François est de nouveau à l'hôpital

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, que devons-nous penser de ce pape ? Nous apprenons que Kevin Farrell a été nommé président de la Signature apostolique, c'est-à-dire la plus haute instance de justice du Saint-Siège. Le pape Bergoglio a écarté de cette fonction importante un éminent spécialiste en la matière, le cardinal Raymond Leo Burke, peut-être parce qu'il le considérait comme trop strict et sévère, et difficile à manipuler, plutôt qu'enclin à le faire, et l'a remplacé par Dominique Mamberti, un ancien "ministre des affaires étrangères du Vatican" et expert en droit canonique.

Mais qui est le successeur de Mamberti, le cardinal Kevin Joseph Farrell ? Le prélat américain a cohabité pendant six ans avec l'archevêque de l'époque, Theodore McCarrick, abuseur en série de séminaristes et d'autres personnes, finalement expulsé de l'état clérical, puni par Benoît XVI et sauvé par le pape François, son conseiller sur les questions de politique étrangère et surtout sur les nominations et les promotions aux États-Unis. Or, pendant leur cohabitation de six ans ( !), Kevin Farrell n'a jamais rien remarqué du comportement et des inclinations de McCarrick. Le cardinal Burke a commenté à juste titre : "Certainement, étant donné sa proximité évidente avec McCarrick, il est improbable que Farrell n'ait rien su de ses actes gravement pécheurs", comme on peut le lire sur ce lien. Farrell, ainsi que Donald William Wuerl, Joseph William Tobin, Robert Walter McElroy et Blase Joseph Cupich font partie de la "chaîne McCarrick" qui, même après sa disgrâce - provoquée par les poursuites civiles dans une affaire d'abus McCarrick - tire les ficelles d'une partie importante de l'épiscopat américain, l'aile progressiste liée aux démocrates, et parmi laquelle on peut compter des catholiques pro-avortement tels que Joseph Biden et Nancy Pelosi.

Farrell n'a pas de formation spécifique pour le poste qui lui est confié : il est diplômé en théologie et en philosophie, mais que voulez-vous que le souverain pontife s'en préoccupe ! Il y a d'autres exigences pour les postes de pouvoir. Ainsi, les trois cardinaux que le pape Bergoglio a placés aux côtés de Kevin Farrell comme juges n'ont aucune connaissance juridique ou canonique : Matteo Zuppi de Bologne (licence en théologie), Augusto Paolo Lojudice (théologie fondamentale) et Mauro Gambetti, diplômé en ingénierie mécanique avec un diplôme en théologie anthropologique.
Que dire de plus ? Don Ariel Levi Di Gualdo écrit ironiquement : "Dans un esprit d'émulation, le gouvernement italien envisage sérieusement de nommer Pietro Pacciani président de la Cour suprême de cassation, assisté de Bombolo, Alvaro Vitali et Tomas Milian, alias Er Monnezza. Comme l'enseigne la sagesse grecque, il est bien connu qu'"après la tragédie vient toujours la farce grotesque".

Par coïncidence, presque en même temps que les rendez-vous, un fidèle ami de notre site, R. S., a publié ce commentaire, à un article de Stilum, que je trouve intéressant de porter à votre connaissance... Bonne lecture et bonne diffusion.

En regardant l'homme Jorge Mario, nous devons le regarder avec les yeux de Dieu et non avec les nôtres.

Quel est le regard de Dieu ? Miséricordieux.
Au Ciel, il y a une fête pour le pécheur repenti, c'est pourquoi - avec beaucoup de patience - Dieu cultive la possibilité de faire la fête.
De notre point de vue, il serait important de faire la fête parce que nous sommes déjà à la maison et de ne pas se fâcher comme le frère aîné à propos de la fête (éventuelle) de ceux qui reviennent.
En outre, la fête qui se déroule déjà au Ciel parmi les bienheureux peut également concerner ceux qui sont ici sur terre et qui s'en approchent avec les vêtements appropriés : les vêtements des actes justes (Ap 19, 8), car la "foi" n'est pas une théorie théologique, mais elle doit être pratiquée.

Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, en revêtant le byssus, les œuvres de justice des saints. Heureux ceux qui sont invités aux noces et qui portent les vêtements appropriés.

L'Épouse de l'Agneau est "plurielle" : un peuple, justement.

La tristesse doit nous envahir pour ceux qui ne font de tout cela que pouvoir, rôle, arbitraire, anarchie, manque de foi, injustice, abus... C'est la tristesse du Ciel.
Mais les bienheureux ne doivent pas tomber dans le murmure.
Ils doivent prier. Dieu est patient et attend.
Jésus continuait à appeler Judas, qui était déjà un traître, "ami".
Il l'aurait sauvé aussi, s'il le lui avait demandé.
Le fils prodigue revient et le Père court à sa rencontre.
Le problème est d'avoir les bons vêtements.
L'invitation au banquet est universelle, mais ceux qui n'ont pas le bon vêtement sont expulsés.
Par Dieu, le juge sévère ? Non : par ceux qui ont fait l'imbécile et le lui disent en face, n'ayant rien d'autre à lui dire.
Pensons à la fête qu'il y aurait au Ciel si George Mario, un homme, était revêtu de la robe blanche dans le sang de l'Agneau. Ne nous fâchons pas pour ce qu'il fait ou ne fait pas, mais soyons tristes si cela ne nous suffit pas d'être bénis, même si nous sommes persécutés, et que nous voulons juger à la place de Dieu, qui est toujours patient.