Vigano s'exprime une troisième fois
C'est une réponse à la lettre ouverte du Cardinal Ouellet et a été publiée sur MarcoTosatti.com (19 octobre).
Viganò rappelle certains points clés de son témoignage précédent, par exemple, selon lesquels Benoît XVI aurait imposé des restrictions à McCarrick. Néanmoins, François a confié de nouvelles responsabilités à McCarrick, bien que Viganó l'ait personnellement informé :
"François lui-même a soit été complice de cette corruption, soit, sachant ce qu'il fait, il est profondément négligent."
Viganó nie l'affirmation de Ouellet selon laquelle le Vatican n'aurait entendu que des "rumeurs" à propos de McCarrick, soulignant qu'il était au courant des faits et possédait des preuves écrites.
Il conclut que la lettre ouverte de Ouellet admet les faits importants et ne conteste que les allégations qu’il n’a jamais faites.
Enfin, Viganó souligne que la "crise très grave" actuelle ne peut être résolue que lorsque les choses s'appellent par leur vrai nom : "C’est une crise due au fléau de l’homosexualité".
Et : "C’est une hypocrisie énorme que de condamner l’agresseur, de prétendre pleurer pour les victimes et de refuser de dénoncer la cause première de tant d’abus sexuels : l’homosexualité".
Dans une référence implicite à François, il ajoute : "Affirmer que la crise elle-même est du cléricalisme est un pur sophisme. C'est prétendre qu'un moyen, et un instrument, est en fait le motif principal".
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