LE CONCILE DE VATICAN II, QU'EST-CE QUE C'ESTÂ ? ![đ](/emoji/f09f958a)
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JĂSUS A FONDĂ LA SAINTE ĂGLISE CATHOLIQUE SUR SAINT PIERRE DE ROME.... MATTHIEU 16-18 ''TU ES PIERRE ET SUR CETTE PIERRE JE BĂTIRAI MON ĂGLISE ET âŠPlus
1) ici vous avez répertorié,Les 202 hérésies de Vatican 2 condamnées dogmatiquement, dérouler un peu le document, arriver au tableau, d'abord vous avez les hérésies de Vatican 2 et ensuite la condamnation Dogmatique Papale qui correspond. google.com/ServiceLogin?service=wise&passive=1209600&continue
2)Texte de Vatican II,202 hĂ©rĂ©sies condamnĂ©es Dogmatiquement plus particuliĂšrement accĂšs par rapport aux lefebvristes traditionalistes, et Ă tout ce qui est issu de la FraternitĂ© sacerdotale Saint-Pie X,FSSPX, document trĂšs dĂ©taillĂ©. google.com/âŠgWGQbD_fnbDNkd1ZaeWFKc2RqTmpKZkczTUdYOHNMMG44/view
Bilan et SOLUTION youtu.be/VDKAB61w5OE
Titiavemaria et 1 autre utilisateur citent cette publication
Titiavemaria
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Ă ce jour il y a 18 apparitions qui sont reconnus, le problĂšme de Akita c'est que l'apparition a eu lieu en 1973,Ă partir de 1965 c'est l'apostasie au Vatican ce n'est plus l'Ăglise catholique, mais la synagogue de Satan, ils ne sont donc plus habilitĂ© Ă juger quoi que ce soit en matiĂšre de apparitions mariales.
Pour Fatima il faut savoir ceci aussi il a Ă©tĂ© reconnu qu'il y a bien eu une apparition âŠPlus
Pour Fatima il faut savoir ceci aussi il a Ă©tĂ© reconnu qu'il y a bien eu une apparition mais l'Ăglise n'a pas dit de qui ?
personnellement mais c'est juste mon avis je pense que la chute du soleil c'est la chute de lucifer sur la terre,c'est donc une apparition de lucifer et il y a eu le combat avec la Sainte Vierge, donc c'est l'apparition des deux, mais c'est juste mon avis personnel je le prĂ©cise.... Ăa n'a aucune valeur d'Ă©glise.
Bénédiction titi ave Maria
Titiavemaria
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Thierry 73, c'est ta date de naissance c'est ça tu es nĂ© le mĂȘme jour ?que Akita
Moi aussi m'appelle Thierry ![đ](/emoji/f09f9881)
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BĂ©nĂ©diction titi ave Maria ![đč](/emoji/f09f8cb9)
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Moi aussi m'appelle Thierry
Bénédiction titi ave Maria
Titiavemaria
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Pape: Innocent lllâ Sermon 4 â LâhĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas dâun refus obstinĂ© ou dâun doute concernant ce que lâon sait ĂȘtre dâenseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que lâon soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si câĂ©tait le cas dâun pape, il cesserait dâĂȘtre pape. âSi jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans âŠPlus
âUn pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement dâĂȘtre Pape et tĂȘte de lâĂglise tout comme il cesse automatiquement dâĂȘtre chrĂ©tien et membre de lâĂglise, il peut donc subir jugement et peine de la part de lâĂglise. Tel est lâenseignement de tous les anciens PĂšres de lâĂglise qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridictionâ. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.
Bénédiction titi ave Maria
Titiavemaria
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© âŠPlus
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă enseigner l'erreur.
§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.
D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă la perdition et Ă la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă un mercenaire.
§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.
Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă ceux qui, Ă l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.
Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ĂvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.
§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă la perdition et Ă l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur autoritĂ©, ou soumis Ă eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.
Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.
Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.
§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă des personnes aptes Ă diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă Nous et au Pontife romain susdit.
§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.
De plus, il sera inapte Ă tester, Ă hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement acceptĂ©Â ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.
De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.
§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ĂvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.
§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă la fidĂ©litĂ© et Ă l'obĂ©issance des futurs ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă gouverner et Ă administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.
§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!
Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.
§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă rĂ©clamer ou Ă attendre.
§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).
Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Ăglise catholique
Spina Christi 2
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La louange de mes lĂšvres
"Inutile pour moi de répondre..."
Inutile en effet, Ă bout d'"arguments" que tu es...
"Exhorter au plan naturel Ă construire un monde plus fraternel"
Le monde ne sera réellement fraternel que quand les hommes seront frÚres dans le Christ.
PlutĂŽt que d'exhorter Ă construire ton utopie impossible, plutĂŽt exhorter Ă faire grandir l'Edifice saint du Corps Mystique du Christ. âŠPlus
"Inutile pour moi de répondre..."
Inutile en effet, Ă bout d'"arguments" que tu es...
"Exhorter au plan naturel Ă construire un monde plus fraternel"
Le monde ne sera réellement fraternel que quand les hommes seront frÚres dans le Christ.
PlutĂŽt que d'exhorter Ă construire ton utopie impossible, plutĂŽt exhorter Ă faire grandir l'Edifice saint du Corps Mystique du Christ.
Si la cohabitation entre chrétienté et peuples de cultes antichrist devait se faire en mode bisounours cela se saurait depuis longtemps.
Ta position est donc hĂ©rĂ©tique et nouvelle qui se calque bĂȘtement sur celle de Jean XXIII et des faux humanistes.
"encourager les progrÚs humains au plan matériel et social"
Si par "progrĂšs humain" tu entends le divorce, la contraception, l'avortement, le mariage des homosexuels et l'union civile unisexe, eh ben...
"respecter le bien et le vrai contenus dans les autres traditions religieuses"
Le Seigneur n'a rien demandĂ© de tout cela, mais de faire des nations des disciples -y compris les Juifs dont l'Ecriture tĂ©moigne qu'ils ont eux aussi Ă ĂȘtre convertis- de les baptiser au Nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit et de leur enseigner Ă observer tout ce qu'Il nous a prescrit.
"respecter le cheminement spirituel de croyants sincĂšres"
sans leur enseigner la Parole du Dieu fait homme est inutile, vain, tiĂšde et lĂąche.
« Le culte de lâhomme » dont sâest rĂ©clamĂ© saint Paul VI est insĂ©parable dans son esprit de lâadoration du Christ JĂ©sus"
Tu n'en sais rien.
Et mĂȘme si ! Dieu a t-il demandĂ© un Culte Ă l'homme dont la dignitĂ© a disparu depuis sa chute ou Ă Lui-mĂȘme, notre PĂšre et CrĂ©ateur ?
Toutes tes réponses sont autant d'aveu à ton appartenance à la mouvance progressiste schismatique hérétique.
Titiavemaria
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© âŠPlus
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă enseigner l'erreur.
§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.
D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă la perdition et Ă la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă un mercenaire.
§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.
Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă ceux qui, Ă l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.
Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ĂvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.
§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă la perdition et Ă l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur autoritĂ©, ou soumis Ă eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.
Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.
Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.
§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă des personnes aptes Ă diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă Nous et au Pontife romain susdit.
§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.
De plus, il sera inapte Ă tester, Ă hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement acceptĂ©Â ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.
De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.
§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ĂvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.
§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă la fidĂ©litĂ© et Ă l'obĂ©issance des futurs ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă gouverner et Ă administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.
§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!
Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.
§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă rĂ©clamer ou Ă attendre.
§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).
Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Ăglise catholique
Titiavemaria
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Pape: Innocent lllâ Sermon 4 â LâhĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas dâun refus obstinĂ© ou dâun doute concernant ce que lâon sait ĂȘtre dâenseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que lâon soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si câĂ©tait le cas dâun pape, il cesserait dâĂȘtre pape. âSi jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans âŠPlus
âUn pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement dâĂȘtre Pape et tĂȘte de lâĂglise tout comme il cesse automatiquement dâĂȘtre chrĂ©tien et membre de lâĂglise, il peut donc subir jugement et peine de la part de lâĂglise. Tel est lâenseignement de tous les anciens PĂšres de lâĂglise qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridictionâ. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.
Bénédiction titi ave Maria
Spina Christi 2
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La louange de mes lĂšvres
"Câest vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Ăcriture et sur la Tradition, ..."
Ah ben ça alors ... ???? Mais flute doudou dis-donc ! Quel argument !!!!!!!!
Qui aurait pu penser un instant que le concile V2 se soit prĂ©sentĂ© comme "appuyĂ© sur des dogmes maçonniques, l'oeuvre d'un juif antichrist, les âŠPlus
"Câest vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Ăcriture et sur la Tradition, ..."
Ah ben ça alors ... ???? Mais flute doudou dis-donc ! Quel argument !!!!!!!!
Qui aurait pu penser un instant que le concile V2 se soit présenté comme "appuyé sur des dogmes maçonniques, l'oeuvre d'un juif antichrist, les conseils d'un marrane homosexuel dépravé, les attentes de pasteurs hérétiques et sur les thÚses de progressistes autrefois bannis de l'Eglise" ????
Spina Christi 2
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La louange de mes lĂšvres
"Exhorter au plan naturel Ă construire un monde plus fraternel"
Le monde ne sera réellement fraternel que quand les hommes seront frÚres dans le Christ.
PlutĂŽt que d'exhorter Ă construire une utopie impossible, plutĂŽt exhorter Ă faire grandir l'Edifice saint du Corps Mystique du Christ.
Si la cohabitation entre chrĂ©tientĂ© et peuples de cultes antichrist devait se faire âŠPlus
"Exhorter au plan naturel Ă construire un monde plus fraternel"
Le monde ne sera réellement fraternel que quand les hommes seront frÚres dans le Christ.
PlutĂŽt que d'exhorter Ă construire une utopie impossible, plutĂŽt exhorter Ă faire grandir l'Edifice saint du Corps Mystique du Christ.
