116. Le panier de fruits



Il est simple d’entrer dans une certaine paresse spirituelle, par exemple, et nous dire que nous avons la liberté, sans vérifier la conséquence de nos actions et de nos paroles, sans être responsables.

Dans la Parabole des talents, nous lisons que les personnes ont la liberté de faire fructifier leurs dons ou de les enfouir dans un cœur fermé qui ne cesse de devenir plus lourd d’un panier de fruits non partagés. Le mal fige le cœur de la personne et le rend lourd au point qu’il peut devenir figé comme pierre :
« Celui qui n’en avait reçu qu’un [talent] alla creuser la terre et cacha l’argent de son maitre. » Matthieu, chapitre 25, verset 18

Garder le panier de fruits en main, garder les grâces reçues de Dieu pour nous-mêmes, c’est demeurer figés sur place au détriment de la foi. Le panier devient lourd dans nos mains. Les fruits des arbres non partagés ne serviront pas et ils pourriront, pendant que les fruits reçus du Saint Esprit demeurent en nos mains.

En ce qui concerne les fruits de l’Esprit Saint non partagés, ils sont toujours dans notre conscience. Ils attendent d’être partagés. Ne pas les partager nous coupe du mouvement vital de l’Amour.

Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : … pour l’Amour, Normand Thomas