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đŸ”ŒLE CONCILE DE VATICAN II, QU'EST-CE QUE C'EST ? 🕊✝🕊 JÉSUS A FONDÉ LA SAINTE ÉGLISE CATHOLIQUE SUR SAINT PIERRE DE ROME.... MATTHIEU 16-18 ''TU ES PIERRE ET SUR CETTE PIERRE JE BÂTIRAI MON ÉGLISE ET 
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đŸ”ŒLE CONCILE DE VATICAN II, QU'EST-CE QUE C'EST ?

🕊✝🕊 JÉSUS A FONDÉ LA SAINTE ÉGLISE CATHOLIQUE SUR SAINT PIERRE DE ROME.... MATTHIEU 16-18 ''TU ES PIERRE ET SUR CETTE PIERRE JE BÂTIRAI MON ÉGLISE ET LES PORTES DE L'ENFER NE PRÉVAUDRONT PAS'' 🕊✝🕊 LE PAPE EST INFAILLIBLE EN FOI, LUC 22-32 ''J'AI PRIÉ POUR QUE TA FOI NE DÉFAILLE PAS'' PREUVE..... youtube.com/null

1) ici vous avez répertorié,Les 202 hérésies de Vatican 2 condamnées dogmatiquement, dérouler un peu le document, arriver au tableau, d'abord vous avez les hérésies de Vatican 2 et ensuite la condamnation Dogmatique Papale qui correspond. google.com/ServiceLogin?service=wise&passive=1209600&continue

2)Texte de Vatican II,202 hérésies condamnées Dogmatiquement plus particuliÚrement accÚs par rapport aux lefebvristes traditionalistes, et à tout ce qui est issu de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X,FSSPX, document trÚs détaillé. google.com/
gWGQbD_fnbDNkd1ZaeWFKc2RqTmpKZkczTUdYOHNMMG44/view

đŸ”¶Qu'est-ce qu'un syllabus ? wikipedia.org/wiki/Syllabus

đŸ”¶PrĂ©sentation du syllabus du Pape Pie IX youtube.com/watch?v=UJb28sbmZxs

đŸ”¶Texte du syllabus Infaillible de Pie IX, ici toute la constitution de Vatican II est condamnĂ©e par ce MagistĂšre Catholique Dogmatique. laportelatine.org/
complectens-praeciuos-nostrae-aetatis-errores-1864

👿Paul VI et l'Ephod juive, ce qui fait de Paul VI non plus un pape, mais le premier rabbin antichrist de la secte de Vatican 2.... L'Ephod Ă©tant ce petit carrĂ© de tissus qu'il porte sur son habit,avec 12 petits rectangles de couleurs Ă  l'intĂ©rieurs qui reprĂ©sentent les 12 tribus d'IsraĂ«l... C'est-Ă -dire le monde juif avant le Christ et qui refuse le Christ,actuellement c'est cette loge maçonnique qui dirige au Vatican sur le siĂšge de Pierre.... Rome est le siĂšge de l'esprit Antichrist google.com/imghpwp.com/
blo-vi-llevando-el-pectoral-de-efod.jpg&imgrefurl=catholicapedia.net/
ul-vi-na-pas-ose-que-vous-arrive-t-il-bouchacourt/ &docid=4QEMyIuOJ2RAIM&tbnid=GBgC536WTs8rpM:&vet=1&w=500&h=635&hl=fr-FR&source=sh/x/im LA SAINTE VIERGE À LA SALETTE A DIT L'ÉGLISE SERA ÉCLIPSÉE.

👿L'Ă©toile maçonnique signature du pontificat de l'anti-pape Paul VI aveclimmaculee.blogspot.com/2012/10/paul-vi-bienheureux.html

👿anti-Paul VI le pĂ©docriminel lelibrepenseur.org/paul-vi-le-pedocriminel-par-l-glauzy/

👿IntĂ©gralitĂ© des 16 textes hĂ©rĂ©tiques et apostat de Vatican II, vous pouvez constater Ă  la fin de chaque texte, que tout a Ă©tĂ© signĂ© par l'anti-pape Paul 6 et tous les pĂšres de l'Église qui Ă©tait prĂ©sent ce jour-là ! Sur la totalitĂ© des 16 textes... Il y a les signatures, l'apostasie est donc totale entiĂšre et complĂšte de TOUT le clergĂ© vatican.va/
hive/hist_councils/ii_vatican_council/index_fr.htm

👿Vatican 2 l'hĂ©rĂ©sie juive.... vidĂ©o youtube.com/watch?v=UJb28sbmZxs

👿La Rome conciliaire actuelle n'a aucune lĂ©gitimitĂ© catholique InvaliditĂ© des rites Ă©piscopaux,Vatican 2 n'est pas catholique youtube.com/null

đŸ”¶UN PAPE QUI APOSTASIE N'EST PLUS PAPE DU TOUT PARCE QU'UN APOSTAT NE PEUT ÊTRE À LA TÊTE DE L'ÉGLISE ''BULLE PAPALE CUM EX APOSTOLATUS'' de 1550 laportelatine.org/
tere/paul-iv/bulle-cum-ex-apostolatus-officio-1559 TOUS LES APOSTATS SONT DÉCHUS DE TOUTES LEURS FONCTIONS ''IPSO FACTO'' DU FAIT MÊME DE LEUR APOSTASIE. TOUS LES CHEFS DE LA FAUSSE ÉGLISE DE VATICAN II SONT DES APOSTATS ,ILS NE SONT DONC PAS LES PAPES DE LA SAINTE ÉGLISE CATHOLIQUE.... MAIS SELON L'EXPRESSION THÉOLOGIQUE, LES CHEFS DE LA SYNAGOGUE DE SATAN.

đŸ”¶CITATION DU CARDINAL-PIE Les Ă©clairantes citations du cardinal Pie Le cardinal Pie lors de son fameux discours prononcĂ© Ă  Nantes le 8 novembre 1859 : « Ce qui est certain, c’est qu’à mesure que le monde approchera de son terme, les mĂ©chants et les sĂ©ducteurs auront de plus en plus l’avantage : Mali autem et seductores proficient in pejus (II Timoth., III, 13). On ne trouvera quasiment plus la foi sur la terre (Luc, XVIII, 8), c’est-Ă -dire, elle aura presque complĂštement disparu de toutes les institutions terrestres. Les croyants eux-mĂȘmes oseront Ă  peine faire une profession publique et sociale de leurs croyances. La scission, la sĂ©paration, le divorce des sociĂ©tĂ©s avec Dieu, qui est donnĂ© par Saint Paul comme un signe prĂ©curseur de la fin : nisi venerit discessio primum (II Thessal., I, 3), ira se consommant de jour en jour. L’Église, sociĂ©tĂ© sans doute toujours visible, sera de plus en plus ramenĂ©e Ă  des proportions simplement individuelles et domestiques. » wordpress.com/
6/05/20/les-eclairantes-citations-du-cardinal-pie/

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🕊✝⚜✝🕊
Titiavemaria et 1 autre utilisateur citent cette publication
Thierry73
@Titiavemaria je suis absolument désolé de relancer ce fil de discussion 10 jours aprÚs votre dernier message mais je tiens à préciser que l'apparition d'Akita au Japon fait partie des 16 apparitions mariales officiellement reconnues par l'Eglise catholique et le message est dans la continuité de ceux de la Salette et de Fatima.
Titiavemaria
À ce jour il y a 18 apparitions qui sont reconnus, le problĂšme de Akita c'est que l'apparition a eu lieu en 1973,Ă  partir de 1965 c'est l'apostasie au Vatican ce n'est plus l'Église catholique, mais la synagogue de Satan, ils ne sont donc plus habilitĂ© Ă  juger quoi que ce soit en matiĂšre de apparitions mariales.
Pour Fatima il faut savoir ceci aussi il a été reconnu qu'il y a bien eu une apparition 
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À ce jour il y a 18 apparitions qui sont reconnus, le problĂšme de Akita c'est que l'apparition a eu lieu en 1973,Ă  partir de 1965 c'est l'apostasie au Vatican ce n'est plus l'Église catholique, mais la synagogue de Satan, ils ne sont donc plus habilitĂ© Ă  juger quoi que ce soit en matiĂšre de apparitions mariales.

Pour Fatima il faut savoir ceci aussi il a Ă©tĂ© reconnu qu'il y a bien eu une apparition mais l'Église n'a pas dit de qui ?
personnellement mais c'est juste mon avis je pense que la chute du soleil c'est la chute de lucifer sur la terre,c'est donc une apparition de lucifer et il y a eu le combat avec la Sainte Vierge, donc c'est l'apparition des deux, mais c'est juste mon avis personnel je le prĂ©cise.... Ça n'a aucune valeur d'Ă©glise.

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Titiavemaria
Thierry 73, c'est ta date de naissance c'est ça tu es nĂ© le mĂȘme jour ?que Akita
Moi aussi m'appelle Thierry 😁😁😁
BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒčPlus
Thierry 73, c'est ta date de naissance c'est ça tu es nĂ© le mĂȘme jour ?que Akita

Moi aussi m'appelle Thierry 😁😁😁
BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Titiavemaria
Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans 
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Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans l’hĂ©rĂ©sie, il serait tout de suite dĂ©chu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, ƒuvres ComplĂštes. 9:232.

“Un pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement d’ĂȘtre Pape et tĂȘte de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’ĂȘtre chrĂ©tien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens PĂšres de l’Église qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Titiavemaria
Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV

DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat

La charge apostolique, à Nous confiée par Dieu malgré 
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV


DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat


La charge apostolique, Ă  Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă  Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă  notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă  enseigner l'erreur.

§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.

D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă  la perdition et Ă  la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă  saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă  des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă  un mercenaire.

§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.

Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă  perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă  tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă  ceux qui, Ă  l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.

Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ÉvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.

§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă  la perdition et Ă  l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur autoritĂ©, ou soumis Ă  eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă  perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă  ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă  les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă  eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.

Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă  de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă  aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă  la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă  moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă  une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.

Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.

§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă  gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă  l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă  des personnes aptes Ă  diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ  devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă  Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă  Nous et au Pontife romain susdit.

§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ  encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.

De plus, il sera inapte Ă  tester, Ă  hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă  son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement accepté ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.

De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă  la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.

§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ÉvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă  lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă  de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.

Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă  personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.

§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă  l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ  hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă  la fidĂ©litĂ© et Ă  l'obĂ©issance des futurs ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă  gouverner et Ă  administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă  cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.