Si la cohabitation entre chrétienté et peuples de cultes antichrist devait se faire en mode bisounours cela se saurait depuis longtemps.
Ta position est donc hĂ©rĂ©tique et nouvelle qui se calque bĂȘtement sur celle de Jean XXIII et des faux humanistes.
"encourager les progrÚs humains au plan matériel et social"
Si par "progrĂšs humain" tu entends le divorce, la contraception, l'avortement, le mariage des homosexuels et l'union civile unisexe, eh ben...
"respecter le bien et le vrai contenus dans les autres traditions religieuses"
Le Seigneur n'a rien demandĂ© de tout cela, mais de faire des nations des disciples -y compris les Juifs dont l'Ecriture tĂ©moigne qu'ils ont eux aussi Ă ĂȘtre convertis- de les baptiser au Nom du PĂšre, du Fils et du Saint-Esprit et de leur enseigner Ă observer tout ce qu'Il nous a prescrit.
"respecter le cheminement spirituel de croyants sincĂšres"
sans leur enseigner la Parole du Dieu fait homme est inutile, vain, tiĂšde et lĂąche.
« Le culte de lâhomme » dont sâest rĂ©clamĂ© saint Paul VI est insĂ©parable dans son esprit de lâadoration du Christ JĂ©sus"
Tu n'en sais rien.
Et mĂȘme si ! Dieu a t-il demandĂ© un Culte Ă l'homme dont la dignitĂ© a disparu depuis sa chute ou Ă Lui-mĂȘme, notre PĂšre et CrĂ©ateur ?
Toutes tes réponses sont autant d'aveu à ton appartenance à la mouvance progressiste schismatique hérétique.
La vipĂšre « Spina Christi 2 », pour faire diversion et Ă dĂ©faut de rĂ©futation sĂ©rieuse, radote et martĂšle encore ses jugements schismatiques Ă l'emporte-piĂšce ainsi que ses calomnies personnelles aussi effrontĂ©es quâimpĂ©nitentes et pathologiques. Comme je lâai dĂ©montrĂ© plusieurs fois, je nâai jamais confessĂ© avoir en haine le traditionalisme tout court, mais avoir en haine le traditionalisme âŠPlus
Quant au hors sujet quâest mon opinion de tolĂ©rance envers une loi reconnaissant une forme dâunion civile unisexe aux droits restreints (notamment quant Ă lâadoption dâenfants) qui permet au moins pour un temps dâĂ©viter une union civile unisexe accordant les mĂȘme droits quâaux unions naturelles, quand ce type de mal nâest plus Ă©vitable dans un contexte dĂ©mocratique trĂšs dĂ©favorable, elle est conforme Ă la doctrine catholique traditionnelle selon laquelle « le mal ne peut pas avoir de droit, et ne pas lâempĂȘcher ne peut se justifier que dans le cadre du volontaire Ă double effet, par la poursuite dâun bien plus grand ou lâempĂȘchement dâun mal plus grand » (pĂšre Basile Valuet, osb). Spina Christi a dâailleurs dĂ©formĂ© mensongĂšrement plusieurs fois ma position afin de tenter de me faire passer pour un lgbtiste.
Exhorter au plan naturel Ă construire un monde plus fraternel, encourager les progrĂšs humains au plan matĂ©riel et social, respecter le bien et le vrai contenus dans les autres traditions religieuses, respecter le cheminement spirituel de croyants sincĂšres, est catholique et nâest en rien en soi incompatible avec la perspective omniprĂ©sente du Royaume de Dieu et avec l'Ă©vangĂ©lisation. « Le culte âŠPlus
« D'innombrables recherches et investigations de pionniers, accomplies en esprit de sacrifice, de dévouement et d'amour par les missionnaires de tous les temps, se sont proposées de faciliter l'intime compréhension et le respect des civilisations les plus variées et d'en rendre les valeurs spirituelles fécondes pour une vivante et vivifiante prédication de l'Evangile du Christ. Tout ce qui, dans ces usages et coutumes, n'est pas indissolublement lié à des erreurs religieuses sera toujours examiné avec bienveillance, et, quand ce sera possible, protégé et encouragé. » (Pie XII, Summi pontificatus, 1939)
« LâĂglise [âŠ] nâest liĂ©e Ă aucune culture particuliĂšre, elle est chez elle avec tous ceux qui respectent les commandements de Dieu. Ce qui est en harmonie avec la nature donnĂ©e par Dieu, ce qui est bon et simplement humain, lâĂglise le permet, lâencourage, lâennoblit et le sanctifie. [âŠ] DĂ©montrez que tout ce qui peut ĂȘtre juste et bon dans dâautres religions trouve sa signification plus profonde et son achĂšvement parfait dans le Christ [âŠ]. » (Pie XII le 31 dĂ©cembre 1952 , Message pour le centenaire de St Thomas d'Aquin)
« Soyez des tĂ©moins de JĂ©sus Christ. Faites clairement comprendre que ce qui peut ĂȘtre vrai et bon dans les autres religions trouve sa signification profonde et sa complĂ©mentaritĂ© parfaite dans le Christ; tandis que la foi catholique rĂ©vĂšle une connaissance de la vĂ©ritĂ© divine et le pouvoir de sauver, de sanctifier et d'unir l'homme Ă Dieu, ce qui la rend infiniment supĂ©rieure. » (Pie XII, Message radio du 31 dĂ©cembre 1952)
« Par ailleurs, les théologiens et les philosophes catholiques, auxquels incombe la lourde charge de défendre la vérité divine et humaine et de l'inculquer à toutes les ùmes, n'ont pas le droit d'ignorer ni de négliger les systÚmes qui s'écartent plus ou moins de la droite voie. Bien plus, il leur faut les connaßtre à fond, d'abord parce qu'on ne peut guérir que les maux que l'on connaßt bien, puis parce que dans les systÚmes erronés peut se cacher quelque lueur de vérité, et parce qu'enfin ces erreurs poussent l'esprit à scruter avec plus de soin et à apprécier mieux telle ou telle vérité philosophique et théologique.» (Pie XII, Humani Generis, 1950)
« En fait de vĂ©ritĂ©s, il (Mahomet) n'en a avancĂ© que de faciles Ă saisir par n'importe quel esprit mĂ©diocrement ouvert. Par contre, il a entremĂȘlĂ© les vĂ©ritĂ©s de son enseignementde beaucoup de fables et de doctrines des plus fausses. Il n'a pas apportĂ© de preuves surnaturelles, les seules Ă tĂ©moigner comme il convient en faveur de l'inspiration divine, quand une oeuvre visible qui ne peut ĂȘtre que l'oeuvre de Dieu prouve que le docteur de vĂ©ritĂ© est invisiblement inspirĂ©. » (St Thomas dâAquin)
Conclusion : Il ne sâest jamais agi, bien entendu, pour le magistĂšre de lâĂglise de respecter lâerreur en soi mais de respecter ce qui dans les religions erronĂ©es « apporte un rayon de la vĂ©ritĂ© qui illumine tous les hommes », de respecter ce qui en elles peut empĂȘcher les sociĂ©tĂ©s humaines de sombrer dans lâimpiĂ©tĂ© radicale et ouverte, de respecter le cheminement religieux de croyants qui bien quâignorants ou/et induits en erreur pratiquent la vertu naturelle de religion et qui au fond dâeux-mĂȘmes peuvent avoir soif du salut en JĂ©sus-Christ.
Citons sur ce sujet ces paroles de la Constitution dogmatique Lumen Gentium du saint Concile Vatican IIÂ :
14. Les fidĂšles catholiques
Câest vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Ăcriture et sur la Tradition, il enseigne que cette Ăglise en marche sur la terre est nĂ©cessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est mĂ©diateur et âŠPlus
14. Les fidĂšles catholiques
Câest vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Ăcriture et sur la Tradition, il enseigne que cette Ăglise en marche sur la terre est nĂ©cessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est mĂ©diateur et voie de salut : or, il nous devient prĂ©sent en son Corps qui est lâĂglise ; et en nous enseignant expressĂ©ment la nĂ©cessitĂ© de la foi et du baptĂȘme (cf. Mc 16, 16 ; Jn 3, 5), câest la nĂ©cessitĂ© de lâĂglise elle-mĂȘme, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptĂȘme, quâil nous a confirmĂ©e en mĂȘme temps. Câest pourquoi ceux qui refuseraient soit dâentrer dans lâĂglise catholique, soit dây persĂ©vĂ©rer, alors quâils la sauraient fondĂ©e de Dieu par JĂ©sus Christ comme nĂ©cessaire, ceux-lĂ ne pourraient pas ĂȘtre sauvĂ©s.
Sont incorporĂ©s pleinement Ă la sociĂ©tĂ© quâest lâĂglise ceux qui, ayant lâEsprit du Christ, acceptent intĂ©gralement son organisation et les moyens de salut qui lui ont Ă©tĂ© donnĂ©s, et qui, en outre, grĂące aux liens constituĂ©s par la profession de foi, les sacrements, le gouvernement ecclĂ©siastique et la communion, sont unis, dans lâensemble visible de lâĂglise, avec le Christ qui la dirige par le Souverain Pontife et les Ă©vĂȘques. Lâincorporation Ă lâĂglise, cependant, nâassurerait pas le salut pour celui qui, faute de persĂ©vĂ©rer dans la charitĂ©, reste bien « de corps » au sein de lâĂglise, mais pas « de cĆur» [26]. Tous les fils de lâĂglise doivent dâailleurs se souvenir que la grandeur de leur condition doit ĂȘtre rapportĂ©e non Ă leurs mĂ©rites, mais Ă une grĂące particuliĂšre du Christ ; sâils nây correspondent pas par la pensĂ©e, la parole et lâaction, ce nâest pas le salut quâelle leur vaudra, mais un plus sĂ©vĂšre jugement [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ].
