jamacor
4847
10 pages
DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI, RENCONTRE AVEC LE CLERGÉ DE ROME. RENCONTRE AVEC LE CLERGÉ DE ROME DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI Salle Paul VI Jeudi 14 février 2013 [Vidéo] Éminence, chers frères dans …Plus
DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI, RENCONTRE AVEC LE CLERGÉ DE ROME.
RENCONTRE AVEC LE CLERGÉ DE ROME
DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI
Salle Paul VI
Jeudi 14 février 2013

[Vidéo]
Éminence,
chers frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,
C’est pour moi un don particulier de la Providence que, avant de laisser le Ministère pétrinien, je puisse encore voir mon clergé, le clergé de Rome. C’est toujours une grande joie de voir comment l’Église vit, comment l’Église est vivante à Rome; il y a des Pasteurs qui, dans l’esprit du Pasteur suprême, conduisent le troupeau du Seigneur. C’est un clergé réellement catholique, universel, et ceci répond à l’essence de l’Église de Rome : porter en soi l’universalité, la catholicité de toutes les personnes, de toutes les races, de toutes les cultures. En même temps, je suis très reconnaissant au Cardinal Vicaire qui aide à réveiller, à retrouver les vocations dans Rome elle-même, parce que si, d’une part, Rome doit être la ville de l’universalité, elle doit être …Plus
Sisyphus
"Paul, debout au milieu de l'Aréopage, dit :
Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux."
(Actes 17:22)
Seule la Bible de Jérusalem traduit "les plus religieux des hommes" : ni Louis Second, ni Martin, ni Darby, ni la Vulgate, ni T.O.B, ni Ostervald ne donnent ce sens.
D'autre part, l'adjectif "religieux" est ici improprement traduit puisque le terme vient du latin et …Plus
"Paul, debout au milieu de l'Aréopage, dit :
Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux."
(Actes 17:22)
Seule la Bible de Jérusalem traduit "les plus religieux des hommes" : ni Louis Second, ni Martin, ni Darby, ni la Vulgate, ni T.O.B, ni Ostervald ne donnent ce sens.
D'autre part, l'adjectif "religieux" est ici improprement traduit puisque le terme vient du latin et non du grec.
On doit donc plutôt comprendre, mot à mot, soit :
"Je vous trouve tous superstitieux" (sens péjoratif et/ou négatif), soit :
"Je vous trouve en toute chose pieux" (sens positif).
Et oui, deux sens possibles dans le grec : il était fort ce Paul...!
Bien évidemment, la discussion "interreligieuse" de l'apôtre avec les polythéiste grecs ne se résume pas à cette seule phrase, mais voici comment cela finit :
"Lorsqu'ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent : Nous t'entendrons là-dessus une autre fois.
Ainsi Paul se retira du milieu d'eux.
Quelques-uns néanmoins s'attachèrent à lui et crurent..."
(Actes 17:32 à 34)
Car non, l'objectif de Paul n'était pas l'interreligieux, ni la discussion pour la discussion, ni même "l'enrichissement" culturel de sa personne, ni le dialogue inter-communautaire, mais la conversion !
Nostra Aetate conduit-il à la conversion à Christ ?
Les dialogues interreligieux aujourd'hui conduisent-ils à la conversion en Christ ?
Les chants coraniques et la chahada dans nos églises conduisent-ils à la conversion en Christ ?
Que dit Nostra Aetate :
"L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes."
En quoi ce texte, contrairement à la démarche de Paul, peut-il amener à la conversion en Christ ?
Premier problème de taille : les musulmans n'adorent pas le Dieu Unique !
Second problème : affirmer ici sans plus de précision que Dieu "a parlé aux hommes" sous entend que c'est Dieu qui a parlé à Muhammad, c'est à dire qui "a fait descendre le coran sur son prophète" ! Et c'est donc reconnaitre le coran comme Parole de Dieu et Muhammad comme son "dernier prophète" !
Or NA écrit plus loin :
"Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète..."
Comment des pasteurs de l'Eglise pouvaient-ils (sauf, comme l'avoue Benoit XVI, à vouloir instaurer une sorte de "paix" ou de "tranquilité" communautaire, de rétablir un "équilibre" -tout le monde est content-) affirmer qu'une "religion" qui, bien que ne reconnaissant pas Jésus comme Dieu, adore le Dieu Unique !?
Sous inspiration de l'Esprit Saint ?
fr.sourire
Précision quant à la dernière phrase du com précédent :
"... mais tous (les Actes du Concile Vatican II), au minimum, appellent de la part de tous les fidèles catholiques une adhésion probable « dans la mouvance et la logique de adhésion certaine adhésion certaine de l'obéissance de la foi » (C. D. F., Donum veritatis, 24 mai 1990, n. 23)."Plus
Précision quant à la dernière phrase du com précédent :

