la guerre contre la beauté

Enguerrand Quarton. Pietà de Villeneuve-les-Avignon Huile sur bois, 163 cm x 219 cm. Musée du Louvre. L’incendie de la cathédrale Notre …
AveMaria44
Catholique et Français
Magnifique !
AveMaria44
C'est le haut du tableau qui était pour la chartreuse de Villeneuve les Avignon. Un représentation originale de la Sainte Trinité et de l'Immaculée, un des chef d’œuvre de l'art français
Moira Forest
Merci. Quelle grâce dans ce tableau !
AveMaria44
Il faut le voir en vrai sur place, Enguerrand Quarton était un maître et le programme iconographique des Chartreux sublime, couronnement de la Vierge par la Sainte Trinité, voilà de l'art catholique.
J'ai trouvé ceci : Le Couronnement de la Vierge d'Enguerrand Quarton
Catholique et Français
La Révolution Française a été l'inauguration des Temps Modernes, comme une sinistre préfiguration de ce qui se passe actuellement et "apocalyptiquement" à l'échelle universelle. Et cet article intitulé "L'incendie de Notre-Dame de Paris et la guerre contre la beauté" nous ramène à cet évènement fondateur et rappelle que Notre-Dame de Paris a déjà été victime une première fois de la "guerre …Plus
La Révolution Française a été l'inauguration des Temps Modernes, comme une sinistre préfiguration de ce qui se passe actuellement et "apocalyptiquement" à l'échelle universelle. Et cet article intitulé "L'incendie de Notre-Dame de Paris et la guerre contre la beauté" nous ramène à cet évènement fondateur et rappelle que Notre-Dame de Paris a déjà été victime une première fois de la "guerre contre la beauté" : (renseignements Wikipedia qui sont ici exacts) "La cathédrale, qui était propriété de l'Archevêché de Paris, est mise définitivement à la disposition de la Nation, comme l'ensemble des biens du clergé, le 2 novembre 1789. Après le décret de la Constitution civile du clergé, le Chapitre de la cathédrale est supprimé. L'archevêque de Juigné ayant émigré, Jean-Baptiste Gobel, jureur, est élu à sa place et prend possession de la cathédrale devant une foule nombreuse. Au fil du temps, des décrets la dépouillent de ses objets précieux, suppriment le traitement des chantres et lui interdisent toute procession extérieure. Sous la pression, Gobel finit par démissionner et finira décapité. Au cours de la Révolution Française, de nombreux actes de vandalisme visèrent la cathédrale : les rois de Juda de la Galerie des Rois de la façade furent décapités et enlevés —on croyait qu'il s'agissait des rois de France représentés pour exalter la monarchie capétienne- On a retrouvé 21 des 28 têtes originelles ainsi que de nombreux fragments en 1977. Toutes les grandes statues des portails furent également détruites, à l'exception de la Vierge du trumeau du portail du Cloître. Le culte de la Raison fit son apparition à Notre-Dame de Paris le 10 novembre 1793, avec la Fête de la Liberté**; par décret, la cathédrale devient un temple de la Raison. Ce culte fut organisé par l'homosexuel nivernais Pierre-Gaspard Chaumette*, et le maître-autel se vit ainsi transformé en autel de la Déesse Raison. Fin novembre de cette année, le Culte catholique fut interdit à Paris. La cathédrale fut ensuite transformée en entrepôt de vin. Le 15 août 1795, Jour de l'Assomption, un office y est pour la première fois à nouveau célébré, alors que, raconte l'historien Jean Leflon, «les verrières sont brisées, les pavements défoncés, le sol encombré de gravats». Sous le Directoire, des conflits opposent plusieurs autorités religieuses, pour savoir à qui revient la gestion de la cathédrale. Les offices reprennent la gestion de la cathédrale, en étant sous la surveillance d'un comité d'administration composé de laïcs. Les fidèles y assistent resserrés dans le chœur rapidement déblayé, contrairement au reste de la cathédrale, où traînent des gravats; ses finances restent par ailleurs précaires mais se relèvent à partir de 1800. Les relations sont difficiles avec les autorités, qui multiplient les mesures vexatoires."
Mais rien n'est perdu, comme le répétait en août 1931 la bienheureuse Lucie dos Santos dans une lettre à son évêque. Comme Rome a soutenu, corrigé et redressé un roi de France chancelant pendant la Révolution, la France soutiendra et corrigera la Rome contemporaine qui vacille, prête à succomber sous les assauts de satan. Vive le Christ-Roi !

