114. Nous conduit au bonheur



« À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance. » Matthieu, chapitre 25, verset 29

Et si la question des talents, dont mentionne Jésus, par ailleurs, était le mouvement de notre liberté ? Car ce qui nous fige nous empêche d’être libres. Mais en recevant l’Amour de Dieu dans notre cœur, tout devient possible.

Nous avons la possibilité de tout faire dans la vie, mais ce n’est pas tout ce que nous faisons qui nous conduit au bonheur. Nous vivons des souffrances qui sont parfois liées à des choix qui n’ont pas été réfléchis, à des désirs qui n’ont pas été cernés ni contenus, à des actions qui sont contraires à la charité envers nous-mêmes ou envers les autres ou que nous avons subies.

Tous les jours, nous avons la liberté de choisir ou de refuser ce qui nous est présenté. Nous avons le choix entre tel téléviseur ou tel autre. Nous avons le choix de différentes émissions. Nous choisissons aussi nos amis selon des critères qui nous ressemblent. Le choix de notre travail va selon les habiletés que nous possédons et qui nous ont façonnées au fil des années :
La liberté est le pouvoir [enraciné dans la raison et la volonté] d’agir ou de ne pas agir, de faire ceci ou cela, de poser ainsi par soi-même des actions délibérées.
Choisir comporte une exigence. Nous le savons, lorsque le choix que nous faisons est peu réfléchi, nous sommes enclins à faire des erreurs, à nous blesser, à blesser les autres. Moins nous connaissons le sujet, plus il y a de risques de nous tromper et de causer des erreurs irréparables. Moins nous connaissons la Trinité, plus les risques d’entrer dans une voie tortueuse deviennent inévitables. Dans la vie de foi :
« plus on fait le bien, plus on devient libre. Il n’y a de liberté vraie qu’au service du bien et de la justice [pour les autres]. [Par contre], le choix de la désobéissance et du mal est un abus de la liberté et conduit à l’esclavage du péché » (cf. Rm 6, 17) Catéchisme de l’Église Catholique, numéro 1731a, site internet :
Catéchisme de l'Église Catholique - IntraText

Nous possédons le choix entre la voie tortueuse ou la voie vertueuse. L’une conduit au mal, l’autre au Cœur de Dieu. Devenir esclave du péché est très facile, mais gravir le mont des Béatitudes demande de l’attention et de la constance, quel que soit le sentier qui nous y ramène. L’effort dans le bien rendra la route plus facile que l’esclavage dans le mal. Nous n’avons qu’à nous ressaisir, prier dans le silence de notre cœur, pour retrouver le chemin et la Trinité.
L’obéissance à la volonté de Dieu est un excellent moyen pour garder nos intentions ordonnées. L’obéissance à Dieu n’est peut-être pas la vertu la plus en vogue aujourd’hui, mais elle rend libre et responsable. L’obéissance à Dieu nous garde attentifs. Cette obéissance est toujours liée à l’Amour, jamais au mal qui lui est opposé. L’obéissance, c’est de toujours nous garder attentifs à la porte étroite, au Cœur de Dieu.

Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas