Schneider : "Nous revenons aux messes des catacombes"
Cela est évident dans l'eucharistie Novus Ordo où le prêtre faisant face aux fidèles est transformé en "showman", a expliqué Schneider. Il a raconté qu'une dame kazakhe, protestante d'origine musulmane, avait assisté à une messe dans sa chapelle. Après la messe, elle a dit que l'atmosphère était "centrée sur Dieu". Plus tard, elle a assisté à une eucharistie et a dit innocemment et sans ironie que c'était "une représentation de mauvaise qualité"."
L'anthropocentrisme est déjà visible dans Vatican II, dit Schneider, mais il culmine dans le pontificat de François, comme on peut le voir avec le culte du changement climatique, la Pachamama, etc.
Concernant les visites du Vatican dans les monastères contemplatifs, Schneider constate que "le Saint-Siège est en train de détruire la vie contemplative", demandant aux sœurs "de résister." Il diagnostique une "destruction pratique de la vie cloîtrée" mais cela va à l'encontre du bien commun de l'Église, "Les sœurs ne peuvent pas obéir à de tels ordres même s'ils viennent de Rome."
L'interdiction de la messe par François est pour Schneider un "abus de pouvoir" et nuit au bien spirituel de l'Église. "Quand un pape ou un évêque interdit la messe romaine, ils agissent contre le bien de l'Église, mais l'Église est plus grande qu'un seul pape", a-t-il déclaré. Les prêtres ne doivent donc pas obéir à ces ordres. Schneider suggère de célébrer dans des maisons privées : "Nous revenons en quelque sorte aux messes des catacombes".
Il prédit que les restrictions sur la messe seront de courte durée et qu'elles s'effondreront.
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