FRANÇOIS ENCORE ANATHÉMISÉ''Durant une quarantaine de minutes ensuite, l’évêque de Rome s’est livré à une séance de questions-réponses, dans une ambiance très fraternelle et détendue. Répondant à une première interpellation, venue d’une franciscaine allemande, sur la façon dont les religieuses peuvent comprendre ce dont a besoin l’humanité aujourd’hui en s’inspirant de l’attitude de Jésus, le Pape a répondu que
l’Église catholique s’est constituée avec des dogmes mais que la Révélation se développe perpétuellement.Le message du Christ ne change pas, mais la façon de la comprendre et de le recevoir change: «La façon de comprendre la foi, après Vatican II, est différente de la façon de comprendre la foi avant Vatican II,
parce qu’il y a un développement de la conscience», avec des conséquences concrètes sur des phénomènes comme la peine de mort, désormais illicite alors qu’elle était licite autrefois.
En s’inspirant d’une citation latine de Vincent de Lérins, “
va ut annis consolidetur, dilatetur tempore, sublimetur aetate”, François a expliqué que
l’Église se construit en chemin, en dialogue, à condition de rester fidèle à la Révélation, en témoignant concrètement de l’espérance de ses membres dans le Christ ressuscité. Le discernement doit rester la clé de tout engagement, car
«nous sommes catholiques», il ne s’agit pas de «se créer sa propre Église». SourceCONTRAContre Günther, une sorte de pré-moderniste allemand, le concile avait déjà condamné (“anathema sit”) l’idée d’“attribuer aux dogmes proposés par l’Église
un sens différent de la compréhension qu’en a eue et qu’en a l’Église” (
Acta et decreta Sacrorum Conciliorum (collectio Lacencis), VII, col. 256).
Saint Pie X.
Propositions 58 et 62 condamnées par le décret "Lamentabili sane exitu" du 3 juillet 1907, décret condamnant les principales erreurs du modernisme:
"LVIII. - La vérité n'est pas plus immuable que l'homme lui-même, car
elle évolue avec lui, en lui et par lui.LXII. - Les principaux articles du Symbole des Apôtres
n'avaient pas pour les chrétiens des premiers siècles la même signification qu'ils ont pour ceux de notre temps.