Quant aux catĂ©chumĂšnes qui, sous lâaction de lâEsprit Saint demandent par un acte explicite de leur volontĂ© Ă ĂȘtre incorporĂ©s Ă lâĂglise, par le fait mĂȘme de ce vĆu, ils lui sont unis, et lâĂglise, maternelle, les enveloppe dĂ©jĂ dans son amour en prenant soin dâeux.
15. Les liens de lâĂglise avec les chrĂ©tiens non catholiques
Avec ceux qui, Ă©tant baptisĂ©s, portent le beau nom de chrĂ©tiens sans professer pourtant intĂ©gralement la foi ou sans garder lâunitĂ© de la communion sous le Successeur de Pierre, lâĂglise se sait unie pour de multiples raisons [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ]. Il en est beaucoup, en effet, qui tiennent la Sainte Ăcriture pour leur rĂšgle de foi et de vie, manifestent un zĂšle religieux sincĂšre, croient de tout leur cĆur au Dieu PĂšre tout-puissant et au Christ Fils de Dieu et Sauveur [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ], sont marquĂ©s par le baptĂȘme qui les unit au Christ, et mĂȘme reconnaissent et reçoivent dâautres sacrements dans leurs propres Ăglises ou dans leurs communautĂ©s ecclĂ©siales. Plusieurs dâentre eux jouissent mĂȘme de lâĂ©piscopat, cĂ©lĂšbrent la sainte Eucharistie et entourent de leur piĂ©tĂ© la Vierge MĂšre de Dieu [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ]. Ă cela sâajoute la communion dans la priĂšre et dans les autres bienfaits spirituels, bien mieux, une vĂ©ritable union dans lâEsprit Saint, qui, par ses dons et ses grĂąces, opĂšre en eux aussi son action sanctifiante et dont la force a permis Ă certains dâentre eux dâaller jusquâĂ verser leur sang. Ainsi, lâEsprit suscite en tous les disciples du Christ le dĂ©sir et les initiatives qui tendent Ă lâunion pacifique de tous, suivant la maniĂšre que le Christ a voulue, en un troupeau unique sous lâunique Pasteur [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ]. Ă cette fin, lâĂglise notre MĂšre ne cesse de prier, dâespĂ©rer et dâagir, exhortant ses fils Ă se purifier et Ă se renouveler pour que, sur le visage de lâĂglise, le signe du Christ brille avec plus de clartĂ©.
16. Les non-chrétiens
Enfin, pour ceux qui nâont pas encore reçu lâĂvangile, sous des formes diverses, eux aussi sont ordonnĂ©s au Peuple de Dieu [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ] et, en premier lieu, ce peuple qui reçut les alliances et les promesses, et dont le Christ est issu selon la chair (cf. Rm 9, 4-5), peuple trĂšs aimĂ© du point de vue de lâĂ©lection, Ă cause des PĂšres, car Dieu ne regrette rien de ses dons ni de son appel (cf. Rm 11, 28-29). Mais le dessein de salut enveloppe Ă©galement ceux qui reconnaissent le CrĂ©ateur, en tout premier lieu les musulmans qui, professant avoir la foi dâAbraham, adorent avec nous le Dieu unique, misĂ©ricordieux, futur juge des hommes au dernier jour. Et mĂȘme des autres, qui cherchent encore dans les ombres et sous des images un Dieu quâils ignorent, de ceux-lĂ mĂȘmes Dieu nâest pas loin, puisque câest lui qui donne Ă tous vie, souffle et toutes choses (cf. Ac 17, 25-28), et puisquâil veut, comme Sauveur, amener tous les hommes au salut (cf. 1 Tm 2, 4). En effet, ceux qui, sans quâil y ait de leur faute, ignorent lâĂvangile du Christ et son Ăglise, mais cherchent pourtant Dieu dâun cĆur sincĂšre et sâefforcent, sous lâinfluence de sa grĂące, dâagir de façon Ă accomplir sa volontĂ© telle que leur conscience la leur rĂ©vĂšle et la leur dicte, eux aussi peuvent arriver au salut Ă©ternel [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ]. Ă ceux-lĂ mĂȘmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus Ă une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grĂące divine, Ă avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nĂ©cessaires Ă leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, lâĂglise le considĂšre comme une prĂ©paration Ă©vangĂ©lique [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ] et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie. Bien souvent, malheureusement, les hommes, trompĂ©s par le dĂ©mon, se sont Ă©garĂ©s dans leurs raisonnements, ils ont dĂ©laissĂ© le vrai Dieu pour des ĂȘtres de mensonge, servi la crĂ©ature au lieu du CrĂ©ateur (cf. Rm 1, 21.25) 21.25) ou bien, vivant et mourant sans Dieu dans ce monde, ils sont exposĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s du dĂ©sespoir. Câest pourquoi lâĂglise, soucieuse de la gloire de Dieu et du salut de tous ces hommes, se souvenant du commandement du Seigneur : « PrĂȘchez lâĂvangile Ă toutes crĂ©atures» (Mc 16, 16), met tout son soin Ă encourager et soutenir les missions.
17. Le caractĂšre missionnaire de lâĂglise
En effet tout comme il a Ă©tĂ© envoyĂ© par le PĂšre, le Fils lui-mĂȘme a envoyĂ© ses ApĂŽtres (cf. Jn 20, 21) en disant : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant Ă observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusquâĂ la consommation des temps » (Mt28, 18-20). Ce solennel commandement du Christ dâannoncer la vĂ©ritĂ© du salut, lâĂglise lâa reçu des ApĂŽtres pour en poursuivre lâaccomplissement jusquâaux extrĂ©mitĂ©s de la terre (cf. Ac 1, 8). Câest pourquoi elle fait siennes les paroles de lâApĂŽtre : « Malheur Ă moi si je ne prĂȘchais pas lâĂvangile » (1 Co 9, 16) : elle continue donc inlassablement Ă envoyer les hĂ©rauts de lâĂvangile jusquâĂ ce que les jeunes Ăglises soient pleinement Ă©tablies et en Ă©tat de poursuivre elles aussi lâĆuvre de lâĂ©vangĂ©lisation. LâEsprit Saint la pousse Ă coopĂ©rer Ă la rĂ©alisation totale du dessein de Dieu qui a fait du Christ le principe du salut pour le monde tout entier. En prĂȘchant lâĂvangile, lâĂglise dispose ceux qui lâentendent Ă croire et Ă confesser la foi, elle les prĂ©pare au baptĂȘme, les arrache Ă lâesclavage de lâerreur et les incorpore au Christ pour croĂźtre en lui par la charitĂ© jusquâĂ ce que soit atteinte la plĂ©nitude. Son activitĂ© a le rĂ©sultat non seulement de ne pas se laisser perdre tout ce quâil y a de germe de bien dans le cĆur et la pensĂ©e des hommes ou de leurs rites propres et leur culture ; mais de le guĂ©rir, lâĂ©lever, lâachever pour la gloire de Dieu, la confusion du dĂ©mon et le bonheur de lâhomme. Ă tout disciple du Christ incombe pour sa part la charge de lâexpansion de la foi [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ]. Mais si le baptĂȘme peut ĂȘtre donnĂ© aux croyants par nâimporte qui, câest aux prĂȘtres cependant quâil revient de procurer lâĂ©dification du Corps par le sacrifice eucharistique en accomplissant les paroles de Dieu quand il dit par la voix du prophĂšte : « De lâOrient jusquâau couchant, mon Nom est grand parmi les nations, et en tous lieux est offert Ă mon Nom un sacrifice et une offrande pure » (Ml 1, 11) [www.vatican.va/âŠ/vat-ii_const_19âŠ]. Ainsi, lâĂglise unit priĂšre et travail pour que le monde entier dans tout son ĂȘtre soit transformĂ© en Peuple de Dieu, en Corps du Seigneur et temple du Saint-Esprit, et que soient rendus dans le Christ, chef de tous, au CrĂ©ateur et PĂšre de lâunivers, tout honneur et toute gloire. »
Spina Christi 2
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La louange de mes lĂšvres
"Les jugements sur le saint MagistĂšre de la vipĂšre lefebvriste, schismatique et hĂ©rĂ©tique, « Spina Christi 2 » qui sâest enfermĂ©e dans ses tĂ©nĂšbres, sont anathĂšmes d'aprĂšs la Foi catholique".
Ils le seraient si ces jugements en effet étaient ceux du Saint MagistÚre, or ils ne le sont que d'un magistÚre corrompu, tiÚde, misérable, anathÚme et apostasiant.
En revanche âŠPlus
"Les jugements sur le saint MagistĂšre de la vipĂšre lefebvriste, schismatique et hĂ©rĂ©tique, « Spina Christi 2 » qui sâest enfermĂ©e dans ses tĂ©nĂšbres, sont anathĂšmes d'aprĂšs la Foi catholique".
Ils le seraient si ces jugements en effet étaient ceux du Saint MagistÚre, or ils ne le sont que d'un magistÚre corrompu, tiÚde, misérable, anathÚme et apostasiant.
En revanche, défendre le magistÚre de Vatican II comme tu le fais, vipÚre, c'est s'opposer de fait au Témoignage de l'Eglise et du véritable Saint MagistÚre.
Tu ne peux pas servir deux maitres Ă la fois, or tu as choisi de servir le progressisme, l'abomination, le mensonge, le faux humanisme, la collaboration avec BĂ©lial.
De fait, la vipĂšre progressiste, schismatique et hĂ©rĂ©tique c'est toi qui confesse mĂȘme publiquement avoir en haine le Traditionalisme, donc l'Eglise.
Par nature et par définition, c'est ce qui est Traditionnel qui ne change pas mais reste fidÚle, et c'est ce qui est nouveau qui change et qui rénove et qui donc est schismatique.
Par exemple, aucun catholique, aucun prĂȘtre, aucun membre du Corps Mystique du Christ n'aurait JAMAIS dĂ©fendu quelque tolĂ©rance que ce soit -ainsi que tu le fais- Ă l'union civile unisexe oĂč l'abomination de l'acte de chair homosexuel s'y trouve lĂ©gitimĂ© aux yeux des hommes.
Point barre.
