Il m'est arrivé à plusieurs reprises et comme beaucoup d'entre nous, de me retrouver dans une telle situation, face à la détresse bouleversante d'une pauvre personne catholique ayant perdu un être cher dont le salut était, pour le moins, incertain (suicide, péché public etc...) : la première, la plus importante et la plus instante attitude, me semble-t-il, est de demander à cette personne de prier beaucoup pour son prochain disparu, sans se lasser ni se décourager, car la Miséricorde de Dieu, sans oublier celle de Notre-Dame, est immense et parce qu'il est parfois nécessaire d'espérer contre toute espérance; et puis, les prières, comme les Messes ne sont jamais perdues; deuxièmement je suggère également à la personne de faire dire très régulièrement et le plus souvent possible des Messes pour le salut du cher disparu; d'ailleurs, j'espère que le Saint-Père à évoqué ces point capitaux... Enfin, il va sans dire qu'il est hors de question car de la dernière indélicatesse et d'un absolu manque de Charité, dans de telles circonstances, de parler aux proches dans le deuil d'"enfer" ou de "damnation"; tout comme d'ailleurs du salut assuré, acquis ou absolument certain (???!!!) d'une personne au sort éternel doûteux (voir par exemple à ce sujet les sornettes proférées lors des funérailles d'un Johnny Halliday).