L'AFFAIRE MERCIER (suite):

L'UCL viole la liberté académique ainsi que la logique la plus élémentaire au nom du "Magistère de la pensée dominante".

« 1) Nous sommes étonnés du manque de respect par l’UCLouvain pour la liberté académique, la liberté d’opinion et d’expression et la liberté d’enseignement.

2) Nous sommes étonnés du peu de cas que fait l’UCLouvain de l’esprit critique et de son enseignement comme valeur essentielle à ses étudiants.

3) Nous sommes étonnés de l’aisance avec laquelle l’UCLouvain décourage le respect du principe de non-contradiction.
Les universités doivent montrer qu’elles soutiennent les libertés académique, d’opinion, d’expression et d’enseignement. Elles affirmeront toujours les encourager... Mais... elles mettront des limites à cette liberté si l’enseignant concerné défend une opinion qui dérange... En effet, l’UCLouvain veut respecter le Magistère de l’opinion dominante – et donc de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui la finance –, favorable à l’avortement.
...il est contradictoire d’affirmer à la fois que l’embryon est un être humain et que lui ôter volontairement la vie n’est pas un meurtre.

4) Nous nous étonnons que l’UCLouvain combatte la liberté de religion, même la plus élémentaire.
...l’UCLouvain invoque les libertés académique et d’enseignement seulement pour permettre, à ses professeurs... de se départir de l’enseignement de l’Eglise... Mais cette université omet d’invoquer les libertés académique en question en faveur de ses professeurs qui souhaitent se départir du Magistère de la pensée dominante... »