Spina Christi 2
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Le concile Vatican II a été hérétique-né déjà en ce que Jean XXIII a voulu -et déclaré- d'entrée que désormais l'humanité a deux fins liées l'une à l'autre : bùtir un monde humain (humaniste) fraternel et faire son salut en cherchant Dieu.
(Voir Paul VI et son "culte de l'homme")
Or nous savons bien par les Paroles du Seigneur que seul le Salut dans et par le Christ est la fin de tout homme âŠPlus
(Voir Paul VI et son "culte de l'homme")
Or nous savons bien par les Paroles du Seigneur que seul le Salut dans et par le Christ est la fin de tout homme venant en ce monde.
On ne peut servir Dieu et le monde.
Fruit pourri : les papes depuis JPII ont plus milité pour la paix dans le monde, la fraternité entre peuples de cultes différents, la préservation de la terre, l'écologie et le tri des poubelles que pour le salut des hommes par le Seul Chemin : Notre Seigneur Jésus-Christ.
Les jugements sur le saint MagistĂšre de la vipĂšre lefebvriste, schismatique et hĂ©rĂ©tique, « Spina Christi 2 » qui sâest enfermĂ©e dans ses tĂ©nĂšbres, sont anathĂšmes d'aprĂšs la Foi catholique. Point barre. Accuser des Papes, considĂ©rĂ©s pourtant comme tels par lâintĂ©ressĂ©, dâavoir dans le cadre de leur magistĂšre universel en matiĂšre de foi, de morale et de liturgie (je ne parle pas ici de âŠPlus
Spina Christi 2
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Ceux qui se rĂ©fĂšrent au Vrai Saint MagistĂšre pour lĂ©gitimer faussement les erreurs et les hĂ©rĂ©sies de Vatican II, par exemple cette "libertĂ© religieuse" aujourd'hui faite "vertu" quand elle Ă©tait autrefois fermement condamnĂ©e, sont des vipĂšres de la mĂȘme engeance que les pire ennemis de l'Eglise, rĂ©novateurs et autres progressistes, dĂ©clarĂ©s tels par Saint Pie X.
V2 a Ă©tĂ© diviseur, cela nul âŠPlus
V2 a été diviseur, cela nul ne peut le contester.
V2 a été un arbre dont tous les fruits depuis 50 ans ont été pourris.
V2 a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© avec la collaboration de protestants, de Juif antichrist accusateur de l'Eglise, de marrane progressiste homosexuel dĂ©pravĂ© et futur adultĂšre, de membres de la secte exclusivement juive du B'naĂŻ B'rith, dâorthodoxes Ă la botte du KGB et de progressistes autrefois mis au ban de l'Eglise pour oeuvres et opinions notoirement hĂ©rĂ©tiques.
@Titiavemaria
LâidĂ©ologie sĂ©dĂ©vacantiste est une hĂ©rĂ©sie parmi d'autres se voulant traditionalistes, qui accuse tĂ©mĂ©rairement et Ă tort dâhĂ©rĂ©sie lâAutoritĂ© enseignante (en l'occurrence le magistĂšre ordinaire universel en matiĂšre de foi et de morale) des derniers Papes, par exemple sur la question difficile de la libertĂ© religieuse quâa approfondie en particulier le thĂ©ologien bĂ©nĂ©dictin âŠPlus
LâidĂ©ologie sĂ©dĂ©vacantiste est une hĂ©rĂ©sie parmi d'autres se voulant traditionalistes, qui accuse tĂ©mĂ©rairement et Ă tort dâhĂ©rĂ©sie lâAutoritĂ© enseignante (en l'occurrence le magistĂšre ordinaire universel en matiĂšre de foi et de morale) des derniers Papes, par exemple sur la question difficile de la libertĂ© religieuse quâa approfondie en particulier le thĂ©ologien bĂ©nĂ©dictin Basile Valuet qui a dĂ©montrĂ© la continuitĂ© doctrinale entre le magistĂšre antĂ©-Vatican II et le magistĂšre de Vatican II approuvĂ© par l'autoritĂ© des derniers Papes.
Lire à ce propos cet article publié par Sandro Magister : chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/134804175af.html
â Lâenseignement du (saint) concile Vatican II vous paraĂźt contradictoire avec lâenseignement antĂ©-conciliaire sur certains points (je connais bien la liste des plus de 200 pseudo hĂ©rĂ©sies conciliaires), cependant, dâaprĂšs la Foi catholique, la doctrine de la Sainte Ăglise sâest Ă bon droit dĂ©veloppĂ©e et approfondie au cours du temps, sans contradiction intrinsĂšque mais parfois en contradiction apparente avec le dogme catholique.
Ainsi en est-il pour lâadage antique, devenu dogmatique, « Hors de lâĂglise point de salut ». Il est intĂ©ressant de comparer les paroles infaillibles du pape EugĂšne IV et celles ensuite des saints papes Pie IX et Pie X sur ce point central de la Foi catholique. Aux yeux de tout esprit honnĂȘte et objectif, il existe bien une Ă©volution et des contradictions APPARENTES (et non pas intrinsĂšques) entre elles :
« Aucun de ceux qui se trouvent en dehors de lâĂglise catholique, non seulement paĂŻens mais encore juifs ou hĂ©rĂ©tiques et schismatiques ne peuvent devenir participants de la vie Ă©ternelle, mais iront « dans le feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour le diable et ses anges (Mt 25.41) », Ă moins quâavant la fin de leur vie ils ne lui aient Ă©tĂ© agrĂ©gĂ©s. (âŠ) Les sacrements de lâĂglise nâont dâutilitĂ© en vue du salut que pour ceux qui demeurent en elle. Pour eux seuls jeĂ»nes, aumĂŽnes et tous les autres devoirs de la piĂ©tĂ© et exercices de la milice chrĂ©tienne enfantent les rĂ©compenses Ă©ternelles. Personne ne peut ĂȘtre sauvĂ©, si grandes que soient ses aumĂŽnes, mĂȘme sâil verse son sang pour le nom du Christ, sâil nâest pas demeurĂ© dans le sein et dans lâunitĂ© de lâĂglise catholique. » (EugĂšne IV, concile de Florence, 1442, cf. Denzinger n°1351)
VS.
« Il faut tenir de foi que personne ne peut ĂȘtre sauvĂ© hors de l'Eglise catholique apostolique et romaine, que celle-ci est la seule arche de salut; celui qui n'y sera pas entrĂ©, pĂ©rira dans le dĂ©luge. CEPENDANT il faut tenir Ă©galement pour "certain" que ceux qui souffrent de l'ignorance de la vraie religion, si cette ignorance est invincible, ne sont pas rendus coupables de ce fait aux yeux de Dieu. Qui pourrait maintenant se targuer de pouvoir dĂ©limiter les limites d'une telle ignorance selon le genre et la variĂ©tĂ© des peuples, des rĂ©gions, des esprits et de tant d'autres nombreuses conditions ? Lorsque, dĂ©gagĂ©s de nos liens corporels, nous verrons Dieu tel qu'il est, nous comprendrons bien par quel lien Ă©troit et magnifique se tiennent unies la misĂ©ricorde et la justice divine; mais tant que nous demeurons sur la terre, appesantis par cette matiĂšre morte qui aveugle l'Ăąme, tenons fermement ce qu'enseigne la doctrine catholique : " qu'il n'y a qu'un Dieu, qu'une Foi, qu'un baptĂȘme " (Eph. iv, v. 5). Il n'est pas permis a notre recherche de s'avancer plus loin. " » ( Encyclique Singulari quidem 1854, pape Bx Pie IX )
VS.
Citation du catéchisme de Saint Pie X :
Mais celui qui, sans quâil y ait de sa faute, se trouverait hors de lâĂglise, pourrait-il ĂȘtre sauvĂ©Â ?
Celui qui, se trouvant hors de lâĂglise sans quâil y ait de sa faute ou de bonne foi, aurait reçu le BaptĂȘme ou en aurait le dĂ©sir au moins implicite ; qui chercherait en outre sincĂšrement la vĂ©ritĂ© et accomplirait de son mieux la volontĂ© de Dieu, bien que sĂ©parĂ© du corps de lâĂglise, serait uni Ă son Ăąme et par suite dans la voie du salut.
« Ceux-lĂ se trompent donc dangereusement qui croient pouvoir sâattacher au Christ TĂȘte de lâĂglise sans adhĂ©rer fidĂšlement Ă son Vicaire sur la terre. Car en supprimant ce Chef visible et en brisant les liens visibles de lâunitĂ©, ils obscurcissent et dĂ©forment le Corps mystique du RĂ©dempteur au point quâil ne puisse plus ĂȘtre reconnu ni trouvĂ© par les hommes en quĂȘte du port du salut âŠPlus
« Il est donc Ă©vident [âŠ] que JĂ©sus-Christ a instituĂ© dans lâĂglise un magistĂšre VIVANT (1), authentique et, de plus, PERPĂTUEL, quâil a investi de sa propre autoritĂ©, revĂȘtu de lâEsprit de vĂ©ritĂ©, confirmĂ© par des miracles, et il a voulu et trĂšs sĂ©vĂšrement ordonnĂ© que les enseignements doctrinaux de ce magistĂšre fussent reçus comme les siens propres. » (LĂ©on XIII, Encyclique Satis cognitum,29 juin 1896)
[ (1) « Un magistĂšre vivant, câest-Ă -dire qui sâexerce continuellement dans lâĂglise par la communication de la doctrine rĂ©vĂ©lĂ©e. Ce magistĂšre est vivant, en tant quâil sâoppose au magistĂšre encore exercĂ© actuellement dans lâĂglise par des hommes qui ont disparu, mais auxquels leurs ouvrages ont survĂ©cu. » ( in Tradition et MagistĂšre, III, 3, 1, Dictionnaire apologĂ©tique de la foi catholique, 1922 ). « MagistĂšre (âŠ) vivant, câest-Ă -dire qui demeure toujours dans des maĂźtres VIVANTS et sâexprime par leur bouche » ( Auguste-Alexis GOUPIL, S.J., La RĂšgle de la Foi, 1931 ) ]
« Si jamais un jour â Nous le disons par pure hypothĂšse â la Rome matĂ©rielle devait sâĂ©crouler ; si jamais cette Basilique vaticane, symbole de lâunique invincible et victorieuse Ăglise catholique, devait ensevelir sous ses ruines ses trĂ©sors historiques et les tombes sacrĂ©es quâelle renferme, mĂȘme alors lâĂglise ne sâen trouverait pour autant ni abattue ni fissurĂ©e. La promesse du Christ Ă Pierre resterait toujours vraie, la PapautĂ© durerait toujours, comme aussi lâĂglise, une et indestructible, fondĂ©e sur le Pape vivant Ă ce moment-là » (Pie XII, 29 janvier 1949)
« Quant Ă dĂ©terminer quelles doctrines sont renfermĂ©es dans cette rĂ©vĂ©lation divine, câest la mission de lâĂglise enseignante, Ă laquelle Dieu a confiĂ© la garde et lâinterprĂ©tation de sa parole ; dans lâĂglise, le docteur suprĂȘme est le Pontife Romain. Lâunion des esprits rĂ©clame donc, avec un parfait accord dans la mĂȘme foi, une parfaite soumission et obĂ©issance des volontĂ©s Ă lâĂglise et au pontife Romain, comme Ă Dieu lui-mĂȘme. » ( LĂ©on XIII, 1890, Sapientiae Christianae ).
