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La Communauté de Mgr Rey veut nous faire "comprendre le pape François"...

...et son synode synodalisant...
La Croix : "À partir du lundi 2 octobre, la communauté de l’Emmanuel propose un parcours en ligne intitulé « Comprendre le pape François ». … Ce cycle invite, en cinq séances, à mieux saisir les intuitions fondamentales de François,
« Cela nous tenait à cœur d’offrir un moyen de décoder la pensée du pape François, qui nous apparaît souvent comme complexe, bizarre, recourant à des références qui ne sont pas les nôtres »,

Expérimentée cet été au cours de deux sessions de Paray-le-Monial, la formule a rencontré un intérêt certain. Mieux, elle semble avoir porté ses fruits dans les rangs des premiers participants. « Nous avons eu une réponse forte, auprès d’un public avec des profils assez qualifiés. Nous avons constaté que la proposition permettait à beaucoup de passer, en trois ou quatre jours, du trouble à l’enthousiasme."
Les organisateurs ont ainsi cherché à réaffirmer au cours de cette session « que la simple posture critique n’est pas suffisante du point de vue théologal, avec cette idée que, comme catholiques, l’Esprit Saint s’adresse à nous à travers ce que nous dit François ».

François, un pape « vraiment catholique » ? Un parcours en ligne pour décoder sa pensée

Et quant à la réception du Synode par Mgr Rey ci-dessous, elle est quelque peu en rupture avec celle de Mgr Stickland. Néanmoins, je dis : "Chapeau-bas, l'artiste ! " 👏👏👏🥴🤭😴 qui a su mobiliser avec habileté les concepts d'un tel sabir de langue de buis sociologico-moderniste, et avec quelle dextérité ! L'homme a clairement du métier !

Chers Frères et Sœurs dans le Christ,
Chers Diocésains, clercs, consacrés, laïcs

Notre Pape François a lancé l'Église universelle dans un Synode, sur une longue durée.
Notre diocèse s’y est engage de façon décidée. Il importe maintenant d’ouvrir des perspectives concrète: pour la vie de notre Église locale en opérant une relecture de ce qui il été déjà vécu dans la phase diocésaine (2021-2022), mais aussi, par l'apport de l'étape continentale, dans la dynamique de la phase universelle qui sera célébrée à Rome en octobre 2023 et 2024.

Dans l’épreuve que traverse notre diocèse et en attente des décisions romaines, suite à la visite apostolique, cette démarche synodale trouve toute son actualité. Elle s'adosse aussi à la vision diocésaine, une communion missionnaire à bâtir ensemble une vision qui a été élaborée et partagée au sein des diverses instances du diocèse.

Depuis deux ans, le prolongement de la visite fraternelle (conduite par le cardinal Jean-Marc Aveline) par une visite apostolique, puis la suspension il y a plus d'un an des ordinations et enfin la remise en cause d'orientations et décisions dans l’accueil et le suivi de groupes et de personnes, génèrent incompréhension colère division dépression. Toute crise peut constituer une opportunité pour assainir des comportements difficultueux corriger ou réparer des erreurs, consentir à remettre en cause ou à réajuster la gouvernance... La crise doit ainsi devenir un moment cathartique pour se recentrer sur les fondamentaux : notre attachement au Christ et à l'Église, approfondir et élargir notre communion ecclésiale, déployer la Mission.

C’est en ce sens que le Synode auquel nous invite le Saint-Père peut nous aider a « sortir par le haut» en nous engageant tous ensemble sur un chemin de sanctification mutuelle, de discernement et de croissance. L'Esprit-Saint nous presse d'avancer sur cette route avec détermination, courage et fidélité.

Qu'avons-nous retenu de ces premières étapes pour notre Eglise locale ?

Enraciné dans la Tradition, le Synode est pour moi une invitation à vivre mon amour de l'Église à la fois comme un don, mais aussi une tâche : vivre avant tout dans une Église à l’écoute de Dieu et de chacun, une Église contemplative et priante : une Église qui discerne ensemble dans l'articulation du « un, tous, quelques-uns » une Église attentive à tous, en particulier des pauvres et de tous ceux qui sont à la marge ; une Église qui part avec une énergie renouvelée sur le chemin de la Mission. C’est pour tout cela que ce Synode est une nouvelle étape sans doute décisive, dans la réception toujours en cours du concile Vatican ll.
La consultation synodale a pu apparaître à certains comme nouvelle voire surprenante.