"... mais tous (les Actes du Concile Vatican II), au minimum, appellent de la part de tous les fidèles catholiques une adhésion probable « dans la mouvance et la logique de adhésion certaine adhésion certaine de l'obéissance de la foi » (C. D. F., Donum veritatis, 24 mai 1990, n. 23)."
fr.sourire
Je comprends que la présentation très sincère qu'a faite récemment Benoit XVI dans son "libre" discours, aux prêtres du diocèse de Rome, du contexte de l'élaboration de Nostra Ætate (Déclaration sur les relations de l'Église avec les Religions Non-Chrétiennes du Concile Vatican II), marqué par des facteurs humains externes de nature communautaro-religieuse, puisse laisser perplexe sous certains …Plus
Je comprends que la présentation très sincère qu'a faite récemment Benoit XVI dans son "libre" discours, aux prêtres du diocèse de Rome, du contexte de l'élaboration de Nostra Ætate (Déclaration sur les relations de l'Église avec les Religions Non-Chrétiennes du Concile Vatican II), marqué par des facteurs humains externes de nature communautaro-religieuse, puisse laisser perplexe sous certains rapports. A quoi cependant je tenterai d'apporter une explication :

1- Quels que soient son contexte et les facteurs humains et historiques qui le caractérisent, le regard en partie positif que l'Eglise a décidé de porter et d'exprimer récemment dans sa doctrine sur d'autres expériences religieuses, à commencer par celle des Juifs (à la faveur d'évènements historiques on ne peut plus tragiques, interprétés par Elle dans sa sagesse surnaturelle, déjà sous Pie XII, comme un signe des temps), l'appel au dialogue respectueux et la démarche d'évangélisation qui y sont sous-tendus, ne sont pas une trahison de la Foi catholique, quoi que certains milieux en disent.
En effet, S. Paul lui-même (cf. Actes 17, 22-34), puisqu'il en est question ci-dessous à travers Galate 1.8 : « Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile... », fut un partisan "avant l'heure" du dialogue inter-religieux avec les Athéniens dans leur Aréopage : « Athéniens, vous êtes à tous égards, je le vois, les plus religieux des hommes » leur dit-il. Est-ce à dire que leur religion était pure de toute idolâtrie et de graves erreurs ? Non bien sûr ! Le contexte religieux grec de cette époque était caractérisé par le pluralisme et l’idolâtrie envers des dieux tutélaires auxquels les Athéniens rendaient des cultes populaires dans de multiples monuments sacrés et sur des autels, dont celui, auquel S. Paul fait allusion, où était inscrit « au dieu inconnu ». C'est à partir de cette expression qu'il va leur annoncer le Dieu infini et transcendant révélé en Jésus-Christ, Dieu fait Homme.
Or, l'Eglise à travers ces documents du Concile Vatican II, et en l'espèce Nostra Ætate, ne cessent d'exprimer la Foi catholique, explicitement ou en filigrane...

2- Les Conciles oecuméniques se sont surtout, entre autres, prononcés sur des hérésies internes à l'Eglise, en les anathématisant, pour protéger sa Foi - son Evangile, sa doctrine, sa Tradition - des influences doctrinales internes frelatées. Mais rarement directement, il me semble (je ne suis pas un spécialiste ni un historien des Conciles œcuméniques) sur les (graves) erreurs contenues dans les autres traditions religieuses, lesquelles ont été condamnées à bien d'autres occasions par l'Eglise, ses docteurs et ses saints.

3- Les Actes ou Documents du dernier Concile oecuménique Vatican II n'ont pas tous la même autorité magistérielle, la même importance théologique et canonique dans la vie de l’Église (le titre qui leur est donné - « constitution », « décret » ou « déclaration »...- donne une certaine idée de leur importance), mais tous, au minimum, appellent de la part de tous les fidèles catholiques une adhésion probable « dans la mouvance et la logique de adhésion certaine adhésion certaine l'obéissance de la foi » (C. D. F., Donum veritatis, 24 mai 1990, n. 23).
DT
Roy-XX à quoi sert le Saint Esprit pour les hommes d'Eglise?
2/ vous découvrez aujourd'hui que par sa position l'Eglise a un pied dans le temporel et de l'autre dans l'intemporel?
de facto comme institution elle doit s'adapter aux changements du monde sans se renier envers le Christ.Plus
Roy-XX à quoi sert le Saint Esprit pour les hommes d'Eglise?

2/ vous découvrez aujourd'hui que par sa position l'Eglise a un pied dans le temporel et de l'autre dans l'intemporel?

de facto comme institution elle doit s'adapter aux changements du monde sans se renier envers le Christ.