* homosexuel célèbre pour sa fabrication, assisté de son complice Hébert, du "témoignage" d'inceste de Sa Majesté Louis XVII, âgé de 8 ans, préalablement abruti d'alcool par le robespierriste Simon dans ce but, contre sa maman, la Reine Marie-Antoinettte (+ 1793).

** : relation des évènements par un site gauchiste moderne : "Montée d’un «torrent » mettant en cause la religion catholique, dans ses fondements même.
Nous sommes le décadi 20 brumaire de l’an II (10 novembre 1793, vieux style), selon le calendrier républicain adopté par la Convention Nationale depuis un mois. Une fête particulière se déroule dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, rebaptisée pour l’occasion Notre-Dame-de-la-Raison. Depuis une décade (dix jours), la Convention assiste à la montée d’un «torrent» mettant en cause la religion catholique, dans ses fondements même, le clergé et les temples. Des délégations venues de province (la Nièvre) ou de la banlieue (Mennecy-Marat, Ris-Brutus) annoncent l’abdication de leurs curés et la laïcisation de leurs églises. Le 17 brumaire (7 novembre), l’évêque de Paris, Mgr Gobel, et ses vicaires sont venus abjurer, déposer leurs lettres de prêtrise devant la Convention, à l’initiative de membres de la municipalité parisienne (la Commune de Paris) siégeant à l’Hôtel de Ville, aux cris de «Vive la République !» En dépit de résistances des régions et des populations réfractaires, la vague de déprêtrisation qui submerge la Convention, s’accompagne de dépôts d’objets et de métal précieux réquisitionnés dans les églises par des groupes de sans-culottes, sous le contrôle de municipalités et des sociétés populaires. Les députés assistent à des «mascarades», tournant en dérision la religion et le culte. Les églises deviennent des «Temples de la Raison» ou de la «Nature». Comment traduire ce mouvement, dans le langage de la Fête Révolutionnaire ? L’inauguration d’une Statue de la Liberté est prévue au Palais-Royal (Palais-Égalité). Une délégation de la Commune obtient de la Convention qu’elle ait lieu dans l’enceinte de la cathédrale Notre-Dame, le décadi 20 brumaire. Selon les Révolutions de Paris, l’un des périodiques les plus lus de l’époque, qui compte Sylvain Maréchal et Chaumette parmi ses rédacteurs, la Fête a été populaire et impressionnante. La cérémonie civique, organisée par la Commune et les sections, réunit à la ci-devant cathédrale des gardes nationaux, des artistes, «un peuple immense». La Fête voit le triomphe de la Raison-Liberté, une belle danseuse (et non une statue !), bien vivante en lieu et place de la Sainte Vierge. Elle surgit d’un petit Temple de la Philosophie aménagé dans une montagne, au centre de la nef. Elle assiste, depuis l’autel où elle siège, en bonnet phrygien et armée de la pique, au spectacle civique. L’école de musique de la garde nationale, devenue conservatoire de musique, et la troupe de l’Opéra interprètent des hymnes et l’Offrande à la Liberté (voir notre encadré). Liberté, Raison, Nature, Vérité, Égalité ou République : une allégorie, une femme dotée d’attributs signifiants, symbolise ainsi la Régénération révolutionnaire (future Marianne ?). Selon les archives parlementaires, «tout le peuple de Paris» a communié avec les autorités et les artistes, chanté et dansé, en toute décence, sans violence ni destruction. Pour d’autres observateurs, la fête est porteuse d’autres significations. Nicolas Ruault, un bourgeois de Paris, déplore «l’anéantissement des prêtres des églises, de la religion» par «un peuple d’athées, de fous, un peuple ingouvernable». Une caricature allemande met en scène l’allégresse du peuple et l’iconoclasme des objets du culte : «Ciboires et crucifix, le saint sacrement, chasubles : tout est pillé, profané. Peuple insensé, écoute la voix de Dieu !» L’ambassadeur américain, Gouverneur Morris, écrit à Jefferson, six jours après : «Ce culte expire maintenant sous les coups redoublés de l’âme particulière aux Français, le ridicule !» Pour tous cependant, la journée a été le théâtre d’un nouveau culte révolutionnaire, celui de la Raison, différent du culte des Martyrs de la Liberté, alors en pleine expansion, et du culte à l’Être Suprême, que des Montagnards privilégient, depuis la Constitution de l’an I (juin 1793). À la suite de cette fête du 20 brumaire, accélérateur de l’histoire, la «déchristianisation» emporterait tout, malgré la condamnation de l’athéisme par Robespierre, l’interdiction des mascarades par Danton et la proclamation de la Liberté des Cultes. Les historiens débattent depuis un siècle sur la signification de la Fête de la Raison. Quels sont les responsables et leurs motivations ? Est-ce un culte encore imprégné de religiosité, même républicaine, une étape vers la laïcisation de la société, ou une diversion devenue «lame de fond», pour occulter la question cruciale des subsistances ? Cette fête singulière du 20 brumaire, qui anticipe sur un monde sans dieu, sans christ, sans églises, s’est déroulée il y a deux cent vingt ans, un décadi, dans le Temple de la Raison…
Hymne à la Liberté
Au sortir de la fête, une immense procession se forme, accompagnant la Déesse et son cortège de jeunes républicaines du corps de ballet, vêtues de blanc et de rubans tricolores. Elle se présente à la Convention pour l’inviter à prendre part à la Fête. Le président donne à la Liberté, en pleine séance, un baiser «fraternel». Les députés (la moitié ?) quittent alors le palais des Tuileries et se rendent, en costume, jusqu’à l’île de la Cité et à l’ancienne cathédrale, devenue Temple de la Raison par décret. Un spectacle est donné par les artistes de l’Opéra. Ils interprètent l’Hymne de Marie-Joseph Chénier (paroles) et Gossec (musique) à la Déesse Liberté-Raison :
Descends ô Liberté, fille de la Nature,
Le Peuple a reconquis son Pouvoir immortel,
Sur les pompeux débris de l’antique imposture, ses Mains relèvent ton Autel.
Venez, Vainqueurs des rois, l’Europe vous contemple,
Venez sur les faux dieux, Toi, Sainte Liberté, viens habiter ce Temple.
Sois la Déesse des Français !
Pour aller plus loin : Religion et Révolution. La déchristianisation de l’an II, de Michel Vovelle (Hachette, 1976) ; la Civilisation et la Révolution française, d’Albert Soboul (Arthaud, 1982) ; la Révolution culturelle de l’an II, de Serge Bianchi (Aubier-Floréal, 1982) ; Une histoire de la Révolution française, d’Éric Hazan (La Fabrique éditions, 2012)"
AveMaria44
Bon rappel historique pour nos mémoires défaillantes, le mémoricide est pratiqué à fond par notre bonne république, ou plutôt par la secte qui se cache derrière.
Moira Forest
Très intéressant, merci.
jili22
Nous sommes trop orgueilleux et imbues de notre personne pour admettre notre manque de Charité (mot détourné de son sens propre par les conciliaires et les fm) . Au lieu de prier Le Saint Rosaire , nous préférons nous occuper dans les divertissement mondains (tv,sport,internet...). Nous ne nous représentons pas ce qu'a enduré le Seigneur pour le Rachat de notre Âme . Nous attendons le dernier …Plus
Nous sommes trop orgueilleux et imbues de notre personne pour admettre notre manque de Charité (mot détourné de son sens propre par les conciliaires et les fm) . Au lieu de prier Le Saint Rosaire , nous préférons nous occuper dans les divertissement mondains (tv,sport,internet...). Nous ne nous représentons pas ce qu'a enduré le Seigneur pour le Rachat de notre Âme . Nous attendons le dernier moment pour nous repentir ...si il y a "un dernier moment" !!!!!