J’ai pu constater aussi qu'elle a suscité des tensions, des incompréhensions, voire des oppositions, mais j’ai expérimente moi-même en accompagnant des groupes – une dimension fondamentale de la vie de l’Église, des son origine - à savoir le témoignage de la joie de se rencontrer pour goûter la fraternité baptismale, la communion dans la diversité, la prière commune avec des personnes parfois peu habituées à nos assemblées, la possibilité de se mettre simplement ensemble à l'écoute de l'Esprit, de la Parole de Dieu.
D’accueillir avec bienveillance la parole de chacun même quand elle me heurte ou que je ne la comprends pas. Bref une expérience joyeuse et enthousiasmante, réconfortante en ces temps où notre Église est bien secouée, où il est devenu si difficile, dans notre société tout entière, de dialoguer, de communiquer de se parier.

Ceci nous montre a contrario que la démarche synodale n'est pas -comme le pensent certains- un tribunal de laïcs pour juger les prêtres (même si certaines souffrances ont pu être légitimement exprimées), encore moins les exclure, mais de favoriser une vraie communion fraternelle entre les divers états de vie, dans le respect de la vocation et de la place de chacun. il ne s'agit pas non plus d’abord d'un lieu de revendications sur la gouvernance, même si des réformes sont nécessaires, mais d’une écoute commune de la Parole de Dieu, d'une écoute mutuelle respectueuse et bienveillante. ll ne s’agit pas de promouvoir les idées de tel ou tel groupe sur ce que devrait être l'Église, en fonction des sensibilités particulières,mais d'un discernement mené ensemble sur les signes des temps et sur ce que « l'Esprit dit aux Églises » [Ap 2 ; 7 et 3 ; 22) ici et maintenant.

Jai lu avec attention le « Document d’étape pour un discernement diocésain ››, synthèse des remontées des divers groupes synodaux dans le diocèse. Ce document pointe des questions reprise d’ailleurs au niveau national et universel et suggère quelques orientations, qui peuvent nous inspirer pour les années qui viennent. Je retiens quelques points parmi d’autres :

· - La synodalité n'est pas un « truc à la mode ›, qui passera aussi vite qu'il est venu, mais un style de vie chrétienne à l'écoute de l'Esprit, donc une dimension permanente de l'Église.

· - La synodalité rassemble les baptisés comme frères et sœurs, et leur permet de discerner ensemble, pour que l'Église puisse toujours mieux accomplir sa mission d’évangélisation et de sanctification.

· - A l'intérieur de la paroisse, le conseil pastoral paroissial est un des lieux privilégiés pour vivre la synodalité.

· -Plus largement, tout groupe ou mouvement ecclésial est invité à fonctionner synodalement, en priant l’Esprit Saint, en écoutant et méditant la parole de Dieu, en discernant ensemble les orientations possibles.

· - Notre diocèse est caractérisé par une grande variété des réalités présentes, des sensibilités, des initiatives... au risque de la juxta position, pour devenir un « archipel». Ne sommes-nous pas plus que jamais, appelés à faire œuvre de dialogue, de communion, ce qui rejoint la vision définie pour notre diocèse ; « une communion missionnaire à bâtir ensemble.

· - La démarche synodale nous invite à valoriser dans l'Église la place et la parole des pauvres (personnes malades, âgées, handicapées marginalisées...). Ainsi, des groupes synodaux ont été crées dans les prisons.

· - La liturgie reste le lieu matriciel de la synodalité, et non un lieu d’oppositions en fonction des options de chacun. Ceci invite les clercs a soigner les homélies liturgiques, à valoriser la participation active et fructueuse de chacune et chacun a la liturgie.

· - La place des laïcs, et en particulier des femmes, reste à valoriser dans la vie et le fonctionnement de nos structures et communautés, tout en valorisant la complémentarité homme-femme.

· - Si la jeunesse s’est moins intéressée pour l'instant à cette dynamique, certaines aumôneries ont proposé avec fruit à leurs jeunes de faire cette expérience. L’intégration des jeunes a la démarche, pour bénéficier de leur perception de leur époque et de ses enjeux, de leur imagination, de leur capacité d’entreprendre, doit être une priorité.

· - Enfin, la synodalité, comme expérience des baptisés reste ouverte à la mission et la favorise, par l'invitation des non-baptisés, par l’annonce renouvelée de la Bonne Nouvelle, par I’ attention aux soucis communs des hommes.

Comment envisager la suite de ce processus ecclésial ?

En reprenant cette formule du prophète lsaïe, citée par le document pour l’étape continentale « Elargis l’espace de ta tente ( Is 54 ;2) à l'adresse de la nouvelle Jérusalem qui va connaitre un renouveau après le temps de l'épreuve. J'indique plusieurs directions et pistes de travail. Comprenons bien qu'il ne s'agit pas d'un chemin balisé d’avance mais d'une invitation à s'ouvrir à l’inattendu.