« Si les catholiques Nous Ă©coutent, comme câest leur devoir, ils sauront exactement quels sont les devoirs de chacun tant en thĂ©orie quâen pratique. En thĂ©orie dâabord, il est nĂ©cessaire de sâen tenir avec une adhĂ©sion inĂ©branlable Ă tout ce que les Pontifes romains ont enseignĂ© ou ENSEIGNERONT et, toutes les fois que les circonstances lâexigeront, dâen faire profession publique ». ( LĂ©on XIII, Enc.Immorte Dei, 1895 )
« Câest de lĂ (du SiĂšge apostolique) que les catholiques reçoivent ce quâils doivent savoir». (Pie XI, Enc. Mortalium animos, 1928)
Fin de citations.
Soyez béni dans l'amour du Christ
Titiavemaria
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Regarde ici tu as la réponse au paragraphe 6,donc c'est possible et cela n'est donc pas une hérésie.
Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
annĂ©e de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, âŠPlus
Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă enseigner l'erreur.
§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.
D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă la perdition et Ă la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă un mercenaire.
§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.
Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă ceux qui, Ă l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.
Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ĂvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.
§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă la perdition et Ă l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur autoritĂ©, ou soumis Ă eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.
Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.
Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.
§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă des personnes aptes Ă diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă Nous et au Pontife romain susdit.
§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.
De plus, il sera inapte Ă tester, Ă hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement acceptĂ©Â ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.
De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.
§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ĂvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.
§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă la fidĂ©litĂ© et Ă l'obĂ©issance des futurs ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă gouverner et Ă administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.
§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!
Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.
§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă rĂ©clamer ou Ă attendre.
§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).
Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Ăglise catholique
Titiavemaria
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Louange de mes lĂšvres. Pape: Innocent lllâ Sermon 4 â LâhĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas dâun refus obstinĂ© ou dâun doute concernant ce que lâon sait ĂȘtre dâenseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que lâon soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si câĂ©tait le cas dâun pape, il cesserait dâĂȘtre pape. âSi jamais un pape, en tant que personne âŠPlus
âUn pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement dâĂȘtre Pape et tĂȘte de lâĂglise tout comme il cesse automatiquement dâĂȘtre chrĂ©tien et membre de lâĂglise, il peut donc subir jugement et peine de la part de lâĂglise. Tel est lâenseignement de tous les anciens PĂšres de lâĂglise qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridictionâ. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.
Bénédiction titi ave Maria
Titiavemaria Et qui dĂ©cide infailliblement que tel ou tel Pape vivant est un hĂ©rĂ©tique Ă©vident et manifeste ? Vous par exemple, vous croyez en tant que sĂ©dĂ©vacantiste que le concile Vatican II contient de nombreuses hĂ©rĂ©sies intrinsĂšques tandis que des thĂ©ologiens catholiques trĂšs compĂ©tents affirment quâil nâen est rien, notamment quant Ă la libertĂ© religieuse : chiesa.espresso.repubblica.it âŠPlus
Titiavemaria
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Titiavemaria
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Pape: Innocent lllâ Sermon 4 â LâhĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas dâun refus obstinĂ© ou dâun doute concernant ce que lâon sait ĂȘtre dâenseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que lâon soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si câĂ©tait le cas dâun pape, il cesserait dâĂȘtre pape. âSi jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans âŠPlus
âUn pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement dâĂȘtre Pape et tĂȘte de lâĂglise tout comme il cesse automatiquement dâĂȘtre chrĂ©tien et membre de lâĂglise, il peut donc subir jugement et peine de la part de lâĂglise. Tel est lâenseignement de tous les anciens PĂšres de lâĂglise qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridictionâ. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.
Bénédiction titi ave Maria
Cette liste de 202 pseudo-hĂ©rĂ©sies du Concile Vatican II est disponible : lacontrerevolution.files.wordpress.com/âŠ/hc3a9rc3a9sies-âŠ
Je conseille Ă ceux qui le peuvent de lire le texte du Concile pour voir qu'il n'en est rien... Le texte du Concile est souvent complĂštement dĂ©formĂ©, lui faisant dire ce qu'il ne dit pas, pour l'accuser d'hĂ©rĂ©sie, ce qui semble pratique courante dans les milieux âŠPlus
Je conseille à ceux qui le peuvent de lire le texte du Concile pour voir qu'il n'en est rien... Le texte du Concile est souvent complÚtement déformé, lui faisant dire ce qu'il ne dit pas, pour l'accuser d'hérésie, ce qui semble pratique courante dans les milieux sédévacantistes.
Ludovic Denim
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@Ludovic Denim Merci de votre message et de vos nouvelles accusations.
1° - En quoi je serais moderniste, au sens théologique ou philosophique du terme ?
2° - Quelles hérésies je professerais ?
Nous avons eu il y a quelques mois un Ă©change sur une soit disant "hĂ©rĂ©sie" du Concile Vatican II, vous prĂ©tendiez que Lumen gentium aurait crĂ©Ă© un huitiĂšme sacrement, ce qui serait une hĂ©rĂ©sie. Il âŠPlus
1° - En quoi je serais moderniste, au sens théologique ou philosophique du terme ?
2° - Quelles hérésies je professerais ?
Nous avons eu il y a quelques mois un échange sur une soit disant "hérésie" du Concile Vatican II, vous prétendiez que Lumen gentium aurait créé un huitiÚme sacrement, ce qui serait une hérésie. Il suffit de lire le texte pour voir que LG ne prétend pas créeer un huitiÚme sacrement... C'est vrai qu'il faut savoir lire ! Bonne journée. Sylvanus
Titiavemaria
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© âŠPlus
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă enseigner l'erreur.
§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.
D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă la perdition et Ă la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă un mercenaire.
§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.
Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă ceux qui, Ă l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.
Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ĂvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.
§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă la perdition et Ă l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur autoritĂ©, ou soumis Ă eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.
Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.
Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.
§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă des personnes aptes Ă diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă Nous et au Pontife romain susdit.
§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.
De plus, il sera inapte Ă tester, Ă hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement acceptĂ©Â ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.
De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.
§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ĂvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.
§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă la fidĂ©litĂ© et Ă l'obĂ©issance des futurs ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă gouverner et Ă administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.
§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!
Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.
§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă rĂ©clamer ou Ă attendre.
§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).
Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Ăglise catholique
Ludovic Denim
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@Sylvanus : crĂ©er l'ambiguitĂ© est la seule maniĂšre pour les modernistes d'exister et de prĂȘcher leurs hĂ©rĂ©sies. Vous ne dĂ©fendez que ces hĂ©rĂ©sies, vous ĂȘtes un moderniste. Je l'avais dĂ©jĂ dĂ©montrĂ© lors de notre discussion sur Lumen Gentium et Ă laquelle vous n'aviez pu rĂ©pondre Ă©tant donnĂ© que LG est volontairement ambigu en parlant de l'Ă©glise comme un sacrement, ce qui est une hĂ©rĂ©sie âŠPlus
Titiavemaria
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Pape: Innocent lllâ Sermon 4 â LâhĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas dâun refus obstinĂ© ou dâun doute concernant ce que lâon sait ĂȘtre dâenseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que lâon soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si câĂ©tait le cas dâun pape, il cesserait dâĂȘtre pape. âSi jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans âŠPlus
âUn pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement dâĂȘtre Pape et tĂȘte de lâĂglise tout comme il cesse automatiquement dâĂȘtre chrĂ©tien et membre de lâĂglise, il peut donc subir jugement et peine de la part de lâĂglise. Tel est lâenseignement de tous les anciens PĂšres de lâĂglise qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridictionâ. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.
Bénédiction titi ave Maria
Ludovic Denim
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Titiavemaria
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.. Et non j'ai dĂ©jĂ rĂ©pondu Ă cela aussi, il n'y a pas besoin de convoquer un concile relisez bien la bulle de Paul IV, confirmer par Bellarmine, Innocent III,saint-alphonse-de-liguori, un apostat ne peut ĂȘtre Ă la tĂȘte de l'Ă©glise,c'est l'apostasie elle-mĂȘme, le fait d'apostasie qui fait que ,ipso-facto ,du fait de l'apostasie le pape est dĂ©chu.