§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!

Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.

§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă  la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă  la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă  rĂ©clamer ou Ă  attendre.

§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).

Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Église catholique
Spina Christi 2
La louange de mes lĂšvres
"Inutile pour moi de répondre..."
Inutile en effet, Ă  bout d'"arguments" que tu es...
"Exhorter au plan naturel Ă  construire un monde plus fraternel"
Le monde ne sera réellement fraternel que quand les hommes seront frÚres dans le Christ.
Plutît que d'exhorter à construire ton utopie impossible, plutît exhorter à faire grandir l'Edifice saint du Corps Mystique du Christ. 

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La louange de mes lĂšvres
"Inutile pour moi de répondre..."

Inutile en effet, Ă  bout d'"arguments" que tu es...

"Exhorter au plan naturel Ă  construire un monde plus fraternel"
Le monde ne sera réellement fraternel que quand les hommes seront frÚres dans le Christ.
PlutĂŽt que d'exhorter Ă  construire ton utopie impossible, plutĂŽt exhorter Ă  faire grandir l'Edifice saint du Corps Mystique du Christ.

Si la cohabitation entre chrétienté et peuples de cultes antichrist devait se faire en mode bisounours cela se saurait depuis longtemps.
Ta position est donc hĂ©rĂ©tique et nouvelle qui se calque bĂȘtement sur celle de Jean XXIII et des faux humanistes.


"encourager les progrÚs humains au plan matériel et social"
Si par "progrĂšs humain" tu entends le divorce, la contraception, l'avortement, le mariage des homosexuels et l'union civile unisexe, eh ben...

"respecter le bien et le vrai contenus dans les autres traditions religieuses"
Le Seigneur n'a rien demandĂ© de tout cela, mais de faire des nations des disciples -y compris les Juifs dont l'Ecriture tĂ©moigne qu'ils ont eux aussi Ă  ĂȘtre convertis- de les baptiser au Nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit et de leur enseigner Ă  observer tout ce qu'Il nous a prescrit.

"respecter le cheminement spirituel de croyants sincĂšres"
sans leur enseigner la Parole du Dieu fait homme est inutile, vain, tiĂšde et lĂąche.

« Le culte de l’homme » dont s’est rĂ©clamĂ© saint Paul VI est insĂ©parable dans son esprit de l’adoration du Christ JĂ©sus"
Tu n'en sais rien.
Et mĂȘme si ! Dieu a t-il demandĂ© un Culte Ă  l'homme dont la dignitĂ© a disparu depuis sa chute ou Ă  Lui-mĂȘme, notre PĂšre et CrĂ©ateur ?

Toutes tes réponses sont autant d'aveu à ton appartenance à la mouvance progressiste schismatique hérétique.


đŸ€—
Titiavemaria
Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV

DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat

La charge apostolique, à Nous confiée par Dieu malgré 
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV


DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat


La charge apostolique, Ă  Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă  Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă  notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă  enseigner l'erreur.

§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.

D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă  la perdition et Ă  la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă  saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă  des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă  un mercenaire.

§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.

Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă  perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă  tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă  ceux qui, Ă  l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.

Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ÉvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.

§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă  la perdition et Ă  l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur autoritĂ©, ou soumis Ă  eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă  perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă  ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă  les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă  eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.

Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă  de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă  aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă  la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă  moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă  une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.

Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.

§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă  gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă  l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă  des personnes aptes Ă  diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ  devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă  Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă  Nous et au Pontife romain susdit.

§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ  encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.

De plus, il sera inapte Ă  tester, Ă  hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă  son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement accepté ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.

De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă  la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.

§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ÉvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă  lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă  de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.

Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă  personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.

§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă  l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ  hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă  la fidĂ©litĂ© et Ă  l'obĂ©issance des futurs ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă  gouverner et Ă  administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă  cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.

§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!

Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.

§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă  la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă  la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă  rĂ©clamer ou Ă  attendre.

§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).

Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Église catholique
Titiavemaria
Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans 
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Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans l’hĂ©rĂ©sie, il serait tout de suite dĂ©chu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, ƒuvres ComplĂštes. 9:232.

“Un pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement d’ĂȘtre Pape et tĂȘte de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’ĂȘtre chrĂ©tien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens PĂšres de l’Église qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Spina Christi 2
La louange de mes lĂšvres
"C’est vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, ..."
Ah ben ça alors ... ???? Mais flute doudou dis-donc ! Quel argument !!!!!!!!
Qui aurait pu penser un instant que le concile V2 se soit présenté comme "
appuyĂ© sur des dogmes maçonniques, l'oeuvre d'un juif antichrist, les 
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La louange de mes lĂšvres

"C’est vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, ..."

Ah ben ça alors ... ???? Mais flute doudou dis-donc ! Quel argument !!!!!!!!

Qui aurait pu penser un instant que le concile V2 se soit présenté comme "
appuyé sur des dogmes maçonniques, l'oeuvre d'un juif antichrist, les conseils d'un marrane homosexuel dépravé, les attentes de pasteurs hérétiques et sur les thÚses de progressistes autrefois bannis de l'Eglise" ????

😀 đŸ€Š
Psaume 62
Inutile pour moi de rĂ©pondre aux derniĂšres remarques du calomniateur, hĂ©rĂ©tique et schismatique lefebvriste « Spina Christi 2 » car celles-ci sont pour l'essentiel tellement ineptes qu’elles portent en elles-mĂȘmes le discrĂ©dit.
Spina Christi 2
La louange de mes lĂšvres
"Exhorter au plan naturel Ă  construire un monde plus fraternel"
Le monde ne sera réellement fraternel que quand les hommes seront frÚres dans le Christ.
PlutĂŽt que d'exhorter Ă  construire une utopie impossible, plutĂŽt exhorter Ă  faire grandir l'Edifice saint du Corps Mystique du Christ.
Si la cohabitation entre chrétienté et peuples de cultes antichrist devait se faire 

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La louange de mes lĂšvres
"Exhorter au plan naturel Ă  construire un monde plus fraternel"
Le monde ne sera réellement fraternel que quand les hommes seront frÚres dans le Christ.
PlutĂŽt que d'exhorter Ă  construire une utopie impossible, plutĂŽt exhorter Ă  faire grandir l'Edifice saint du Corps Mystique du Christ.

Si la cohabitation entre chrétienté et peuples de cultes antichrist devait se faire en mode bisounours cela se saurait depuis longtemps.
Ta position est donc hĂ©rĂ©tique et nouvelle qui se calque bĂȘtement sur celle de Jean XXIII et des faux humanistes.


"encourager les progrÚs humains au plan matériel et social"
Si par "progrĂšs humain" tu entends le divorce, la contraception, l'avortement, le mariage des homosexuels et l'union civile unisexe, eh ben...

"respecter le bien et le vrai contenus dans les autres traditions religieuses"
Le Seigneur n'a rien demandĂ© de tout cela, mais de faire des nations des disciples -y compris les Juifs dont l'Ecriture tĂ©moigne qu'ils ont eux aussi Ă  ĂȘtre convertis- de les baptiser au Nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit et de leur enseigner Ă  observer tout ce qu'Il nous a prescrit.

"respecter le cheminement spirituel de croyants sincĂšres"
sans leur enseigner la Parole du Dieu fait homme est inutile, vain, tiĂšde et lĂąche.

« Le culte de l’homme » dont s’est rĂ©clamĂ© saint Paul VI est insĂ©parable dans son esprit de l’adoration du Christ JĂ©sus"
Tu n'en sais rien.

Et mĂȘme si ! Dieu a t-il demandĂ© un Culte Ă  l'homme dont la dignitĂ© a disparu depuis sa chute ou Ă  Lui-mĂȘme, notre PĂšre et CrĂ©ateur ?

Toutes tes réponses sont autant d'aveu à ton appartenance à la mouvance progressiste schismatique hérétique.
Psaume 62
La vipĂšre « Spina Christi 2 », pour faire diversion et Ă  dĂ©faut de rĂ©futation sĂ©rieuse, radote et martĂšle encore ses jugements schismatiques Ă  l'emporte-piĂšce ainsi que ses calomnies personnelles aussi effrontĂ©es qu’impĂ©nitentes et pathologiques. Comme je l’ai dĂ©montrĂ© plusieurs fois, je n’ai jamais confessĂ© avoir en haine le traditionalisme tout court, mais avoir en haine le traditionalisme 
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La vipĂšre « Spina Christi 2 », pour faire diversion et Ă  dĂ©faut de rĂ©futation sĂ©rieuse, radote et martĂšle encore ses jugements schismatiques Ă  l'emporte-piĂšce ainsi que ses calomnies personnelles aussi effrontĂ©es qu’impĂ©nitentes et pathologiques. Comme je l’ai dĂ©montrĂ© plusieurs fois, je n’ai jamais confessĂ© avoir en haine le traditionalisme tout court, mais avoir en haine le traditionalisme schismatique, son idĂ©ologie.

Quant au hors sujet qu’est mon opinion de tolĂ©rance envers une loi reconnaissant une forme d’union civile unisexe aux droits restreints (notamment quant Ă  l’adoption d’enfants) qui permet au moins pour un temps d’éviter une union civile unisexe accordant les mĂȘme droits qu’aux unions naturelles, quand ce type de mal n’est plus Ă©vitable dans un contexte dĂ©mocratique trĂšs dĂ©favorable, elle est conforme Ă  la doctrine catholique traditionnelle selon laquelle « le mal ne peut pas avoir de droit, et ne pas l’empĂȘcher ne peut se justifier que dans le cadre du volontaire Ă  double effet, par la poursuite d’un bien plus grand ou l’empĂȘchement d’un mal plus grand » (pĂšre Basile Valuet, osb). Spina Christi a d’ailleurs dĂ©formĂ© mensongĂšrement plusieurs fois ma position afin de tenter de me faire passer pour un lgbtiste.
Psaume 62
Exhorter au plan naturel Ă  construire un monde plus fraternel, encourager les progrĂšs humains au plan matĂ©riel et social, respecter le bien et le vrai contenus dans les autres traditions religieuses, respecter le cheminement spirituel de croyants sincĂšres, est catholique et n’est en rien en soi incompatible avec la perspective omniprĂ©sente du Royaume de Dieu et avec l'Ă©vangĂ©lisation. « Le culte 
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Exhorter au plan naturel Ă  construire un monde plus fraternel, encourager les progrĂšs humains au plan matĂ©riel et social, respecter le bien et le vrai contenus dans les autres traditions religieuses, respecter le cheminement spirituel de croyants sincĂšres, est catholique et n’est en rien en soi incompatible avec la perspective omniprĂ©sente du Royaume de Dieu et avec l'Ă©vangĂ©lisation. « Le culte de l’homme » dont s’est rĂ©clamĂ© saint Paul VI est insĂ©parable dans son esprit de l’adoration du Christ JĂ©sus, qu’il faut savoir reconnaĂźtre de maniĂšre privilĂ©giĂ©e dans les pauvres et les souffrants, pour qui sait lire son discours de clĂŽture du concile Vatican II avec un minimum de bienveillance et d’honnĂȘtetĂ©.