Oui, élargissons l'espace de notre tente!

Nous ne sommes pas appelés à rester dans l'entre-soi : l’Eglise est par nature évangélisatrice, désireuse d'annoncer toujours plus loin la Bonne Nouvelle. C’est pourquoi j’encourage chacun à élargir l’espace de son cœur, à cultiver les initiatives missionnaires. A être en sortie ! Pour cela, j'invite chaque catholique varois à s'approprier la vision énoncée pour notre diocèse: «une communion missionnaire à bâtir ensemble (cf. texte d’accompagnement en annexe), et à s'y engager avec conviction.

J’ai pour ma part entrepris une visite régulière des paroisses, afin de célébrer la liturgie, de rencontrer les pasteurs et les équipes de personnes engagées. J’encourage les prêtres à faire de même, pour développer une communion appelante en direction des non-croyants, des exclus. Le pasteur est proche de son troupeau, et doit trouver, en fonction des temps, de nouvelles initiatives et formes de proximité. Les groupes synodaux eux-mêmes, invites à poursuivre sur leur lancée, veilleront à s'ouvrir à d'-autres personnes le plus largement possible.

A I ‘intérieur du grand espace de la tente diocésaine, les diverses réalités veilleront à ne pas rester l'une à côté de l'autre, mais à se découvrir mutuellement, par des « visitations › et des rencontres informelles. Des échanges d'expériences entre diverses réalités d'Église seront certainement fructueux. Pour accompagner cela, le comité diocésain s'est étoffé et renouvelé, et va continuer son travail.

Oui, déployons sans hésiter les tentures de notre demeure, allongeons les cordages!

En apprenant à élargir l’espace de la tente. C’est-à-dire à rendre notre communion ecclésiale aussi ouverte que possible, il s'agit aussi d’étendre et de renforcer les structures, et de les rendre plus participatives.
Le document d'étape et de discernement diocésain demande à être mieux connu et travaillé.
J’invite les groupes à prendre le temps de le lire. J'encourage aussi les clercs, dans les équipes paroissiales ou communautaires, les cénacles dans les réunions de doyennés, à prendre le temps d'un discernement ensemble, en repérant par exemple, quels points leur semblent prioritaires à mettre en place. Cette relecture du document peut également se faire dans le cadre des conseils paroissiaux.

J’appelle tous les groupes déjà constitués l'an passé à poursuivre sur leur lancée, et à travailler en particulier sur la vision diocésaine en accueillant de nouveaux participants, des plus jeunes notamment : C’est une manière de mettre en œuvre une dimension fondamentale de l’Église, un style de vie chrétienne qui doit devenir habituel, car missionnaire.

J’invite à ce que d'autres groupes puissent naître, en particulier dans les lieux où ce ne fut pas le cas I‘an passé. Les pasteurs ne craindront pas d'y inviter largement et d'y participer personnellement, en y voyant un appel et une opportunité, plus qu'une menace, au-delà des groupes, cette « manière d’être chrétien » favorisant une écoute commune de la parole de Dieu, de l'Esprit Saint, une conversation spirituelle, l'art de discerner pourra imprégner beaucoup de nos réunions : groupes de prière, de travail. de service caritatif, etc. Elle pourra même s'étendre aux organes diocésains que sont le conseil épiscopal, le conseil presbytéral, le conseil d'animation pastorale, le chapitre cathédral., etc.

Chaque paroisse, selon le droit canonique, est dotée d'un conseil économique, pour que, autour du curé, des personnes compétentes veillent au bien matériel de la paroisse. Je souhaite également que chaque paroisse se dote d'un conseil paroissial, comportant des représentants de tous les services nécessaires à sa vie : ce sera un lieu où chaque baptisé responsable pourra faire connaître son service, ses initiatives et ses souhaits. Le curé saura entendre chacun, coordonner, donner du souffle. II est également souhaitable que soit constitué, quand c’est possible, un conseil pastoral, plus restreint, attentif à discerner autour du curé les besoins, les appels, et à esquisser des orientations pastorales. (Cf. la charte pour ces deux conseils, en annexe). Ces conseils seront composés de manière à inclure toutes les personnes de bonne volonté,hommes et femmes, clercs, consacrés et laïcs, en fonction de leurs appétences et de leurs compétences. Ils seront des lieux de « coresponsabilité ››, pour discerner ensemble les besoins et les décisions dans une approche collégiale, sous l’autorité du curé.

Oui, renforçons les piquets !