BĂ©nĂ©diction titi ave Maria ![đč](/emoji/f09f8cb9)
![đč](/emoji/f09f8cb9)
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Bénédiction titi ave Maria
@Ludovic Denim Merci, on comprend la mĂ©thode avec laquelle vous prĂ©tendez dĂ©nicher des hĂ©rĂ©sies : transformer le texte du Concile pour lui faire dire ce qu'il ne dit pas. C'est sans arrĂȘt la mĂ©thode : dĂ©former, dĂ©former, dĂ©former. Citez moi un texte prĂ©cis du Concile qui dirait que l'Ăglise EST un des sept sacrements. Les sacrements de l'Ăglise sont repris dans le mĂȘme texte, mais j'imagine âŠPlus
Ludovic Denim
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@Sylvanus : alors il va falloir rĂ©pĂ©ter Ă chaque fois les hĂ©rĂ©sies dĂ©jĂ expliquĂ©es et auxquelles vous n'aviez dĂ©jĂ pas su rĂ©pondre simplement pour que vous puissiez jouer votre comĂ©die Ă essayer de tromper les Catholiques honnĂȘtes qui viennent sur ce site ? Bon, alors on va le faire : Lumen Gentium, 1er article : "LâĂglise Ă©tant, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, câest-Ă -dire âŠPlus
auquel on répond tous en choeur
Bien à vous, dans l'amour du Coeur Immaculé et Douloureux de la TrÚs Sainte Vierge Marie
@Ludovic Denim Il faudrait surtout vous apprendre Ă lire... Le mot "en quelque sorte" est important, non ? Pourquoi les pĂšres conciliaires l'ont-il employĂ©Â ? L'Ăglise n'est-elle pas un signe et un moyen ? Il n'y a pas d'hĂ©rĂ©sie ici, vous inventez n'importe quoi ! On a l'avantage de voir le niveaux des attaques d'hĂ©rĂ©tiques comme vous ! Voulez-vous que je produise les dĂ©bats qui ont donnĂ© lieu âŠPlus
Ludovic Denim
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@Sylvanus : prenez nous pour des andouilles... sâil est Ă©crit « en quelque sorte », câest bien pour dire que lâĂ©glise serait comme un 8eme sacrement. Sinon pourquoi Ă©crire « en quelque sorte » ? Justement pour crĂ©er lâambiguĂŻtĂ© et celle-ci est tout Ă fait hĂ©rĂ©tique. Dans lâĂ©glise catholique, on ne dit pas les choses avec ambiguĂŻtĂ©, on nâembrouille pas les fidĂšles et un dogme est un dogme âŠPlus
@Ludovic Denim a Ă©crit : Il nây a rien de bon dans Vatican 2 qui nâest en rien dogmatique et quâon au contraire nie tous les dogmes dont lâessentiel Ă©tant que nul ne peut se sauver hors de lâĂ©glise catholique
Outre le fait que vous dites nâimporte quoi quant Ă lâautoritĂ© de ce Concile au regard de la Foi catholique ( Lire Ă ce sujet cet article : www.lesalonbeige.fr/les-degres-daut⊠), vous âŠPlus
Outre le fait que vous dites nâimporte quoi quant Ă lâautoritĂ© de ce Concile au regard de la Foi catholique ( Lire Ă ce sujet cet article : www.lesalonbeige.fr/les-degres-daut⊠), vous calomniez ce faisant le saint magistĂšre du concile Vatican II.
Citation de Lumen Gentium (constitution dogmatique du concile Vatican II)Â :
« 14. Les fidÚles catholiques
Câest vers les fidĂšles catholiques que le saint Concile tourne en premier lieu sa pensĂ©e. AppuyĂ© sur la Sainte Ăcriture et sur la Tradition, il enseigne que cette Ăglise en marche sur la terre est nĂ©cessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est mĂ©diateur et voie de salut : or, il nous devient prĂ©sent en son Corps qui est lâĂglise ; et en nous enseignant expressĂ©ment la nĂ©cessitĂ© de la foi et du baptĂȘme (cf. Mc 16, 16 ; Jn 3, 5), câest la nĂ©cessitĂ© de lâĂglise elle-mĂȘme, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptĂȘme, quâil nous a confirmĂ©e en mĂȘme temps. Câest pourquoi ceux qui refuseraient soit dâentrer dans lâĂglise catholique, soit dây persĂ©vĂ©rer, alors quâils la sauraient fondĂ©e de Dieu par JĂ©sus Christ comme nĂ©cessaire, ceux-lĂ ne pourraient pas ĂȘtre sauvĂ©s. »
CQFD.
Post-scriptum : Quand on Ă©crit « en quelque sorte » câest pour signifier que notre allĂ©gation nâest valable que par analogie et non strictement parlant. Il faut apprendre Ă lire et Ă respecter scrupuleusement le sens des textes au lieu de leur faire dire ce que lâon dĂ©sire, au grĂ© de jugements tĂ©mĂ©raires et de procĂšs dâintention.
Soyez bĂ©ni dans lâamour salvifique du Christ
Ludovic Denim
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@lalouangedemeslĂšvres: vous pouvez me citer un obscur prĂ©lat dont l'immense majoritĂ© des Catholiques ignorent le nom et ça n'en fait pas une vĂ©ritĂ©... ![đ](/emoji/f09f9881)
Vatican 2, tout le monde sait que c'est une bouffonnerie et que ça finira dans les toilettes de l'histoire en essayant d'ĂȘtre poli. MĂȘme les journalistes du Guardian sont forcĂ©s de l'admettre : "It sounds for all the world like that most âŠPlus
Vatican 2, tout le monde sait que c'est une bouffonnerie et que ça finira dans les toilettes de l'histoire en essayant d'ĂȘtre poli. MĂȘme les journalistes du Guardian sont forcĂ©s de l'admettre : "It sounds for all the world like that most unfortunate and embarrassing of Pope Pius IX's public statements, the Syllabus of Errors of 1864, which famously culminated in the proposition that it was wrong to believe that the pope "can and ought to reconcile himself with progress, liberalism and modern civilisation".
What it does mean is that the pope has put himself at the head of the small-earthquake-in-Chile-not-many-dead view of Vatican II? This is entirely to be expected. Neither he nor his predecessor John Paul II liked the direction which Vatican II took, though a veritable industry of official Catholic historiography has assiduously promoted the view that they were all for it and its results. The reality is that soon after the Council, leading Catholic theologians like Hans KĂŒng, www.telegraph.co.uk/âŠ/Father-Edward-SâŠ, Karl Rahner and Yves Congar (whose now published journals do not reveal great enthusiasm for the future Pope John Paul II), complained that the Roman curia was putting brakes on reforms envisioned by Vatican II. That process much accelerated under John Paul. He worked with the curia consistently to police reforming theologians, dictated agendas for episcopal synods, and refused to allow bishops to discuss such matters as compulsory clerical celibacy. KĂŒng was one of the theologians disciplined in his second year as pope. John Paul made it known that he did not like communion received in the hand, refused to laicise priests (as his predecessor had done) and marginalised local bishops by his actions on his frequent worldwide journeys. He also commissioned a Catholic catechism, which neither the council nor its convenor Pope John XXIII had wanted, and revised the code of canon law (likewise not wanted at the council). The theology expressed in both documents goes in a very different direction to Vatican II. One crucial principle so prominent in the council's thinking, "collegiality" in making decisions on the future of the church, has been set aside during both John Paul II's and Benedict's pontificates."
www.theguardian.com/âŠ/pope-benedict-vâŠ
Je vous laisse utiliser un site de traduction en ligne si vous ne comprenez pas l'Anglais, et il a été démontré par Matthias Gaudron dans son "catéchisme catholique de la crise de l'église" comme par le PÚre Hesse, Canoniste auprÚs du Cardinal Stickler, que rien de V2 n'est dogmatique et que c'est une usurpation du terme.
Que Dieu vous bénisse mon frÚre en Christ et qu'Il dissipe la tiédeur de votre coeur envers la Tradition pour vous permettre de vous repentir et vous sauver.
Titiavemaria
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 - Paul IV
AccÚs aux encycliques archivées
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat âŠPlus
Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 - Paul IV
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă enseigner l'erreur.
§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.
D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă la perdition et Ă la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă un mercenaire.
§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.
Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă ceux qui, Ă l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.
Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ĂvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.
§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă la perdition et Ă l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur autoritĂ©, ou soumis Ă eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.
Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.
Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.
§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă des personnes aptes Ă diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă Nous et au Pontife romain susdit.
§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.
De plus, il sera inapte Ă tester, Ă hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement acceptĂ©Â ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.
De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.
§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ĂvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.
§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă la fidĂ©litĂ© et Ă l'obĂ©issance des futurs ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă gouverner et Ă administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.
§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!
Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit. Ni
§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă rĂ©clamer ou Ă attendre.
§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).
Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Ăglise catholique
LE SEIGNEUR EST MON AUXILIAIRE.
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Titiavemaria
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© âŠPlus
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă enseigner l'erreur.
§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.
D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă la perdition et Ă la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă un mercenaire.
§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.
Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă ceux qui, Ă l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.
Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ĂvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.
§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă la perdition et Ă l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur autoritĂ©, ou soumis Ă eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.
Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.
Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.
§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă des personnes aptes Ă diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă Nous et au Pontife romain susdit.
§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.
De plus, il sera inapte Ă tester, Ă hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement acceptĂ©Â ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.
De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.
§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ĂvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.
§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă la fidĂ©litĂ© et Ă l'obĂ©issance des futurs ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă gouverner et Ă administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.
§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!
Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.
§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă rĂ©clamer ou Ă attendre.
§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).
Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Ăglise catholique
LE SEIGNEUR EST MON AUXILIAIRE.
Titiavemaria
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Sylvanus, non ce que vous dites est faux j'ai donné le texte des 202 hérésies dans le descriptif de ma vidéo, et sur ma vidéo j'ai repris le texte tel que il n'y a donc aucune déformation de ma part.
comme le dit l'apostat BenoĂźt XVI Vatican II c'est un anti syllabus c'est contraire Ă 18 siĂšcle de catholicisme et de foi.
JĂ©sus n'a pas fondĂ© le sĂ©dĂ©vacantisme mais la religion catholique,par âŠPlus
comme le dit l'apostat BenoĂźt XVI Vatican II c'est un anti syllabus c'est contraire Ă 18 siĂšcle de catholicisme et de foi.