« D'innombrables recherches et investigations de pionniers, accomplies en esprit de sacrifice, de dévouement et d'amour par les missionnaires de tous les temps, se sont proposées de faciliter l'intime compréhension et le respect des civilisations les plus variées et d'en rendre les valeurs spirituelles fécondes pour une vivante et vivifiante prédication de l'Evangile du Christ. Tout ce qui, dans ces usages et coutumes, n'est pas indissolublement lié à des erreurs religieuses sera toujours examiné avec bienveillance, et, quand ce sera possible, protégé et encouragé. » (Pie XII, Summi pontificatus, 1939)

« L’Église [
] n’est liĂ©e Ă  aucune culture particuliĂšre, elle est chez elle avec tous ceux qui respectent les commandements de Dieu. Ce qui est en harmonie avec la nature donnĂ©e par Dieu, ce qui est bon et simplement humain, l’Église le permet, l’encourage, l’ennoblit et le sanctifie. [
] DĂ©montrez que tout ce qui peut ĂȘtre juste et bon dans d’autres religions trouve sa signification plus profonde et son achĂšvement parfait dans le Christ [
]. » (Pie XII le 31 dĂ©cembre 1952 , Message pour le centenaire de St Thomas d'Aquin)

« Soyez des tĂ©moins de JĂ©sus Christ. Faites clairement comprendre que ce qui peut ĂȘtre vrai et bon dans les autres religions trouve sa signification profonde et sa complĂ©mentaritĂ© parfaite dans le Christ; tandis que la foi catholique rĂ©vĂšle une connaissance de la vĂ©ritĂ© divine et le pouvoir de sauver, de sanctifier et d'unir l'homme Ă  Dieu, ce qui la rend infiniment supĂ©rieure. » (Pie XII, Message radio du 31 dĂ©cembre 1952)

« Par ailleurs, les théologiens et les philosophes catholiques, auxquels incombe la lourde charge de défendre la vérité divine et humaine et de l'inculquer à toutes les ùmes, n'ont pas le droit d'ignorer ni de négliger les systÚmes qui s'écartent plus ou moins de la droite voie. Bien plus, il leur faut les connaßtre à fond, d'abord parce qu'on ne peut guérir que les maux que l'on connaßt bien, puis parce que dans les systÚmes erronés peut se cacher quelque lueur de vérité, et parce qu'enfin ces erreurs poussent l'esprit à scruter avec plus de soin et à apprécier mieux telle ou telle vérité philosophique et théologique.» (Pie XII, Humani Generis, 1950)

« En fait de vĂ©ritĂ©s, il (Mahomet) n'en a avancĂ© que de faciles Ă  saisir par n'importe quel esprit mĂ©diocrement ouvert. Par contre, il a entremĂȘlĂ© les vĂ©ritĂ©s de son enseignementde beaucoup de fables et de doctrines des plus fausses. Il n'a pas apportĂ© de preuves surnaturelles, les seules Ă  tĂ©moigner comme il convient en faveur de l'inspiration divine, quand une oeuvre visible qui ne peut ĂȘtre que l'oeuvre de Dieu prouve que le docteur de vĂ©ritĂ© est invisiblement inspirĂ©. » (St Thomas d’Aquin)

Conclusion : Il ne s’est jamais agi, bien entendu, pour le magistĂšre de l’Église de respecter l’erreur en soi mais de respecter ce qui dans les religions erronĂ©es « apporte un rayon de la vĂ©ritĂ© qui illumine tous les hommes », de respecter ce qui en elles peut empĂȘcher les sociĂ©tĂ©s humaines de sombrer dans l’impiĂ©tĂ© radicale et ouverte, de respecter le cheminement religieux de croyants qui bien qu’ignorants ou/et induits en erreur pratiquent la vertu naturelle de religion et qui au fond d’eux-mĂȘmes peuvent avoir soif du salut en JĂ©sus-Christ.
Psaume 62
Citons sur ce sujet ces paroles de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du saint Concile Vatican II :
14. Les fidĂšles catholiques
C’est vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, il enseigne que cette Église en marche sur la terre est nĂ©cessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est mĂ©diateur et 
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Citons sur ce sujet ces paroles de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du saint Concile Vatican II :

14. Les fidĂšles catholiques

C’est vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, il enseigne que cette Église en marche sur la terre est nĂ©cessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est mĂ©diateur et voie de salut : or, il nous devient prĂ©sent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressĂ©ment la nĂ©cessitĂ© de la foi et du baptĂȘme (cf. Mc 16, 16 ; Jn 3, 5), c’est la nĂ©cessitĂ© de l’Église elle-mĂȘme, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptĂȘme, qu’il nous a confirmĂ©e en mĂȘme temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persĂ©vĂ©rer, alors qu’ils la sauraient fondĂ©e de Dieu par JĂ©sus Christ comme nĂ©cessaire, ceux-lĂ  ne pourraient pas ĂȘtre sauvĂ©s.

Sont incorporĂ©s pleinement Ă  la sociĂ©tĂ© qu’est l’Église ceux qui, ayant l’Esprit du Christ, acceptent intĂ©gralement son organisation et les moyens de salut qui lui ont Ă©tĂ© donnĂ©s, et qui, en outre, grĂące aux liens constituĂ©s par la profession de foi, les sacrements, le gouvernement ecclĂ©siastique et la communion, sont unis, dans l’ensemble visible de l’Église, avec le Christ qui la dirige par le Souverain Pontife et les Ă©vĂȘques. L’incorporation Ă  l’Église, cependant, n’assurerait pas le salut pour celui qui, faute de persĂ©vĂ©rer dans la charitĂ©, reste bien « de corps » au sein de l’Église, mais pas « de cƓur» [26]. Tous les fils de l’Église doivent d’ailleurs se souvenir que la grandeur de leur condition doit ĂȘtre rapportĂ©e non Ă  leurs mĂ©rites, mais Ă  une grĂące particuliĂšre du Christ ; s’ils n’y correspondent pas par la pensĂ©e, la parole et l’action, ce n’est pas le salut qu’elle leur vaudra, mais un plus sĂ©vĂšre jugement [www.vatican.va/
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].

Quant aux catĂ©chumĂšnes qui, sous l’action de l’Esprit Saint demandent par un acte explicite de leur volontĂ© Ă  ĂȘtre incorporĂ©s Ă  l’Église, par le fait mĂȘme de ce vƓu, ils lui sont unis, et l’Église, maternelle, les enveloppe dĂ©jĂ  dans son amour en prenant soin d’eux.

15. Les liens de l’Église avec les chrĂ©tiens non catholiques

Avec ceux qui, Ă©tant baptisĂ©s, portent le beau nom de chrĂ©tiens sans professer pourtant intĂ©gralement la foi ou sans garder l’unitĂ© de la communion sous le Successeur de Pierre, l’Église se sait unie pour de multiples raisons [www.vatican.va/
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]. Il en est beaucoup, en effet, qui tiennent la Sainte Écriture pour leur rĂšgle de foi et de vie, manifestent un zĂšle religieux sincĂšre, croient de tout leur cƓur au Dieu PĂšre tout-puissant et au Christ Fils de Dieu et Sauveur [www.vatican.va/
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], sont marquĂ©s par le baptĂȘme qui les unit au Christ, et mĂȘme reconnaissent et reçoivent d’autres sacrements dans leurs propres Églises ou dans leurs communautĂ©s ecclĂ©siales. Plusieurs d’entre eux jouissent mĂȘme de l’épiscopat, cĂ©lĂšbrent la sainte Eucharistie et entourent de leur piĂ©tĂ© la Vierge MĂšre de Dieu [www.vatican.va/
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]. À cela s’ajoute la communion dans la priĂšre et dans les autres bienfaits spirituels, bien mieux, une vĂ©ritable union dans l’Esprit Saint, qui, par ses dons et ses grĂąces, opĂšre en eux aussi son action sanctifiante et dont la force a permis Ă  certains d’entre eux d’aller jusqu’à verser leur sang. Ainsi, l’Esprit suscite en tous les disciples du Christ le dĂ©sir et les initiatives qui tendent Ă  l’union pacifique de tous, suivant la maniĂšre que le Christ a voulue, en un troupeau unique sous l’unique Pasteur [www.vatican.va/
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]. À cette fin, l’Église notre MĂšre ne cesse de prier, d’espĂ©rer et d’agir, exhortant ses fils Ă  se purifier et Ă  se renouveler pour que, sur le visage de l’Église, le signe du Christ brille avec plus de clartĂ©.