Si les piquets s'enfoncent dans le sol, ils retiennent la tente ; plus ils sont plantés profondément, plus la tente résistera aux bourrasques. Le Synode, expérience foncièrement spirituelle et liturgique, suppose donc de fortifier notre foi aussi par une formation appropriée :

J’invite à déployer une formation à l’écoute personnelle et communautaire de la Parole de Dieu.

Trop de catholiques sont encore étrangers à la Iectio divina, alors que la parole de Dieu est actuelle, vivante, inspirante. Tout ce qui peut mettre la Parole de Dieu au centre de notre vie est a encourager. Cette formation peut être développée au niveau diocésain, mais il appartient également à chaque paroisse de le faire : et, en lien, de ne pas hésiter à développer des écoles de la Parole, pour des groupes divers, en dehors de la messe, qui reste bien entendu le centre et le sommet de la vie chrétienne. Dans cette perspective, les clercs, à qui est confiée l'homélie liturgique, veilleront à se former en continu pour donner des homélies adaptées, compréhensibles et nourrissantes pour les fidèles.

Le besoin d’une formation à l’écoute et à l’accueil de l’autre a été énoncé par les remontées des groupes. Cela pourra être utile pour tous ceux qui remplissent un office pastoral dans les paroisses, mouvements, etc. On pourra également mettre en place une formation pour I’ animation d'une réunion ou d'un groupe, quel qu'il soit.

Les conseils paroissiaux et pourront pourront être aidés, dans leur constitution puis leur fonctionnement, par le Conseil diocésain d’animation Pastorale, qui propose des formations aidant à la transformation pastorale. Les pasteurs sont ainsi introduits à un style de gouvernance attentif au déploiement des dons et talents de chacun, un service de la liberté et de l’engagement de chaque chrétien pour le bien de l'Eglise et du monde. Tous veilleront aussi à soigner la communication, pour que l'ensemble du Peuple de Dieu soit informé et partie prenante de la vie de Son Eglise, à tous les niveaux. De même, le Conseil d'Animation Pastorale, section Diaconie, peut offrir un accompagnement pour tous ceux qui veulent développer une diaconie paroissiale.

J’engage donc l’Eglise diocésaine à avancer avec confiance sur ce chemin de la synodalité. Alors que l’Église est bien secouée tant au niveau national qu'au plan local, il importe quelle se renouvelle pour donner d'elle-même une image vivante, crédible, fraternelle et joyeuse.

Je vous donne rendez-vous le samedi 18 Novembre 2023, pour une assemblée synodale diocésaine.

Mgr Dominique Rey

Synodalité : la lettre de notre évêque - Diocèse de Fréjus-Toulon
Beryl Martin
Vous n'avez pas de vie sociale pour avoir le temps au quotidien de ne cracher que du venin et ne mettre en avant que du négatif ou personnes ayant un parcours plus que discutable sur le chemin de la sainteté? Vous ne remplirez pas les églises avec ces discours d une grande pauvreté. Le paradis n est pas acquis. Votre grand âge plein de stupidités ne vous permet peut être plus d'avoir enfin épouse …Plus
Vous n'avez pas de vie sociale pour avoir le temps au quotidien de ne cracher que du venin et ne mettre en avant que du négatif ou personnes ayant un parcours plus que discutable sur le chemin de la sainteté? Vous ne remplirez pas les églises avec ces discours d une grande pauvreté. Le paradis n est pas acquis. Votre grand âge plein de stupidités ne vous permet peut être plus d'avoir enfin épouse, enfants et amis pour vous confronter et comprendre.
Etienne bis
Mgr a bien tort de s'engager dans les pas du "caudillo grande" Georges Narcisse Imbroglio. En effet, le dit caudillo n'accorde aucune importance à ce que peuvent penser et dire d'autre que lui et ses larbins (provisoirement) les plus proches.
Etienne bis
Et moi qui comptais sur le correcteur orthographique pour indiquer "d'autreS que lui"...
steack
@Etienne bis
Mgr Strickland et Mgr Rey, à la suite de leur visite apostolique, ont les choix moraux suivants :
- pour sauver la doctrine, la persécution
- pour sauver leur mitre, la compromission
D'évidence, ces deux évêques ont fait des choix opposés...Plus
@Etienne bis
Mgr Strickland et Mgr Rey, à la suite de leur visite apostolique, ont les choix moraux suivants :

- pour sauver la doctrine, la persécution
- pour sauver leur mitre, la compromission

D'évidence, ces deux évêques ont fait des choix opposés...
Etienne bis
@steack
Merci pour vos avis.Plus
@steack

Merci pour vos avis.