François prouve qu'il n'a jamais été curé de paroisse
Le sujet principal de la lettre est le coronavirus. Comme d'habitude, François verse dans le sentimentalisme ("savoir pleurer avec les autres, c'est la sainteté") et demande de "rêver" et de "nouvelles réalités".
Bien qu'il ait d'abord fermé toutes les églises romaines et arrêté toute activité pastorale pendant des semaines, il affirme maintenant que "nous" n'avons pas regardé la crise du coronavirus "par la fenêtre".
Il fait même croire aux prêtres que "vous avez vu le loup arriver et que vous n'avez pas fui ni abandonné le troupeau".
Quelques paragraphes plus tard, il dit le contraire : "L'imprévisibilité de la situation a mis en évidence notre incapacité à vivre et à affronter l'inconnu que nous ne pouvons pas gérer ou contrôler ; comme tout le monde, nous nous sommes sentis confus, effrayés, impuissants".
Inévitables sont ses avertissements contre les "recettes", les "réponses sorties de manuels", les "exhortations faciles", les "discours édifiants", la "fausse complaisance idéaliste ou spiritualiste", les "fuites puritaines", le "risque de repli", la "nostalgie du passé récent", alors que c'est précisément ce que l'Église de François affichait pendant la crise.
Comme on pouvait s'y attendre, il demande des "surprises", de la "créativité", de l'"imagination créative", des "nouveautés", et veut que les prêtres "prophétisent l'avenir".
Il se laisse emporter par le romantisme populaire lorsqu'il parle de "notre peuple fidèle et simple" dont il dit "combien il y a à apprendre de la force du peuple fidèle de Dieu".
A ce stade, il est évident que François n'a jamais été curé de paroisse.
#newsRsohaibplr