16. Les non-chrétiens

Enfin, pour ceux qui n’ont pas encore reçu l’Évangile, sous des formes diverses, eux aussi sont ordonnĂ©s au Peuple de Dieu [www.vatican.va/
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] et, en premier lieu, ce peuple qui reçut les alliances et les promesses, et dont le Christ est issu selon la chair (cf. Rm 9, 4-5), peuple trĂšs aimĂ© du point de vue de l’élection, Ă  cause des PĂšres, car Dieu ne regrette rien de ses dons ni de son appel (cf. Rm 11, 28-29). Mais le dessein de salut enveloppe Ă©galement ceux qui reconnaissent le CrĂ©ateur, en tout premier lieu les musulmans qui, professant avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, misĂ©ricordieux, futur juge des hommes au dernier jour. Et mĂȘme des autres, qui cherchent encore dans les ombres et sous des images un Dieu qu’ils ignorent, de ceux-lĂ  mĂȘmes Dieu n’est pas loin, puisque c’est lui qui donne Ă  tous vie, souffle et toutes choses (cf. Ac 17, 25-28), et puisqu’il veut, comme Sauveur, amener tous les hommes au salut (cf. 1 Tm 2, 4). En effet, ceux qui, sans qu’il y ait de leur faute, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un cƓur sincĂšre et s’efforcent, sous l’influence de sa grĂące, d’agir de façon Ă  accomplir sa volontĂ© telle que leur conscience la leur rĂ©vĂšle et la leur dicte, eux aussi peuvent arriver au salut Ă©ternel [www.vatican.va/
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]. À ceux-lĂ  mĂȘmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus Ă  une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grĂące divine, Ă  avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nĂ©cessaires Ă  leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l’Église le considĂšre comme une prĂ©paration Ă©vangĂ©lique [www.vatican.va/
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] et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie. Bien souvent, malheureusement, les hommes, trompĂ©s par le dĂ©mon, se sont Ă©garĂ©s dans leurs raisonnements, ils ont dĂ©laissĂ© le vrai Dieu pour des ĂȘtres de mensonge, servi la crĂ©ature au lieu du CrĂ©ateur (cf. Rm 1, 21.25) 21.25) ou bien, vivant et mourant sans Dieu dans ce monde, ils sont exposĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s du dĂ©sespoir. C’est pourquoi l’Église, soucieuse de la gloire de Dieu et du salut de tous ces hommes, se souvenant du commandement du Seigneur : « PrĂȘchez l’Évangile Ă  toutes crĂ©atures» (Mc 16, 16), met tout son soin Ă  encourager et soutenir les missions.

17. Le caractùre missionnaire de l’Église

En effet tout comme il a Ă©tĂ© envoyĂ© par le PĂšre, le Fils lui-mĂȘme a envoyĂ© ses ApĂŽtres (cf. Jn 20, 21) en disant : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant Ă  observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la consommation des temps » (Mt28, 18-20). Ce solennel commandement du Christ d’annoncer la vĂ©ritĂ© du salut, l’Église l’a reçu des ApĂŽtres pour en poursuivre l’accomplissement jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre (cf. Ac 1, 8). C’est pourquoi elle fait siennes les paroles de l’ApĂŽtre : « Malheur Ă  moi si je ne prĂȘchais pas l’Évangile » (1 Co 9, 16) : elle continue donc inlassablement Ă  envoyer les hĂ©rauts de l’Évangile jusqu’à ce que les jeunes Églises soient pleinement Ă©tablies et en Ă©tat de poursuivre elles aussi l’Ɠuvre de l’évangĂ©lisation. L’Esprit Saint la pousse Ă  coopĂ©rer Ă  la rĂ©alisation totale du dessein de Dieu qui a fait du Christ le principe du salut pour le monde tout entier. En prĂȘchant l’Évangile, l’Église dispose ceux qui l’entendent Ă  croire et Ă  confesser la foi, elle les prĂ©pare au baptĂȘme, les arrache Ă  l’esclavage de l’erreur et les incorpore au Christ pour croĂźtre en lui par la charitĂ© jusqu’à ce que soit atteinte la plĂ©nitude. Son activitĂ© a le rĂ©sultat non seulement de ne pas se laisser perdre tout ce qu’il y a de germe de bien dans le cƓur et la pensĂ©e des hommes ou de leurs rites propres et leur culture ; mais de le guĂ©rir, l’élever, l’achever pour la gloire de Dieu, la confusion du dĂ©mon et le bonheur de l’homme. À tout disciple du Christ incombe pour sa part la charge de l’expansion de la foi [www.vatican.va/
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]. Mais si le baptĂȘme peut ĂȘtre donnĂ© aux croyants par n’importe qui, c’est aux prĂȘtres cependant qu’il revient de procurer l’édification du Corps par le sacrifice eucharistique en accomplissant les paroles de Dieu quand il dit par la voix du prophĂšte : « De l’Orient jusqu’au couchant, mon Nom est grand parmi les nations, et en tous lieux est offert Ă  mon Nom un sacrifice et une offrande pure » (Ml 1, 11) [www.vatican.va/
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]. Ainsi, l’Église unit priĂšre et travail pour que le monde entier dans tout son ĂȘtre soit transformĂ© en Peuple de Dieu, en Corps du Seigneur et temple du Saint-Esprit, et que soient rendus dans le Christ, chef de tous, au CrĂ©ateur et PĂšre de l’univers, tout honneur et toute gloire. »
Spina Christi 2
La louange de mes lĂšvres
"Les jugements sur le saint MagistĂšre de la vipĂšre lefebvriste, schismatique et hĂ©rĂ©tique, « Spina Christi 2 » qui s’est enfermĂ©e dans ses tĂ©nĂšbres, sont anathĂšmes d'aprĂšs la Foi catholique".
Ils le seraient si ces jugements en effet étaient ceux du Saint MagistÚre, or ils ne le sont que d'un magistÚre corrompu, tiÚde, misérable, anathÚme et apostasiant.
En revanche 

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La louange de mes lĂšvres
"Les jugements sur le saint MagistĂšre de la vipĂšre lefebvriste, schismatique et hĂ©rĂ©tique, « Spina Christi 2 » qui s’est enfermĂ©e dans ses tĂ©nĂšbres, sont anathĂšmes d'aprĂšs la Foi catholique".

Ils le seraient si ces jugements en effet étaient ceux du Saint MagistÚre, or ils ne le sont que d'un magistÚre corrompu, tiÚde, misérable, anathÚme et apostasiant.

En revanche, défendre le magistÚre de Vatican II comme tu le fais, vipÚre, c'est s'opposer de fait au Témoignage de l'Eglise et du véritable Saint MagistÚre.
Tu ne peux pas servir deux maitres Ă  la fois, or tu as choisi de servir le progressisme, l'abomination, le mensonge, le faux humanisme, la collaboration avec BĂ©lial.

De fait, la vipĂšre progressiste, schismatique et hĂ©rĂ©tique c'est toi qui confesse mĂȘme publiquement avoir en haine le Traditionalisme, donc l'Eglise.

Par nature et par définition, c'est ce qui est Traditionnel qui ne change pas mais reste fidÚle, et c'est ce qui est nouveau qui change et qui rénove et qui donc est schismatique.

Par exemple, aucun catholique, aucun prĂȘtre, aucun membre du Corps Mystique du Christ n'aurait JAMAIS dĂ©fendu quelque tolĂ©rance que ce soit -ainsi que tu le fais- Ă  l'union civile unisexe oĂč l'abomination de l'acte de chair homosexuel s'y trouve lĂ©gitimĂ© aux yeux des hommes.

Point barre.
Spina Christi 2
Le concile Vatican II a été hérétique-né déjà en ce que Jean XXIII a voulu -et déclaré- d'entrée que désormais l'humanité a deux fins liées l'une à l'autre : bùtir un monde humain (humaniste) fraternel et faire son salut en cherchant Dieu.
(Voir Paul VI et son "culte de l'homme")
Or nous savons bien par les Paroles du Seigneur que seul le Salut dans et par le Christ est la fin de tout homme 

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Le concile Vatican II a été hérétique-né déjà en ce que Jean XXIII a voulu -et déclaré- d'entrée que désormais l'humanité a deux fins liées l'une à l'autre : bùtir un monde humain (humaniste) fraternel et faire son salut en cherchant Dieu.

(Voir Paul VI et son "culte de l'homme")

Or nous savons bien par les Paroles du Seigneur que seul le Salut dans et par le Christ est la fin de tout homme venant en ce monde.
On ne peut servir Dieu et le monde.

Fruit pourri : les papes depuis JPII ont plus milité pour la paix dans le monde, la fraternité entre peuples de cultes différents, la préservation de la terre, l'écologie et le tri des poubelles que pour le salut des hommes par le Seul Chemin : Notre Seigneur Jésus-Christ.
Psaume 62
Les jugements sur le saint MagistĂšre de la vipĂšre lefebvriste, schismatique et hĂ©rĂ©tique, « Spina Christi 2 » qui s’est enfermĂ©e dans ses tĂ©nĂšbres, sont anathĂšmes d'aprĂšs la Foi catholique. Point barre. Accuser des Papes, considĂ©rĂ©s pourtant comme tels par l’intĂ©ressĂ©, d’avoir dans le cadre de leur magistĂšre universel en matiĂšre de foi, de morale et de liturgie (je ne parle pas ici de 
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Les jugements sur le saint MagistĂšre de la vipĂšre lefebvriste, schismatique et hĂ©rĂ©tique, « Spina Christi 2 » qui s’est enfermĂ©e dans ses tĂ©nĂšbres, sont anathĂšmes d'aprĂšs la Foi catholique. Point barre. Accuser des Papes, considĂ©rĂ©s pourtant comme tels par l’intĂ©ressĂ©, d’avoir dans le cadre de leur magistĂšre universel en matiĂšre de foi, de morale et de liturgie (je ne parle pas ici de paroles et d’actes personnels non magistĂ©riels de ces Papes) d’ĂȘtre hĂ©rĂ©tiques ou d’avoir encouragĂ© l’hĂ©rĂ©sie est contraire Ă  la Foi catholique et cela sape totalement le dogme de l’indĂ©fectibilitĂ© de l’Église du Christ. SC2 n’a sans doute pas lu et n’approfondira peut-ĂȘtre jamais l’article prĂ©citĂ© chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/134804175af.html parce qu’il est trop imbu de ses jugements personnels d’enfer et trop enfermĂ© dans son pĂ©chĂ© grave de schisme.
Spina Christi 2
Ceux qui se rĂ©fĂšrent au Vrai Saint MagistĂšre pour lĂ©gitimer faussement les erreurs et les hĂ©rĂ©sies de Vatican II, par exemple cette "libertĂ© religieuse" aujourd'hui faite "vertu" quand elle Ă©tait autrefois fermement condamnĂ©e, sont des vipĂšres de la mĂȘme engeance que les pire ennemis de l'Eglise, rĂ©novateurs et autres progressistes, dĂ©clarĂ©s tels par Saint Pie X.
V2 a été diviseur, cela nul 

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Ceux qui se rĂ©fĂšrent au Vrai Saint MagistĂšre pour lĂ©gitimer faussement les erreurs et les hĂ©rĂ©sies de Vatican II, par exemple cette "libertĂ© religieuse" aujourd'hui faite "vertu" quand elle Ă©tait autrefois fermement condamnĂ©e, sont des vipĂšres de la mĂȘme engeance que les pire ennemis de l'Eglise, rĂ©novateurs et autres progressistes, dĂ©clarĂ©s tels par Saint Pie X.

V2 a été diviseur, cela nul ne peut le contester.