JĂ©sus n'a pas fondĂ© le sĂ©dĂ©vacantisme mais la religion catholique,par contre le sĂ©dĂ©vacantisme est une prise de conscience que l'on doit faire Ă un moment donnĂ© mais il ne faut pas s'arrĂȘter lĂ Â !
Bénédiction titi ave Maria
@Titiavemaria Bonjour. J'ai mal compris votre message. Je ne vous ai pas accusé de mensonge, ni de déformation. J'ai mis le texte en ligne des soit disant 202 hérésies du Concile Vatican II (auxquelles il serait facile - mais long - de répondre), car le lien que vous donniez était sur "google drive" nécessitait de s'identifier sur google.
J'en profite pour appeler des volontaires, si ils le âŠPlus
J'en profite pour appeler des volontaires, si ils le souhaitent, de faire un petit groupe qui répondrait à chacune de ses accusations fallacieuses. Contactez moi dans ce cas par MP. Bonne journée. Sylvanus
Titiavemaria
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Bulle Cum ex apostolatus officio du 15 février 1559 déclarant nulle et non avenue
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© âŠPlus
la nomination au suprĂȘme pontificat d'un prĂ©lat coupable d'hĂ©rĂ©sie - Paul IV
DDonné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme
année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars,
en la quatriÚme année de notre pontificat
La charge apostolique, Ă Nous confiĂ©e par Dieu malgrĂ© notre indignitĂ©, nous impose le soin gĂ©nĂ©ral du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, Nous devons, en Berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement Ă Ă©carter de la bergerie du Seigneur ceux qui, Ă notre Ă©poque, livrĂ©s aux pĂ©chĂ©s, confiant en leurs propres lumiĂšres, s'insurgent avec une rare perversitĂ© contre la rĂšgle de la vraie foi et, faussant la comprĂ©hension des saintes Ecritures par des arguties subtiles et vaines, mĂ©ditent de dĂ©chirer l'unitĂ© de l'Eglise catholique et la tunique sans couture du Seigneur : s'ils dĂ©daignent d'ĂȘtre disciples de la vĂ©ritĂ©, ils ne doivent pas continuer Ă enseigner l'erreur.
§ 1. - Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas que l'on puisse reprocher au Pontife romain de dĂ©vier de la foi. Il est sur terre le Vicaire de Dieu et de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ ; il a la plĂ©nitude de l'autoritĂ© sur les nations et les royaumes, il est le juge universel et n'a a ĂȘtre jugĂ© par personne ici-bas.
D'ailleurs, plus le danger est grand, plus la vigilance doit ĂȘtre entiĂšre et attentive, pour que les faux prophĂštes, ou mĂȘme d'autres hommes, revĂȘtus d'une juridiction sĂ©culiĂšre, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les Ăąmes simples et entraĂźner avec eux Ă la perdition et Ă la ruine de la damnation les peuples innombrables confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que jamais Nous ne soyons tĂ©moin dans le lieu saint de l'abomination de la dĂ©solation annoncĂ©e par le prophĂšte Daniel, alors que Nous dĂ©sirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingĂ©nient Ă saccager la vigne du Seigneur et Ă©carter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler Ă des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni ĂȘtre comparĂ© Ă un mercenaire.
§ 2. - AprÚs mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frÚres les Cardinaux de la sainte Eglise romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation et autres qu'ont portées et promulguées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels -, jusque par leurs lettres extravagantes ou les saints Conciles admis par l'Eglise de Dieu, ou les décrets et statuts des Saints PÚres ou les saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques.
Et Nous voulons qu'elles soient observĂ©es Ă perpĂ©tuitĂ© et remises en pleine vigueur, si besoin en est, et qu'elles le demeurent. Elles s'appliquent aussi Ă tous ceux qui, jusqu'ici, auront Ă©tĂ© pris sur le fait, auront avouĂ© ou auront Ă©tĂ© convaincus d'avoir dĂ©viĂ© de la foi catholique ou d'ĂȘtre tombĂ©s en quelque hĂ©rĂ©sie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscitĂ© ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empĂȘcher dans sa clĂ©mence et sa bontĂ© envers nous) Ă ceux qui, Ă l'avenir, dĂ©vieront soit en tombant dans l'hĂ©rĂ©sie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent ou qu'on les en convainque.
Quels que soient leurs Ă©tat, rang, ordre, condition et dignitĂ©, ĂvĂȘque, ArchevĂȘque; Patriarche, Primat ou autre dignitaire ecclĂ©siastique supĂ©rieur, Cardinal et LĂ©gat perpĂ©tuel ou temporaire du SiĂšge Apostolique, oĂč que ce soit, quelle que soit Ă©galement leur autoritĂ© ou dignitĂ© dans le monde, Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi, Empereur : qui que ce soit parmi eux Nous voulons et dĂ©crĂ©tons qu'il encoure les sentences, censures et peines susdites.
§ 3. - Et ne considĂ©rant pas moins qu'il convient de dĂ©tourner du mal par la crainte des peines ceux qui ne s'en abstiennent pas par amour de la vertu et que les ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs, chargĂ©s d'instruire les autres et leur donner le bon exemple pour les garder dans la foi catholique, pĂšchent plus gravement en prĂ©variquant (ils se perdent eux-mĂȘmes, mais aussi entraĂźnent avec eux Ă la perdition et Ă l'abĂźme de la mort d'innombrables peuples confiĂ©s Ă leur soin et Ă leur autoritĂ©, ou soumis Ă eux par ailleurs) ; sur un semblable conseil et assentiment des Cardinaux, en vertu de cette Constitution nĂŽtre valide Ă perpĂ©tuitĂ©, par haine d'un si grand crime, le plus grave et pernicieux possible dans l'Eglise de Dieu, dans la plĂ©nitude de notre pouvoir apostolique, Nous dĂ©cidons, statuons, dĂ©crĂ©tons et dĂ©finissons que les sentences, censures et peines susdites gardant toute leur force et leur efficacitĂ©, avec leurs effets, tous et chacun des ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux, LĂ©gats, Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs qui Ă ce jour, comme il est dĂ©clarĂ© ont dĂ©viĂ© et sont tombĂ©s dans l'hĂ©rĂ©sie ou ont encouru le schisme, ont Ă©tĂ© pris Ă les susciter ou les commettre, qu'ils soient pris sur le fait, qu'ils avouent ou qu'ils en soient convaincus, vu que leur crime les rend plus inexcusables que les autres, outre les sentences, censures et peines susdites, seront par lĂ -mĂȘme, sans aucun recours au droit ou au fait, privĂ©s de leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, de leur dignitĂ© cardinalice, de toute charge de LĂ©gats, comme aussi de toute voix active et passive, avec ou sans charge, qu'ils soient sĂ©culiers ou rĂ©guliers de tous Ordres, qu'ils auraient obtenus par concessions et dispensations apostoliques, comme titulaires, commendataires, administrateurs, ou de toute autre maniĂšre, en lesquels ou sur lesquels ils jouiraient de quelque droit ; ils seront privĂ©s Ă©galement de tous les fruits, rentes et produits annuels Ă eux assignĂ©s et rĂ©servĂ©s ; de mĂȘme, les Comtes, Barons, Marquis, Ducs, Rois et Empereurs en seront privĂ©s radicalement, totalement, perpĂ©tuellement.
Par ailleurs, tous ces gens seront considĂ©rĂ©s comme inaptes et impropres Ă de telles fonctions, comme des relaps et des subversifs, en tout et pour tout, comme s'ils avaient abjurĂ© publiquement une telle hĂ©rĂ©sie ; jamais, Ă aucun moment, ils ne pourront ĂȘtre restituĂ©s, replacĂ©s, rĂ©intĂ©grĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en leur prĂ©cĂ©dent Ă©tat, en leurs Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, en leur dignitĂ© cardinalice, ou quelque autre dignitĂ© majeure ou mineure, en leur voix active ou passive, en leur autoritĂ©, leurs monastĂšres et bĂ©nĂ©fices, leurs comtĂ©s, baronnies, marquisats, duchĂ©s, royaumes et empires ; bien plus, ils seront abandonnĂ©s Ă la dĂ©cision du pouvoir sĂ©culier pour subir leur juste punition, Ă moins que, montrant les signes d'un vrai repentir et les fruits d'une pĂ©nitence proportionnĂ©e, ils ne soient, par bontĂ© et clĂ©mence du Saint-SiĂšge lui-mĂȘme, relĂ©guĂ©s dans quelque monastĂšre ou autre lieu rĂ©gulier, pour s'y livrer Ă une pĂ©nitence perpĂ©tuelle, nourris du pain de la douleur et abreuvĂ©s de l'eau de l'affliction.
Ils seront considĂ©rĂ©s, traitĂ©s et rĂ©putĂ©s comme relaps et subversifs par tous, de quelque Ă©tat, rang, ordre, condition et prĂ©Ă©minence qu'on soit, et de quelque dignitĂ©, mĂȘme Ă©piscopale, archiĂ©piscopale, patriarcale, primatiale ou autre dignitĂ© ecclĂ©siastiques mĂȘme la dignitĂ© cardinalice ; ou encore, de quelque autoritĂ© sĂ©culiĂšre et excellence qu'on soit revĂȘtu Comte, Baron, Marquis, Duc, Roi ou Empereur : comme tels, on devra les Ă©viter et les priver de toute consolation humaine.