Nous sommes coupable !...

" La nature à horreur du vide " Nous chassons le Seigneur , Satan comble le vide
AveMaria44
"Monseigneur Marcel Lefebvre a dit en 1989 que la franc-maçonnerie dirigeait l’Église à Rome. Il a expliqué avoir écrit des preuves comme quoi ils voulaient un gouvernement mondial sous leur contrôle. Il a dit que s’il devait aller à Rome, il n’aurait pas à s’expliquer devant eux, c’est eux qui devraient s’expliquer devant lui, car il défendait simplement les doctrines de l’Église...." mais …Plus
"Monseigneur Marcel Lefebvre a dit en 1989 que la franc-maçonnerie dirigeait l’Église à Rome. Il a expliqué avoir écrit des preuves comme quoi ils voulaient un gouvernement mondial sous leur contrôle. Il a dit que s’il devait aller à Rome, il n’aurait pas à s’expliquer devant eux, c’est eux qui devraient s’expliquer devant lui, car il défendait simplement les doctrines de l’Église...." mais surtout il n'était pas sédévacantiste....
Moira Forest
Effectivement, il n'est pas cardinal... Je vais corriger.
AveMaria44
Mais il le mérite.....Archevêque et Nonce
Catholique et Français
Même Jean-Paul Premier, qui était tout sauf un intégriste fanatique, a dit peu avant son élection : "Je ne veux rien faire avec le Vatican. Il y a le diable au Vatican."