V2 a été un arbre dont tous les fruits depuis 50 ans ont été pourris.
V2 a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© avec la collaboration de protestants, de Juif antichrist accusateur de l'Eglise, de marrane progressiste homosexuel dĂ©pravĂ© et futur adultĂšre, de membres de la secte exclusivement juive du B'naĂŻ B'rith, d’orthodoxes Ă  la botte du KGB et de progressistes autrefois mis au ban de l'Eglise pour oeuvres et opinions notoirement hĂ©rĂ©tiques.
Psaume 62
@Titiavemaria
L’idĂ©ologie sĂ©dĂ©vacantiste est une hĂ©rĂ©sie parmi d'autres se voulant traditionalistes, qui accuse tĂ©mĂ©rairement et Ă  tort d’hĂ©rĂ©sie l’AutoritĂ© enseignante (en l'occurrence le magistĂšre ordinaire universel en matiĂšre de foi et de morale) des derniers Papes, par exemple sur la question difficile de la libertĂ© religieuse qu’a approfondie en particulier le thĂ©ologien bĂ©nĂ©dictin 
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@Titiavemaria

L’idĂ©ologie sĂ©dĂ©vacantiste est une hĂ©rĂ©sie parmi d'autres se voulant traditionalistes, qui accuse tĂ©mĂ©rairement et Ă  tort d’hĂ©rĂ©sie l’AutoritĂ© enseignante (en l'occurrence le magistĂšre ordinaire universel en matiĂšre de foi et de morale) des derniers Papes, par exemple sur la question difficile de la libertĂ© religieuse qu’a approfondie en particulier le thĂ©ologien bĂ©nĂ©dictin Basile Valuet qui a dĂ©montrĂ© la continuitĂ© doctrinale entre le magistĂšre antĂ©-Vatican II et le magistĂšre de Vatican II approuvĂ© par l'autoritĂ© des derniers Papes.

Lire à ce propos cet article publié par Sandro Magister : chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/134804175af.html

⁜ L’enseignement du (saint) concile Vatican II vous paraĂźt contradictoire avec l’enseignement antĂ©-conciliaire sur certains points (je connais bien la liste des plus de 200 pseudo hĂ©rĂ©sies conciliaires), cependant, d’aprĂšs la Foi catholique, la doctrine de la Sainte Église s’est Ă  bon droit dĂ©veloppĂ©e et approfondie au cours du temps, sans contradiction intrinsĂšque mais parfois en contradiction apparente avec le dogme catholique.

Ainsi en est-il pour l’adage antique, devenu dogmatique, « Hors de l’Église point de salut ». Il est intĂ©ressant de comparer les paroles infaillibles du pape EugĂšne IV et celles ensuite des saints papes Pie IX et Pie X sur ce point central de la Foi catholique. Aux yeux de tout esprit honnĂȘte et objectif, il existe bien une Ă©volution et des contradictions APPARENTES (et non pas intrinsĂšques) entre elles :

« Aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l’Église catholique, non seulement paĂŻens mais encore juifs ou hĂ©rĂ©tiques et schismatiques ne peuvent devenir participants de la vie Ă©ternelle, mais iront « dans le feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour le diable et ses anges (Mt 25.41) », Ă  moins qu’avant la fin de leur vie ils ne lui aient Ă©tĂ© agrĂ©gĂ©s. (
) Les sacrements de l’Église n’ont d’utilitĂ© en vue du salut que pour ceux qui demeurent en elle. Pour eux seuls jeĂ»nes, aumĂŽnes et tous les autres devoirs de la piĂ©tĂ© et exercices de la milice chrĂ©tienne enfantent les rĂ©compenses Ă©ternelles. Personne ne peut ĂȘtre sauvĂ©, si grandes que soient ses aumĂŽnes, mĂȘme s’il verse son sang pour le nom du Christ, s’il n’est pas demeurĂ© dans le sein et dans l’unitĂ© de l’Église catholique. » (EugĂšne IV, concile de Florence, 1442, cf. Denzinger n°1351)

VS.

« Il faut tenir de foi que personne ne peut ĂȘtre sauvĂ© hors de l'Eglise catholique apostolique et romaine, que celle-ci est la seule arche de salut; celui qui n'y sera pas entrĂ©, pĂ©rira dans le dĂ©luge. CEPENDANT il faut tenir Ă©galement pour "certain" que ceux qui souffrent de l'ignorance de la vraie religion, si cette ignorance est invincible, ne sont pas rendus coupables de ce fait aux yeux de Dieu. Qui pourrait maintenant se targuer de pouvoir dĂ©limiter les limites d'une telle ignorance selon le genre et la variĂ©tĂ© des peuples, des rĂ©gions, des esprits et de tant d'autres nombreuses conditions ? Lorsque, dĂ©gagĂ©s de nos liens corporels, nous verrons Dieu tel qu'il est, nous comprendrons bien par quel lien Ă©troit et magnifique se tiennent unies la misĂ©ricorde et la justice divine; mais tant que nous demeurons sur la terre, appesantis par cette matiĂšre morte qui aveugle l'Ăąme, tenons fermement ce qu'enseigne la doctrine catholique : " qu'il n'y a qu'un Dieu, qu'une Foi, qu'un baptĂȘme " (Eph. iv, v. 5). Il n'est pas permis a notre recherche de s'avancer plus loin. " » ( Encyclique Singulari quidem 1854, pape Bx Pie IX )

VS.

Citation du catéchisme de Saint Pie X :

Mais celui qui, sans qu’il y ait de sa faute, se trouverait hors de l’Église, pourrait-il ĂȘtre sauvé ?

Celui qui, se trouvant hors de l’Église sans qu’il y ait de sa faute ou de bonne foi, aurait reçu le BaptĂȘme ou en aurait le dĂ©sir au moins implicite ; qui chercherait en outre sincĂšrement la vĂ©ritĂ© et accomplirait de son mieux la volontĂ© de Dieu, bien que sĂ©parĂ© du corps de l’Église, serait uni Ă  son Ăąme et par suite dans la voie du salut.
Psaume 62
« Ceux-lĂ  se trompent donc dangereusement qui croient pouvoir s’attacher au Christ TĂȘte de l’Église sans adhĂ©rer fidĂšlement Ă  son Vicaire sur la terre. Car en supprimant ce Chef visible et en brisant les liens visibles de l’unitĂ©, ils obscurcissent et dĂ©forment le Corps mystique du RĂ©dempteur au point qu’il ne puisse plus ĂȘtre reconnu ni trouvĂ© par les hommes en quĂȘte du port du salut 
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« Ceux-lĂ  se trompent donc dangereusement qui croient pouvoir s’attacher au Christ TĂȘte de l’Église sans adhĂ©rer fidĂšlement Ă  son Vicaire sur la terre. Car en supprimant ce Chef visible et en brisant les liens visibles de l’unitĂ©, ils obscurcissent et dĂ©forment le Corps mystique du RĂ©dempteur au point qu’il ne puisse plus ĂȘtre reconnu ni trouvĂ© par les hommes en quĂȘte du port du salut Ă©ternel » (PIE XII, Encyclique Mystici corporis, 29 juin 1943)

« Il est donc Ă©vident [
] que JĂ©sus-Christ a instituĂ© dans l’Église un magistĂšre VIVANT (1), authentique et, de plus, PERPÉTUEL, qu’il a investi de sa propre autoritĂ©, revĂȘtu de l’Esprit de vĂ©ritĂ©, confirmĂ© par des miracles, et il a voulu et trĂšs sĂ©vĂšrement ordonnĂ© que les enseignements doctrinaux de ce magistĂšre fussent reçus comme les siens propres. » (LĂ©on XIII, Encyclique Satis cognitum,29 juin 1896)

[ (1) « Un magistĂšre vivant, c’est-Ă -dire qui s’exerce continuellement dans l’Église par la communication de la doctrine rĂ©vĂ©lĂ©e. Ce magistĂšre est vivant, en tant qu’il s’oppose au magistĂšre encore exercĂ© actuellement dans l’Église par des hommes qui ont disparu, mais auxquels leurs ouvrages ont survĂ©cu. » ( in Tradition et MagistĂšre, III, 3, 1, Dictionnaire apologĂ©tique de la foi catholique, 1922 ). « MagistĂšre (
) vivant, c’est-Ă -dire qui demeure toujours dans des maĂźtres VIVANTS et s’exprime par leur bouche » ( Auguste-Alexis GOUPIL, S.J., La RĂšgle de la Foi, 1931 ) ]

« Si jamais un jour – Nous le disons par pure hypothĂšse – la Rome matĂ©rielle devait s’écrouler ; si jamais cette Basilique vaticane, symbole de l’unique invincible et victorieuse Église catholique, devait ensevelir sous ses ruines ses trĂ©sors historiques et les tombes sacrĂ©es qu’elle renferme, mĂȘme alors l’Église ne s’en trouverait pour autant ni abattue ni fissurĂ©e. La promesse du Christ Ă  Pierre resterait toujours vraie, la PapautĂ© durerait toujours, comme aussi l’Église, une et indestructible, fondĂ©e sur le Pape vivant Ă  ce moment-lĂ  » (Pie XII, 29 janvier 1949)

« Quant Ă  dĂ©terminer quelles doctrines sont renfermĂ©es dans cette rĂ©vĂ©lation divine, c’est la mission de l’Église enseignante, Ă  laquelle Dieu a confiĂ© la garde et l’interprĂ©tation de sa parole ; dans l’Église, le docteur suprĂȘme est le Pontife Romain. L’union des esprits rĂ©clame donc, avec un parfait accord dans la mĂȘme foi, une parfaite soumission et obĂ©issance des volontĂ©s Ă  l’Église et au pontife Romain, comme Ă  Dieu lui-mĂȘme. » ( LĂ©on XIII, 1890, Sapientiae Christianae ).

« Si les catholiques Nous Ă©coutent, comme c’est leur devoir, ils sauront exactement quels sont les devoirs de chacun tant en thĂ©orie qu’en pratique. En thĂ©orie d’abord, il est nĂ©cessaire de s’en tenir avec une adhĂ©sion inĂ©branlable Ă  tout ce que les Pontifes romains ont enseignĂ© ou ENSEIGNERONT et, toutes les fois que les circonstances l’exigeront, d’en faire profession publique ». ( LĂ©on XIII, Enc.Immorte Dei, 1895 )

« C’est de lĂ  (du SiĂšge apostolique) que les catholiques reçoivent ce qu’ils doivent savoir». (Pie XI, Enc. Mortalium animos, 1928)

Fin de citations.

