Évêque Fellay : les négociations avec le Vatican sont au au point mort

@Jean de Roquefort
Küng a toujours eu plus de succès en théologie que Ratzinger

Lisez les mémoires de Küng si vous n'avez pas peur de voir les dédales d'une curie romaine mesquine, corrompue et sans trop de morale. Il y en a quelques uns qui ont tronqué leur honnêteté afin d'être être créé cardinal. Tout est vérifiable.

Il y a des cardinaux qui ne sont même plus croyants et ce n'est pas une longue traversée du désert comme le mentionnait Thérèse d'Avila. Comment alors peuvent-ils demeurés en place? Avec un statut et les privilèges de prince de l'Église il serait difficile d'abandonner une vie aussi luxuriante, on a simplement à devenir simple fonctionnaire dans le rouage de cette théocratie dont personne ne peut rendre de compte et se manigancer de bonnes alliances avec les clans les plus forts tel que l'a fait Ratzinger sous Paul VI.

@Spina Christi 2

Si on pense aux divergences théologiques entre Ratzinger et Küng et à leur dernière rencontre à Castel Gandolfo du temps que Ratzinger était pape; oui, il est plus que probable que Benoît XVI s'est senti piégé et sans issu avec une curie romaine régressive et corrompue et sa trop grande ouverture aux rebelles de Saint-Pie X.

N'oublions pas que ces deux jeunes théologiens de Vatican II étaient progressistes. On ne sait pas pourquoi Ratzinger est devenu conservateur dès Paul VI qui l'a créé cardinal; est-ce qu'un service en attire un autre?

C'est surtout du temps de Jean-Paul II qui l'a nommé préfet du dicastère de la Congrégation pour la doctrine de la foi, que Ratzinger fait volte face au progrès de Vatican II.

Dans les mémoires de Hanz Küng il est mentionné une certaine rivalité entre les deux théologiens, pour ne pas dire de l'animosité et la jalousie qu'avait Ratzinger envers Küng.

JeanDC il y a 9 minutes
"C'est pour cela que Benoît XVI ne voulait pas faire un retour avant le douzième siècle dans sa théologie. L'ambiguïté dans laquelle il a plongé l'Église avec la Fraternité Saint-Pie X le démontre très bien. Il était dans un cul de sac et c'est pour cela qu'il a démissionné."

Ah, enfin quelqu'un qui, pour avoir reçu ses confidences dans l'intimité, peut révéler le mystère de la démission de Benoit XVI !

J'ajouterais que la tradition doit demeurer vivante et elle ne doit surtout pas être figée dans le temps; car autrement on serait encore avec le même rite et la même liturgie du temps des apôtres. Tout ce qui a été fait et changé au cours des derniers siècles ne serait pas valable si on suit là logique de la Fraternité Saint-Pie X.

Ce que les sedevaticanliste n'acceptent pas c'est la perte de contrôle et de pouvoir d'une Église pompeusement triomphante. Garder ses ouailles dans l'ignorance c'était ce que l'Église faisait le mieux pour pouvoir régner comme un pouvoir royal sur lequel on a calqué la structure du Vatican.

C'est pour cela que Benoît XVI ne voulait pas faire un retour avant le douzième siècle dans sa théologie. L'ambiguïté dans laquelle il a plongé l'Église avec la Fraternité Saint-Pie X le démontre très bien. Il était dans un cul de sac et c'est pour cela qu'il a démissionné.