Francesco I
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À Paris, les occupants de l’église Sainte-Rita expulsés

Les militants qui occupaient depuis plusieurs mois l’église Sainte-Rita, dans le XVe arrondissement de Paris, pour empêcher sa démolition, ont été expulsés de force par la police, mercredi 3 août matin.
Propriété d’une association basée en Belgique, elle devrait être prochainement détruite et cédée à un promoteur immobilier français, qui devrait construire à son emplacement un parking et des logements.

Une trentaine de personnes opposées à la démolition de Sainte-Rita, l’église parisienne des animaux, ont été évacuées mercredi 3 août de l'édifice religieux.

Le feuilleton aura duré près d’un an et demi. Mercredi 3 août, tôt dans la matinée, la police a expulsé de force les occupants de l’église Sainte-Rita, dans le XVe arrondissement de Paris, qui empêchaient depuis des mois la destruction de l’édifice.

Sainte-Rita n’est pas, à l’origine, une église catholique et n’était plus consacrée. Construit au début du XIXe siècle, cet édifice de style néogothique était desservi depuis le début des années 1990 par la groupusculaire et excentrique « Église gallicane », et était notamment connue pour ses bénédictions annuelles d’animaux. Mais « Mgr » Dominique Philippe, prélat autoproclamé de cette Église, et ses fidèles ont dû quitter les lieux en mars 2015 : ils ne payaient plus le loyer depuis des mois.
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L’Association des chapelles catholiques et apostoliques, propriétaire de l’église Sainte-Rita, avait en effet conclu un accord de vente avec la société Garibaldi, gérée par un promoteur immobilier de l’ouest de la France, le groupe Lamotte. Le projet de l’acheteur : raser l’édifice religieux et construire sur son emplacement, un parking et des logements.

Plusieurs projets pour la sauver
Le projet a rencontré l’hostilité d’une partie des habitants du quartier, mais aussi du maire du XVe arrondissement, le député LR Philippe Goujon. Celui-ci s’est même opposé physiquement, le 5 octobre, en compagnie d’autres élus, au démarrage des travaux de démolition. Il est également parvenu à gagner du temps en faisant suspendre le permis de démolir, en raison de la présence d’amiante dans les murs de l’église.

> Re (lire) : Les paroissiens de l’église gallicane Sainte-Rita mobilisés pour sauver leur église
Mais très vite, la mobilisation a été récupérée par l’énigmatique « Mouvement du 14 juillet », un groupuscule aux objectifs flous dont les membres se sont installés dans l’église et le presbytère, la transformant en « ZAD », puis par le groupe Dextra, une branche dissidente de l’Action française. Le dimanche 15 novembre, après avoir expulsé les derniers gallicans, ces militants d’extrême droite font appel à l’abbé Guillaume de Tanouärn, de l’Institut du Bon-Pasteur, pour y célébrer la messe catholique, dans la forme extraordinaire du rite romain.
Le 6 janvier 2016, les occupants de Sainte-Rita sont frappés d’un arrêté d’expulsion. Mais le statu quo va se poursuivre pendant plusieurs mois. Pendant cette période, plusieurs projets sont montés pour tenter de sauver l’église de la démolition. Une association propose notamment de ne détruire que la partie haute du bâtiment, et de construire des logements au-dessus de l’église, qui demeurerait au rez-de-chaussée d’un immeuble. Plusieurs communautés orthodoxes, notamment le diocèse français du Patriarcat d’Antioche, envisagent un temps de la racheter. Mais le groupe Lamotte dément fermement toute volonté de la revendre.
Une messe pour tenter d’empêcher l’expulsion
Le 5 juillet dernier, à la suite d’une requête en référé liberté déposée conjointement par l’association propriétaire de l’église et le promoteur immobilier, le Conseil d’État enjoint le préfet de police de Paris à autoriser le recours à la force publique pour expulser les occupants.

Mercredi 3 août, la préfecture annonce dans un communiqué que l’expulsion s’est déroulée « sans incidents », tandis que sur les réseaux sociaux, les défenseurs de l’église diffusent des images impressionnantes de l’opération, montrant notamment un prêtre allongé au sol, tiré par le bras par un policier. En effet, apprenant l’imminence de leur expulsion, les militants avaient organisé en catastrophe, la veille au soir, une messe à 6 h 45, heure prévue de l’intervention des forces de l’ordre, espérant sans doute que cela empêcherait l’expulsion. Des élus de la municipalité du XVe arrondissement ont également tenté de s’interposer.

D’autres internautes se sont dits choqués de la démolition d’une église, mettant en avant le contexte douloureux pour les catholiques français, plus d’une semaine après l’assassinat d’un prêtre, le P. Jacques Hamel, par deux terroristes de Daech. Plusieurs responsables politiques, du Front national et des Républicains, ont également dit leur indignation et mettent en cause le gouvernement, bien que la demande d’expulsion provienne d’acteurs privés. « Et si l’on faisait des parkings sur l’emplacement des mosquées salafistes plutôt que de détruire nos églises ? », a réagi sur Twitter Marine Le Pen, la présidente du FN.

L'évacuation par la force pour détruire l'église Ste Rita de Paris est le triste symbole de ce pouvoir socialiste sans âme et sans repère
— Eric Ciotti (@ECiotti) 3 août 2016

www.la-croix.com/…/A-Paris-les-occ…
Spina Christi 2
"Il y a un mois, devant le Conseil d’État, les représentants du ministère de l’Intérieur avaient tenté d’éviter l’expulsion des fidèles de l’église Sainte-Rita, dans le XVe arrondissement de Paris, qui protestaient contre sa prochaine destruction (voir notre article sur l’évacuation violente de l’église par la police).
Pour le ministère de l’Intérieur, il n’y avait aucune urgence à évacuer …Plus
"Il y a un mois, devant le Conseil d’État, les représentants du ministère de l’Intérieur avaient tenté d’éviter l’expulsion des fidèles de l’église Sainte-Rita, dans le XVe arrondissement de Paris, qui protestaient contre sa prochaine destruction (voir notre article sur l’évacuation violente de l’église par la police).
Pour le ministère de l’Intérieur, il n’y avait aucune urgence à évacuer, pas même à statuer. De plus, il avait fait savoir que la procédure du référé était inappropriée, la présence des fidèles ne constituant pas une atteinte grave à l’exercice d’une liberté fondamentale. Enfin, le ministère considérait que les risques de troubles à l’ordre public auraient été plus importants en cas d’évacuation, alors que les policiers ont déjà fort à faire avec le plan Vigipirate.
Malgré tous ces arguments judiciaires et son insistance, le ministère de l’Intérieur n’a pas été entendu, le juge des référés du Conseil d’État ne voulant rien savoir. Mais qui est ce juge si déterminé ? Il s’agit de Laurent Olléon, diplômé d’HEC, homme ambitieux, qui n’est autre que le mari de Fleur Pellerin, l’ancienne ministre de la Culture ! Encarté au PS depuis l’âge de 17 ans, proche de François Hollande, il est actuellement directeur de cabinet de Marylise Lebranchu, à la Décentralisation, rapporte le journal Minute.
Sans aucun doute, cette décision étonnement rapide (moins d’un mois s’est écoulé entre la décision du Conseil et l’expulsion) traduit une réelle motivation idéologique. Les maires de province qui attendent des mois, des années, avant l’évacuation d’un camp de gitans apprécieront le contraste."

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la verdad prevalece
Bergoglio è il papa dei musulmani 4christum.blogspot.com/…/the-bergoglian-…