Soyez bĂ©ni dans l'amour du Christ đŸ™đŸ»
Titiavemaria
Regarde ici tu as la réponse au paragraphe 6,donc c'est possible et cela n'est donc pas une hérésie.
Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV

DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, 

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Regarde ici tu as la réponse au paragraphe 6,donc c'est possible et cela n'est donc pas une hérésie.

Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV


DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat


La charge apostolique, Ă  Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă  Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă  notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă  enseigner l'erreur.

§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.

D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă  la perdition et Ă  la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă  saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă  des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă  un mercenaire.

§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.

Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă  perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă  tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă  ceux qui, Ă  l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.

Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ÉvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.

§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă  la perdition et Ă  l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur autoritĂ©, ou soumis Ă  eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă  perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă  ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă  les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă  eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.

Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă  de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă  aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă  la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă  moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă  une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.

Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.

§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă  gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă  l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă  des personnes aptes Ă  diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ  devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă  Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă  Nous et au Pontife romain susdit.

§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ  encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.

De plus, il sera inapte Ă  tester, Ă  hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă  son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement accepté ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.

De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă  la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.

§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ÉvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă  lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă  de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.

Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă  personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.

§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă  l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ  hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă  la fidĂ©litĂ© et Ă  l'obĂ©issance des futurs ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă  gouverner et Ă  administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă  cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.

§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!

Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.

§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă  la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă  la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă  rĂ©clamer ou Ă  attendre.

§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).

Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Église catholique
Titiavemaria
Louange de mes lĂšvres. Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne 
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Louange de mes lĂšvres. Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans l’hĂ©rĂ©sie, il serait tout de suite dĂ©chu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, ƒuvres ComplĂštes. 9:232.

“Un pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement d’ĂȘtre Pape et tĂȘte de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’ĂȘtre chrĂ©tien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens PĂšres de l’Église qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Psaume 62
Titiavemaria Et qui dĂ©cide infailliblement que tel ou tel Pape vivant est un hĂ©rĂ©tique Ă©vident et manifeste ? Vous par exemple, vous croyez en tant que sĂ©dĂ©vacantiste que le concile Vatican II contient de nombreuses hĂ©rĂ©sies intrinsĂšques tandis que des thĂ©ologiens catholiques trĂšs compĂ©tents affirment qu’il n’en est rien, notamment quant Ă  la libertĂ© religieuse : chiesa.espresso.repubblica.it 
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Titiavemaria Et qui dĂ©cide infailliblement que tel ou tel Pape vivant est un hĂ©rĂ©tique Ă©vident et manifeste ? Vous par exemple, vous croyez en tant que sĂ©dĂ©vacantiste que le concile Vatican II contient de nombreuses hĂ©rĂ©sies intrinsĂšques tandis que des thĂ©ologiens catholiques trĂšs compĂ©tents affirment qu’il n’en est rien, notamment quant Ă  la libertĂ© religieuse : chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/134804175af.html . Le problĂšme en l’occurrence est que n’importe quel baptisĂ© catholique pourrait dĂ©crĂ©ter subjectivement qu’un Pape vivant est un hĂ©rĂ©tique manifeste qui de ce fait perd ipso facto tout pouvoir attachĂ© Ă  son ministĂšre sacrĂ©. Mes citations comparĂ©es infra des papes EugĂšne IV, Pie IX et Pie X montrent prĂ©cisĂ©ment qu’il est possible de voir un propos hĂ©rĂ©tique dans les paroles pourtant magistĂ©rielles des papes Pie IX et Pie X. S’il est vrai qu’un vrai pape peut bien entendu commettre des pĂ©chĂ©s, des actions fautives et des erreurs dans des domaines extĂ©rieurs Ă  l'enseignement de la doctrine universelle du salut, s'il est vrai qu'il peut Ă©galement tomber dans l’hĂ©rĂ©sie en son for intĂ©rieur Ă  travers des opinions personnelles ( publiques ou privĂ©es ), cependant dans le cadre de son magistĂšre extraordinaire ou ordinaire universel en matiĂšre de foi et de morale ça n’est pas possible d’aprĂšs la Foi catholique infaillible ( comme l'a enseignĂ© notamment le concile Vatican I ) , contrairement Ă  ce que prĂ©tendent hĂ©rĂ©tiquement certains traditionalistes. Quant Ă  cette Bulle du pape Paul IV elle fut composĂ©e dans un contexte prĂ©cis ( soupçon d’hĂ©rĂ©sie envers son successeur pressenti ), elle est disciplinaire et n’a pas force d’infaillibilitĂ© intemporelle. Elle a Ă©tĂ© rĂ©formĂ©e par une Constitution apostolique du pape Pie XII « Vacantis Apostolicae Sedis ». Soyez bĂ©ni dans l'amour infini que le Christ a pour vous.
Titiavemaria
Sylvanus....regarde la bulle infaillible en Foi du pape Paul 4 qui explique qu'un hĂ©rĂ©tique ou un apostat, mĂȘme un pape, ne peut ĂȘtre Ă  la tĂȘte de l'Ă©glise, il est dĂ©chu de tous ses droits ipso facto du fait de son hĂ©rĂ©sies....
Titiavemaria
Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans 
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Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans l’hĂ©rĂ©sie, il serait tout de suite dĂ©chu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, ƒuvres ComplĂštes. 9:232.

“Un pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement d’ĂȘtre Pape et tĂȘte de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’ĂȘtre chrĂ©tien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens PĂšres de l’Église qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Sylvanus
Cette liste de 202 pseudo-hĂ©rĂ©sies du Concile Vatican II est disponible : lacontrerevolution.files.wordpress.com/
/hc3a9rc3a9sies-

Je conseille à ceux qui le peuvent de lire le texte du Concile pour voir qu'il n'en est rien... Le texte du Concile est souvent complÚtement déformé, lui faisant dire ce qu'il ne dit pas, pour l'accuser d'hérésie, ce qui semble pratique courante dans les milieux 
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Cette liste de 202 pseudo-hĂ©rĂ©sies du Concile Vatican II est disponible : lacontrerevolution.files.wordpress.com/
/hc3a9rc3a9sies-

Je conseille à ceux qui le peuvent de lire le texte du Concile pour voir qu'il n'en est rien... Le texte du Concile est souvent complÚtement déformé, lui faisant dire ce qu'il ne dit pas, pour l'accuser d'hérésie, ce qui semble pratique courante dans les milieux sédévacantistes.
Ludovic Denim
Le moderniste vient pour défendre les hérésies... comme d'habitude.
Sylvanus
@Ludovic Denim Merci de votre message et de vos nouvelles accusations.
1° - En quoi je serais moderniste, au sens théologique ou philosophique du terme ?
2° - Quelles hérésies je professerais ?
Nous avons eu il y a quelques mois un échange sur une soit disant "hérésie" du Concile Vatican II, vous prétendiez que Lumen gentium aurait créé un huitiÚme sacrement, ce qui serait une hérésie. Il 
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@Ludovic Denim Merci de votre message et de vos nouvelles accusations.
1° - En quoi je serais moderniste, au sens théologique ou philosophique du terme ?
2° - Quelles hérésies je professerais ?
Nous avons eu il y a quelques mois un échange sur une soit disant "hérésie" du Concile Vatican II, vous prétendiez que Lumen gentium aurait créé un huitiÚme sacrement, ce qui serait une hérésie. Il suffit de lire le texte pour voir que LG ne prétend pas créeer un huitiÚme sacrement... C'est vrai qu'il faut savoir lire ! Bonne journée. Sylvanus
Titiavemaria
Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV

DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat

La charge apostolique, à Nous confiée par Dieu malgré 
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV


DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat


La charge apostolique, Ă  Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă  Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă  notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă  enseigner l'erreur.

§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.

D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă  la perdition et Ă  la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă  saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă  des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă  un mercenaire.

§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.

Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă  perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă  tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă  ceux qui, Ă  l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.

Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ÉvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.

§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă  la perdition et Ă  l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur autoritĂ©, ou soumis Ă  eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă  perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă  ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă  les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă  eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.

Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă  de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă  aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă  la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă  moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă  une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.

Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.

§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă  gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă  l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă  des personnes aptes Ă  diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ  devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă  Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă  Nous et au Pontife romain susdit.

§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ  encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.

De plus, il sera inapte Ă  tester, Ă  hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă  son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement accepté ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.

De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă  la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.

§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ÉvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă  lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă  de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.

Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă  personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.

§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă  l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ  hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă  la fidĂ©litĂ© et Ă  l'obĂ©issance des futurs ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă  gouverner et Ă  administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă  cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.

§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!

Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.

§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă  la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă  la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă  rĂ©clamer ou Ă  attendre.

§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).

Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Église catholique
Ludovic Denim
@Sylvanus : crĂ©er l'ambiguitĂ© est la seule maniĂšre pour les modernistes d'exister et de prĂȘcher leurs hĂ©rĂ©sies. Vous ne dĂ©fendez que ces hĂ©rĂ©sies, vous ĂȘtes un moderniste. Je l'avais dĂ©jĂ  dĂ©montrĂ© lors de notre discussion sur Lumen Gentium et Ă  laquelle vous n'aviez pu rĂ©pondre Ă©tant donnĂ© que LG est volontairement ambigu en parlant de l'Ă©glise comme un sacrement, ce qui est une hĂ©rĂ©sie 
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@Sylvanus : crĂ©er l'ambiguitĂ© est la seule maniĂšre pour les modernistes d'exister et de prĂȘcher leurs hĂ©rĂ©sies. Vous ne dĂ©fendez que ces hĂ©rĂ©sies, vous ĂȘtes un moderniste. Je l'avais dĂ©jĂ  dĂ©montrĂ© lors de notre discussion sur Lumen Gentium et Ă  laquelle vous n'aviez pu rĂ©pondre Ă©tant donnĂ© que LG est volontairement ambigu en parlant de l'Ă©glise comme un sacrement, ce qui est une hĂ©rĂ©sie. Cette façon de parler qui pourrait ĂȘtre Ă©vitĂ©e et n'est pas Ă©vitĂ©e est donc utilisĂ©e de façon volontaire afin de semer la confusion. Vous ĂȘtes un hĂ©rĂ©tique, je prierais pour vous mais j'ai pas grand espoir Ă©tant donnĂ© les besoins que vous avez pour vous convertir...
Titiavemaria
Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans 
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Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans l’hĂ©rĂ©sie, il serait tout de suite dĂ©chu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, ƒuvres ComplĂštes. 9:232.