§ 4. - Ceux qui prĂ©tendront avoir un droit de patronage ou de nomination de personnes aptes Ă gouverner des Ă©glises cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales, primatiales, ou des monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices ecclĂ©siastiques devenus vacants par ces privations, pour ne pas les exposer aux inconvĂ©nients d'une longue vacance aprĂšs les avoir arrachĂ©s Ă l'esclavage des hĂ©rĂ©tiques, et afin de les confier Ă des personnes aptes Ă diriger fidĂšlement les peuples dans les voies de la justice, ceux-lĂ devront prĂ©senter les dites personnes aux Ă©glises, monastĂšres et autres bĂ©nĂ©fices dans les limites du temps fixĂ© par le droit canonique ou des contrats particuliers, ou statuĂ© en accord avec le Saint-SiĂšge ; de mĂȘme ils seront tenus de les prĂ©senter Ă Nous-mĂȘmes ou au Pontife romain alors rĂ©gnant ; sinon, le laps de temps Ă©coulĂ©, la pleine et libre disposition des Ă©glises, monastĂšres et bĂ©nĂ©fices susdits reviendra de plein droit Ă Nous et au Pontife romain susdit.
§ 5. - En outre, quiconque prendra sur lui, sciemment et de quelque maniĂšre que ce soit, d'accueillir, dĂ©fendre, favoriser ou croire les coupables arrĂȘtĂ©s sur aveux ou preuves d'hĂ©rĂ©sie, ou encore d'enseigner leurs erreurs, celui-lĂ encourra, du fait mĂȘme, une sentence d'excommunication. Il deviendra hors la loi : il ne pourra participer ni oralement, ni en acte, ni par Ă©crit, ni par dĂ©lĂ©gation ou procuration, aux fonctions publiques ou privĂ©es, Conseils, Synodes, Concile gĂ©nĂ©ral ou provincial, Conclave des Cardinaux, assemblĂ©e des fidĂšles, Ă©lections, tĂ©moignage en justice. Il n'y sera point admis.
De plus, il sera inapte Ă tester, Ă hĂ©riter et personne ne sera contraint de rĂ©pondre pour lui en aucune affaire. S'il est juge, ses sentences n'auront aucune valeur et nulle cause ne pourra ĂȘtre soumise Ă son jugement ; s'il est avocat, son patronage ne sera nullement acceptĂ©Â ; s'il est notaire, ses actes n'auront aucune portĂ©e, aucune importance.
De plus, les clercs seront privĂ©s de toutes et chacune de leurs Ă©glises, mĂȘme cathĂ©drales, mĂ©tropolitaines, patriarcales et primatiales, de leurs dignitĂ©s, de leurs monastĂšres, de leurs bĂ©nĂ©fices et fonctions ecclĂ©siastiques, mĂȘme obtenus, comme il est dit, rĂ©guliĂšrement. Eux-mĂȘmes, comme les laĂŻcs, bien que revĂȘtus rĂ©guliĂšrement des dignitĂ©s susdites, seront privĂ©s, mĂȘme en possession rĂ©guliĂšre, ipso facto, de tout royaume, duchĂ©, domaine, fief et autres biens temporels ; leurs royaumes, duchĂ©s, domaines, fiefs et autres biens de cette sorte seront confisquĂ©s et deviendront propriĂ©tĂ© publique ; de droit, ils appartiendront au premier acquĂ©reur si celui-ci, avec une foi sincĂšre, se trouve uni Ă la sainte Eglise romaine, sous notre obĂ©dience ou celle de nos successeurs, les Pontifes romains canoniquement Ă©lus.
§ 6. - Nous ajoutons que si jamais il advient qu'un ĂvĂȘque, mĂȘme ayant fonction d'ArchevĂȘques, de Patriarche ou de Primat ; qu'un Cardinal de l'Eglise romaine, mĂȘme LĂ©gat, qu'un Souverain Pontife mĂȘme, avant leur promotion ou leur Ă©lĂ©vation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dĂ©viĂ© de la foi catholique ou sont tombĂ©s dans quelque hĂ©rĂ©sie, la promotion ou l'Ă©lĂ©vation - mĂȘme si cette derniĂšre a eu lieu dans l'entente et avec l'assentiment unanime de tous les Cardinaux - est nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu'elle est devenue valide ou qu'elle devient valide parce que l'intĂ©ressĂ© accepte la charge, reçoit la consĂ©cration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l'administration, ou par l'intronisation du Pontife romain lui-mĂȘme ou par l'adoration devant lui ou par la prestation d'obĂ©issance Ă lui rendue par tous ou par quelque laps de temps Ă©coulĂ© pour ces actes : on ne pourra la tenir pour lĂ©gitime en aucune de ses parties et elle ne confĂšre ni ne peut ĂȘtre censĂ©e confĂ©rer quelque pouvoir d'administration au spirituel ou au temporel Ă de tels hommes promus EvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches ou Primats, ou Ă©levĂ©s au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.
Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en dĂ©coule, tout est sans valeur et ne confĂšre aucune autoritĂ©, aucun droit Ă personne. Ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s seront par le fait mĂȘme, sans qu'il faille quelque dĂ©claration ultĂ©rieure, privĂ©s de toute dignitĂ©, place, honneur, titre, autoritĂ©, fonction et pouvoir, mĂȘme si tous et chacun de ces hommes n'a dĂ©viĂ© de la foi, tombant dans le schisme ou l'hĂ©rĂ©sie, qu'aprĂšs son Ă©lection lĂ©gitime , soit en le suscitant, soit en l'embrassant.
§.7. - Les sujets tant clercs sĂ©culiers et rĂ©guliers que laĂŻcs, y compris les Cardinaux qui auraient participĂ© Ă l'Ă©lection du Pontife romain dĂ©jĂ hors de la foi catholique par hĂ©rĂ©sie ou schisme, ou qui y auraient consenti et qui lui auraient accordĂ© l'obĂ©issance et fait hommage ; le personnel du Palais, les prĂ©fets, capitaines et autres officiers de notre Ville-MĂšre et de tout l'Etat ecclĂ©siastique ; ceux qui se seraient liĂ©s et obligĂ©s par hommage, serment, engagement envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s pourront toujours se dĂ©gager impunĂ©ment de l'obĂ©issance et du service envers eux et les Ă©viter comme des magiciens, paĂŻens, publicains, hĂ©rĂ©siarques ; ces mĂȘmes sujets pourront nĂ©anmoins demeurer attachĂ©s Ă la fidĂ©litĂ© et Ă l'obĂ©issance des futurs ĂvĂȘques, ArchevĂȘques, Patriarches, Primats, Cardinaux et du Pontife romain entrant canoniquement en fonction : s'ils veulent continuer Ă gouverner et Ă administrer, pour une plus grande confusion de ces hommes ainsi promus et Ă©levĂ©s, ils pourront faire appel contre eux au bras sĂ©culier et si Ă cette occasion ils se retirent de la fidĂ©litĂ© et de l'obĂ©issance envers ces hommes promus et Ă©levĂ©s, ils n'encourront pas, comme ceux qui dĂ©chirent la tunique du Seigneur, la vengeance de quelque peine ou censure.
§ 8. Nonobstant les dĂ©cisions et dispositions apostoliques, ou encore les privilĂšges, indults et Ă©crits apostoliques qui auraient Ă©tĂ© donnĂ©s Ă de tels, fĂ»t-ce des dĂ©crets, des motu proprio ou tout consistoire ou encore tout autre moyen mis en oeuvre: approbations rĂ©pĂ©tĂ©es et renouvelĂ©es, insertion dans le corps des lois ecclĂ©siastiques, chapitres des conclaves, serment, confirmation apostolique ou toute autre confirmation, eĂ»t-elle Ă©tĂ© corroborĂ©e par serment par nous-mĂȘme!
Toutes les choses accordées à ceux qui ont été mentionnés expressément plus haut, nous les supprimons seulement et spécialement pour ces cas-là , sans que quiconque puisse y opposer quoi que ce soit.
§ 9. Mais pour que le prĂ©sent Ă©crit arrive Ă la connaissance de tous les intĂ©ressĂ©s, nous voulons que l'original -ou une copie signĂ©e par la main d'un notaire public et authentifiĂ©e par le sceau d'un dignitaire ecclĂ©siastique; nous dĂ©terminons que l'on doit y ajouter foi - soit publiĂ© et affichĂ© par quelques-uns de nos hĂ©rauts - aux portes de la basilique du prince des apĂŽtres - Ă la chancellerie apostolique, - et aussi au bord du Campo dei Fiori, et qu'une copie y soit laissĂ©e affichĂ©e. La publication et l'affichage et le fait d'y laisser une copie affichĂ©e suffisent et doivent ĂȘtre tenus pour solennels et lĂ©gaux; il n'y a aucune autre publication Ă rĂ©clamer ou Ă attendre.
§ 10. En conséquence, il ne sera permis à aucune personne d'enfreindre ce texte de notre approbation, innovation, sanction, statut, dérogation, volonté et décret avec une téméraire audace. Si quelqu'un avait la présomption de le tenter, qu'il sache que cela lui fera encourir l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux apÎtres Pierre et Paul.
Donné à Rome, à St. Pierre, en la mille cinq cent cinquante- neuviÚme année de l'Incarnation du Seigneur, le 15 des calendes de mars, en la quatriÚme année de notre pontificat (15 février 1559).
Moi, PAUL IV, Ă©vĂȘque de l'Ăglise catholique
Titiavemaria
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Pape: Innocent lllâ Sermon 4 â LâhĂ©rĂ©sie subjective ou formelle qui se prĂ©sente dans le cas dâun refus obstinĂ© ou dâun doute concernant ce que lâon sait ĂȘtre dâenseignement officiel du MagistĂšre, est indispensable pour que lâon soit considĂ©rĂ© comme hĂ©rĂ©tique formel. Si câĂ©tait le cas dâun pape, il cesserait dâĂȘtre pape. âSi jamais un pape, en tant que personne privĂ©e, tombait dans âŠPlus
âUn pape manifestement hĂ©rĂ©tique cesse automatiquement dâĂȘtre Pape et tĂȘte de lâĂglise tout comme il cesse automatiquement dâĂȘtre chrĂ©tien et membre de lâĂglise, il peut donc subir jugement et peine de la part de lâĂglise. Tel est lâenseignement de tous les anciens PĂšres de lâĂglise qui enseignent que les hĂ©rĂ©tiques manifestes perdent immĂ©diatement toute juridictionâ. St Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II.30.
Bénédiction titi ave Maria