“Un pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement d’ĂȘtre Pape et tĂȘte de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’ĂȘtre chrĂ©tien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens PĂšres de l’Église qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Ludovic Denim
Sauf que vous n'ĂȘtes pas au courant qu'il faut un concile pour dĂ©poser le Pape et que les gens de l'Ă©glise n'ont pas l'intention d'en former un car il est bien possible qu'ils n'obtiennent pas la majoritĂ© pour le dĂ©poser comme lors de la truanderie de V2...
Titiavemaria
.. Et non j'ai dĂ©jĂ  rĂ©pondu Ă  cela aussi, il n'y a pas besoin de convoquer un concile relisez bien la bulle de Paul IV, confirmer par Bellarmine, Innocent III,saint-alphonse-de-liguori, un apostat ne peut ĂȘtre Ă  la tĂȘte de l'Ă©glise,c'est l'apostasie elle-mĂȘme, le fait d'apostasie qui fait que ,ipso-facto ,du fait de l'apostasie le pape est dĂ©chu.
BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒčPlus
.. Et non j'ai dĂ©jĂ  rĂ©pondu Ă  cela aussi, il n'y a pas besoin de convoquer un concile relisez bien la bulle de Paul IV, confirmer par Bellarmine, Innocent III,saint-alphonse-de-liguori, un apostat ne peut ĂȘtre Ă  la tĂȘte de l'Ă©glise,c'est l'apostasie elle-mĂȘme, le fait d'apostasie qui fait que ,ipso-facto ,du fait de l'apostasie le pape est dĂ©chu.

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Sylvanus
@Ludovic Denim Merci, on comprend la mĂ©thode avec laquelle vous prĂ©tendez dĂ©nicher des hĂ©rĂ©sies : transformer le texte du Concile pour lui faire dire ce qu'il ne dit pas. C'est sans arrĂȘt la mĂ©thode : dĂ©former, dĂ©former, dĂ©former. Citez moi un texte prĂ©cis du Concile qui dirait que l'Église EST un des sept sacrements. Les sacrements de l'Église sont repris dans le mĂȘme texte, mais j'imagine 
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@Ludovic Denim Merci, on comprend la mĂ©thode avec laquelle vous prĂ©tendez dĂ©nicher des hĂ©rĂ©sies : transformer le texte du Concile pour lui faire dire ce qu'il ne dit pas. C'est sans arrĂȘt la mĂ©thode : dĂ©former, dĂ©former, dĂ©former. Citez moi un texte prĂ©cis du Concile qui dirait que l'Église EST un des sept sacrements. Les sacrements de l'Église sont repris dans le mĂȘme texte, mais j'imagine que vous ne l'avez jamais lu. Votre maniĂšre de faire est un hommage rendu au Concile. Si vous trouvez une hĂ©rĂ©sie dans le Concile, citez le texte prĂ©cis, le/les Ă©lĂ©ments dogmatiques qui seraient contredis. Bonne soirĂ©e. Sylvanus
Ludovic Denim
@Sylvanus : alors il va falloir rĂ©pĂ©ter Ă  chaque fois les hĂ©rĂ©sies dĂ©jĂ  expliquĂ©es et auxquelles vous n'aviez dĂ©jĂ  pas su rĂ©pondre simplement pour que vous puissiez jouer votre comĂ©die Ă  essayer de tromper les Catholiques honnĂȘtes qui viennent sur ce site ? Bon, alors on va le faire : Lumen Gentium, 1er article : "L’Église Ă©tant, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-Ă -dire 
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@Sylvanus : alors il va falloir rĂ©pĂ©ter Ă  chaque fois les hĂ©rĂ©sies dĂ©jĂ  expliquĂ©es et auxquelles vous n'aviez dĂ©jĂ  pas su rĂ©pondre simplement pour que vous puissiez jouer votre comĂ©die Ă  essayer de tromper les Catholiques honnĂȘtes qui viennent sur ce site ? Bon, alors on va le faire : Lumen Gentium, 1er article : "L’Église Ă©tant, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c’est-Ă -dire Ă  la fois le signe et le moyen de l’union intime "
auquel on rĂ©pond tous en choeur ☕ "Non, l'Ă©glise n'est pas un sacrement, il n'y a que 7 sacrements, pas un de plus ou de moins et donc cette formulation est incorrecte et une hĂ©rĂ©sie".

Bien à vous, dans l'amour du Coeur Immaculé et Douloureux de la TrÚs Sainte Vierge Marie
Sylvanus
@Ludovic Denim Il faudrait surtout vous apprendre Ă  lire... Le mot "en quelque sorte" est important, non ? Pourquoi les pĂšres conciliaires l'ont-il employé ? L'Église n'est-elle pas un signe et un moyen ? Il n'y a pas d'hĂ©rĂ©sie ici, vous inventez n'importe quoi ! On a l'avantage de voir le niveaux des attaques d'hĂ©rĂ©tiques comme vous ! Voulez-vous que je produise les dĂ©bats qui ont donnĂ© lieu 
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@Ludovic Denim Il faudrait surtout vous apprendre Ă  lire... Le mot "en quelque sorte" est important, non ? Pourquoi les pĂšres conciliaires l'ont-il employé ? L'Église n'est-elle pas un signe et un moyen ? Il n'y a pas d'hĂ©rĂ©sie ici, vous inventez n'importe quoi ! On a l'avantage de voir le niveaux des attaques d'hĂ©rĂ©tiques comme vous ! Voulez-vous que je produise les dĂ©bats qui ont donnĂ© lieu Ă  ce texte, pour ĂŽter toute ambiguitĂ© dans votre esprit ? Bonne journĂ©e. Sylvanus
Ludovic Denim
@Sylvanus : prenez nous pour des andouilles... s’il est Ă©crit « en quelque sorte », c’est bien pour dire que l’église serait comme un 8eme sacrement. Sinon pourquoi Ă©crire « en quelque sorte » ? Justement pour crĂ©er l’ambiguĂŻtĂ© et celle-ci est tout Ă  fait hĂ©rĂ©tique. Dans l’église catholique, on ne dit pas les choses avec ambiguĂŻtĂ©, on n’embrouille pas les fidĂšles et un dogme est un dogme 
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@Sylvanus : prenez nous pour des andouilles... s’il est Ă©crit « en quelque sorte », c’est bien pour dire que l’église serait comme un 8eme sacrement. Sinon pourquoi Ă©crire « en quelque sorte » ? Justement pour crĂ©er l’ambiguĂŻtĂ© et celle-ci est tout Ă  fait hĂ©rĂ©tique. Dans l’église catholique, on ne dit pas les choses avec ambiguĂŻtĂ©, on n’embrouille pas les fidĂšles et un dogme est un dogme de foi. Ceux qui se sont amusĂ©s Ă  Ă©crire ce texte de toute façon ont fait du tort avant tout surtout Ă  eux-mĂȘmes mais ils Ă©taient hĂ©rĂ©tiques comme vous l’ĂȘtes et des loups dĂ©guisĂ©s en brebis. Aussi, ce que vous dites n’est guĂšre important puisqu’un jour prochain viendra oĂč ce concile sera purement et simplement rejetĂ© dans le nĂ©ant comme cela est deja arrive dans l’histoire avec le Pape Saint GrĂ©goire le Grand si mon souvenir est bon. J’ai deja citĂ© le canoniste Hesse qui a dĂ©montĂ© toutes ces hĂ©rĂ©sies de Lumen Gentium. L’abbĂ© Matthias Gautron les a Ă©galement rappelĂ© dans son livre « le catĂ©chisme catholique de la crise dans l’église » imprime dans de nombreuses langues. Il n’y a rien de bon dans Vatican 2 qui n’est en rien dogmatique et qu’on au contraire nie tous les dogmes dont l’essentiel Ă©tant que nul ne peut se sauver hors de l’église catholique. Un jour viendra oĂč Jean 23, Paul 6 et Jean-Paul 2 seront dĂ©clarĂ©s anti-papes et oĂč il y aura grande joie aux 4 coins de la planĂšte pour la dĂ©faite de cette imposture. Vous avez encore le temps de vous convertir pour vous sauver et implorer le pardon au maĂźtre Notre Seigneur Jesus Christ. Dans l’amour du CƓur Douloureux et ImmaculĂ© de Marie,
Psaume 62
@Ludovic Denim a Ă©crit : Il n’y a rien de bon dans Vatican 2 qui n’est en rien dogmatique et qu’on au contraire nie tous les dogmes dont l’essentiel Ă©tant que nul ne peut se sauver hors de l’église catholique
Outre le fait que vous dites n’importe quoi quant Ă  l’autoritĂ© de ce Concile au regard de la Foi catholique ( Lire Ă  ce sujet cet article : www.lesalonbeige.fr/les-degres-daut
 ), vous 
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@Ludovic Denim a Ă©crit : Il n’y a rien de bon dans Vatican 2 qui n’est en rien dogmatique et qu’on au contraire nie tous les dogmes dont l’essentiel Ă©tant que nul ne peut se sauver hors de l’église catholique

Outre le fait que vous dites n’importe quoi quant Ă  l’autoritĂ© de ce Concile au regard de la Foi catholique ( Lire Ă  ce sujet cet article : www.lesalonbeige.fr/les-degres-daut
 ), vous calomniez ce faisant le saint magistĂšre du concile Vatican II.

Citation de Lumen Gentium (constitution dogmatique du concile Vatican II) :

« 14. Les fidÚles catholiques

C’est vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, il enseigne que cette Église en marche sur la terre est nĂ©cessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est mĂ©diateur et voie de salut : or, il nous devient prĂ©sent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressĂ©ment la nĂ©cessitĂ© de la foi et du baptĂȘme (cf. Mc 16, 16 ; Jn 3, 5), c’est la nĂ©cessitĂ© de l’Église elle-mĂȘme, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptĂȘme, qu’il nous a confirmĂ©e en mĂȘme temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persĂ©vĂ©rer, alors qu’ils la sauraient fondĂ©e de Dieu par JĂ©sus Christ comme nĂ©cessaire, ceux-lĂ  ne pourraient pas ĂȘtre sauvĂ©s.
»

CQFD.

Post-scriptum : Quand on Ă©crit « en quelque sorte » c’est pour signifier que notre allĂ©gation n’est valable que par analogie et non strictement parlant. Il faut apprendre Ă  lire et Ă  respecter scrupuleusement le sens des textes au lieu de leur faire dire ce que l’on dĂ©sire, au grĂ© de jugements tĂ©mĂ©raires et de procĂšs d’intention.

Soyez bĂ©ni dans l’amour salvifique du Christ
Ludovic Denim
@lalouangedemeslĂšvres: vous pouvez me citer un obscur prĂ©lat dont l'immense majoritĂ© des Catholiques ignorent le nom et ça n'en fait pas une vĂ©ritĂ©... 😁
Vatican 2, tout le monde sait que c'est une bouffonnerie et que ça finira dans les toilettes de l'histoire en essayant d'ĂȘtre poli. MĂȘme les journalistes du Guardian sont forcĂ©s de l'admettre : "It sounds for all the world like that most 
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@lalouangedemeslĂšvres: vous pouvez me citer un obscur prĂ©lat dont l'immense majoritĂ© des Catholiques ignorent le nom et ça n'en fait pas une vĂ©ritĂ©... 😁

Vatican 2, tout le monde sait que c'est une bouffonnerie et que ça finira dans les toilettes de l'histoire en essayant d'ĂȘtre poli. MĂȘme les journalistes du Guardian sont forcĂ©s de l'admettre : "It sounds for all the world like that most unfortunate and embarrassing of Pope Pius IX's public statements, the Syllabus of Errors of 1864, which famously culminated in the proposition that it was wrong to believe that the pope "can and ought to reconcile himself with progress, liberalism and modern civilisation".

What it does mean is that the pope has put himself at the head of the small-earthquake-in-Chile-not-many-dead view of Vatican II? This is entirely to be expected. Neither he nor his predecessor John Paul II liked the direction which Vatican II took, though a veritable industry of official Catholic historiography has assiduously promoted the view that they were all for it and its results. The reality is that soon after the Council, leading Catholic theologians like Hans KĂŒng, www.telegraph.co.uk/
/Father-Edward-S
, Karl Rahner and Yves Congar (whose now published journals do not reveal great enthusiasm for the future Pope John Paul II), complained that the Roman curia was putting brakes on reforms envisioned by Vatican II. That process much accelerated under John Paul. He worked with the curia consistently to police reforming theologians, dictated agendas for episcopal synods, and refused to allow bishops to discuss such matters as compulsory clerical celibacy. KĂŒng was one of the theologians disciplined in his second year as pope. John Paul made it known that he did not like communion received in the hand, refused to laicise priests (as his predecessor had done) and marginalised local bishops by his actions on his frequent worldwide journeys. He also commissioned a Catholic catechism, which neither the council nor its convenor Pope John XXIII had wanted, and revised the code of canon law (likewise not wanted at the council). The theology expressed in both documents goes in a very different direction to Vatican II. One crucial principle so prominent in the council's thinking, "collegiality" in making decisions on the future of the church, has been set aside during both John Paul II's and Benedict's pontificates."

www.theguardian.com/
/pope-benedict-v


Je vous laisse utiliser un site de traduction en ligne si vous ne comprenez pas l'Anglais, et il a été démontré par Matthias Gaudron dans son "catéchisme catholique de la crise de l'église" comme par le PÚre Hesse, Canoniste auprÚs du Cardinal Stickler, que rien de V2 n'est dogmatique et que c'est une usurpation du terme.

Que Dieu vous bénisse mon frÚre en Christ et qu'Il dissipe la tiédeur de votre coeur envers la Tradition pour vous permettre de vous repentir et vous sauver.
Titiavemaria
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 - Paul IV
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 - Paul IV

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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV


DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat


La charge apostolique, Ă  Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă  Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă  notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă  enseigner l'erreur.

§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.

D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă  la perdition et Ă  la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă  saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă  des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă  un mercenaire.

§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.

Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă  perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă  tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă  ceux qui, Ă  l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.

Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ÉvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.

§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă  la perdition et Ă  l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur autoritĂ©, ou soumis Ă  eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă  perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă  ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă  les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă  eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.

Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă  de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă  aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă  la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă  moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă  une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.

Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.

§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă  gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă  l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă  des personnes aptes Ă  diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ  devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă  Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă  Nous et au Pontife romain susdit.

§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ  encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.

De plus, il sera inapte Ă  tester, Ă  hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă  son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement accepté ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.

De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă  la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.

§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ÉvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă  lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă  de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.

Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă  personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.

§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă  l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ  hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă  la fidĂ©litĂ© et Ă  l'obĂ©issance des futurs ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă  gouverner et Ă  administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă  cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.

§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!

Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit. Ni

§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă  la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă  la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă  rĂ©clamer ou Ă  attendre.

§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).

Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Église catholique

LE SEIGNEUR EST MON AUXILIAIRE.
⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜⚜
Titiavemaria
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DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat

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DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat


La charge apostolique, Ă  Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă  Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă  notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă  enseigner l'erreur.

§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.

D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă  la perdition et Ă  la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă  saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă  des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă  un mercenaire.

§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.

Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă  perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă  tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă  ceux qui, Ă  l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.

Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ÉvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.

§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă  la perdition et Ă  l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur autoritĂ©, ou soumis Ă  eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă  perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă  ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă  les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă  eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.

Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă  de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă  aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă  la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă  moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă  une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.

Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.

§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă  gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă  l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă  des personnes aptes Ă  diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ  devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă  Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă  Nous et au Pontife romain susdit.

§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ  encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.

De plus, il sera inapte Ă  tester, Ă  hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă  son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement accepté ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.

De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă  la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.

§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ÉvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă  lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă  de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.

Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă  personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.

§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă  l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ  hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă  la fidĂ©litĂ© et Ă  l'obĂ©issance des futurs ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă  gouverner et Ă  administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă  cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.

§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!

Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.

§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă  la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă  la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă  rĂ©clamer ou Ă  attendre.

§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).

Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Église catholique

LE SEIGNEUR EST MON AUXILIAIRE.
Titiavemaria
Sylvanus, non ce que vous dites est faux j'ai donné le texte des 202 hérésies dans le descriptif de ma vidéo, et sur ma vidéo j'ai repris le texte tel que il n'y a donc aucune déformation de ma part.
comme le dit l'apostat BenoĂźt XVI Vatican II c'est un anti syllabus c'est contraire Ă  18 siĂšcle de catholicisme et de foi.
Jésus n'a pas fondé le sédévacantisme mais la religion catholique,par 
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Sylvanus, non ce que vous dites est faux j'ai donné le texte des 202 hérésies dans le descriptif de ma vidéo, et sur ma vidéo j'ai repris le texte tel que il n'y a donc aucune déformation de ma part.

comme le dit l'apostat BenoĂźt XVI Vatican II c'est un anti syllabus c'est contraire Ă  18 siĂšcle de catholicisme et de foi.

JĂ©sus n'a pas fondĂ© le sĂ©dĂ©vacantisme mais la religion catholique,par contre le sĂ©dĂ©vacantisme est une prise de conscience que l'on doit faire Ă  un moment donnĂ© mais il ne faut pas s'arrĂȘter là !

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč
Sylvanus
@Titiavemaria Bonjour. J'ai mal compris votre message. Je ne vous ai pas accusé de mensonge, ni de déformation. J'ai mis le texte en ligne des soit disant 202 hérésies du Concile Vatican II (auxquelles il serait facile - mais long - de répondre), car le lien que vous donniez était sur "google drive" nécessitait de s'identifier sur google.
J'en profite pour appeler des volontaires, si ils le 
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@Titiavemaria Bonjour. J'ai mal compris votre message. Je ne vous ai pas accusé de mensonge, ni de déformation. J'ai mis le texte en ligne des soit disant 202 hérésies du Concile Vatican II (auxquelles il serait facile - mais long - de répondre), car le lien que vous donniez était sur "google drive" nécessitait de s'identifier sur google.

J'en profite pour appeler des volontaires, si ils le souhaitent, de faire un petit groupe qui répondrait à chacune de ses accusations fallacieuses. Contactez moi dans ce cas par MP. Bonne journée. Sylvanus
Titiavemaria
Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV

DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat

La charge apostolique, à Nous confiée par Dieu malgré 
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV


DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat


La charge apostolique, Ă  Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă  Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă  notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă  enseigner l'erreur.

§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.

D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă  la perdition et Ă  la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă  saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă  des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă  un mercenaire.

§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.

Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă  perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă  tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă  ceux qui, Ă  l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.

Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ÉvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.

§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă  la perdition et Ă  l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă  leur soin et Ă  leur autoritĂ©, ou soumis Ă  eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă  perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă  ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă  les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă  eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.

Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă  de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă  aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă  la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă  moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă  une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.

Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.

§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă  gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă  l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă  des personnes aptes Ă  diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ  devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă  Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă  Nous et au Pontife romain susdit.

§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ  encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.

De plus, il sera inapte Ă  tester, Ă  hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă  son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement accepté ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.

De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă  la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.

§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ÉvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă  lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă  de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.

Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă  personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.

§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă  l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ  hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă  la fidĂ©litĂ© et Ă  l'obĂ©issance des futurs ÉvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă  gouverner et Ă  administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă  cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.

§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă  de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!

Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.

§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă  la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă  la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă  rĂ©clamer ou Ă  attendre.

§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.

Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).

Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Église catholique
Titiavemaria
Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans 
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Pape: Innocent lll– Sermon 4 – L’hĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas d’un refus obstinĂ© ou d’un doute concernant ce que l’on sait ĂȘtre d’enseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que l’on soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si c’était le cas d’un pape, il cesserait d’ĂȘtre pape. “Si jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans l’hĂ©rĂ©sie, il serait tout de suite dĂ©chu du pontificat.” – St. Alphonse de Liguori, ƒuvres ComplĂštes. 9:232.

“Un pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement d’ĂȘtre Pape et tĂȘte de l’Église tout comme il cesse automatiquement d’ĂȘtre chrĂ©tien et membre de l’Église, il peut donc subir jugement et peine de la part de l’Église. Tel est l’enseignement de tous les anciens PĂšres de l’Église qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridiction”. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.

BĂ©nĂ©diction titi ave Maria đŸŒčđŸŒčđŸŒč