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11 ) Suite de l'histoire d' "Ananie", comme Jésus rebaptisera Abel de Bethléem - réfutation de l'article de mr Guillaume Chevallier

Guillaume Chevallier, « Aspects psychologiques des personnages de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta », Annexe II du Charitas 14 (2020). [télécharger]

( NB : mes remarques n'engage que moi et ceux qui veulent bien me lire. Il ne s'agit ici que d'un droit de réponse à un article, et non d'une attaque personnelle à l'encontre de mr Guillaume Chevallier. )

SUIVANT
PRÉCÉDENT
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Mais alors, qu'est-ce que GC trouve bien à reprocher à cette histoire du jeune Abel de Bethléem ( futur Ananie, connu de saint Paul, et qui deviendra saint ) sauvé par Jésus d'une mort injuste pour un crime qu'il n'avait pas commis ?

10 ) Histoire d'Abel, le jeune homme de Bethléem : réfutation de …

Par la même occasion, on y voit Jésus sauver également de la mort ou de la folie la mère du jeune homme ( car elle n'aurait pas pu supporter une telle épreuve), ou au moins du viol qu'elle aurait du subir de la part du monstrueux Aser, et infliger une juste punition aux trois coupables du meurtre du riche Joël, en leur donnant le moyen d'expier leur faute par la lèpre dont ils sont désormais frappés.

Ce passage n'est pas sans rappeler l'Ancien Testament, où le jeune Daniel figure du Christ, sous l'inspiration divine, confond les deux vieillards pervers qui voulaient faire tuer Suzanne, l'accusant faussement d'inconduite, simplement parce qu'elle se dérobait farouchement à leurs intentions vicieuses.

Il n'est pas non plus sans rappeler ces autres passages de l'Evangile dans MV, où l'on découvre Jésus comme le Défenseur des accusés menacés de mort ( la femme adultère) , ou des pauvres abusés par les riches ( comme dans "les marchands chassés du Temple" ).

Jésus, incarnation du Dieu de Miséricorde, n'en est pas moins le Dieu juste Juge, qui mène Israël avec un sceptre de fer, jusqu'à ce que le Tout Puissant ait mis tous ses ennemis sous ses pieds.

Et c'est sans ménagement qu'Il traite ceux qui ont un cœur cruel pour leurs semblables, tel Doras, le vieux pharisien scélérat, qui meurt étouffé par sa colère, sous le regard fulgurant de justice de Jésus qui le perce à jour devant tous.

( Peut-être des suites d'un diabète avancé ? Puisque la colère est dangereuse pour les diabétiques...)
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1ère accusation de GC, déjà vue en début d'article :

"COMMENT LE CHRIST PEUT-IL ÊTRE AUSSI SÉVÈRE, INFLIGEANT AUX TROIS COUPABLES UNE PEINE PLUS LOURDE QUE LA MORT ELLE-MÊME ?"

La réponse est déjà ci-dessus :

en réalité, Il leur a
ÉVITÉ d'être mis à mort "COMME ILS L'AURAIENT MÉRITÉ" ( sic ! ), et leur a fourni par ce châtiment terrible UN MOYEN D'EXPIATION. Pas vraiment l'expression d'une "justice inexorable", comme GC le prétend à tort.

Et au passage : légitimation très claire par notre Seigneur de la PEINE DE MORT, en certains cas extrêmement grave.

De plus, GC oublie de mentionner un fait capital :


JÉSUS A D'ABORD DONNÉ AUX COUPABLES L'OCCASION DE RECONNAÎTRE DEVANT TOUS LA RÉALITÉ DE LEUR CRIME ( le meurtre d'un homme pour avoir sa femme, et la tentative de meurtre d'un jeune homme faussement accusé de ce crime, pour pouvoir jouir de sa mère !!! ).

SI LES COUPABLES AVAIENT AVOUÉ, POUR COMMENCER, EST-CE QUE NOTRE SEIGNEUR AURAIT ÉTÉ AUSSI INTRAITABLE ENVERS EUX ? N'AURAIENT-ILS PAS BÉNÉFICIÉ D'UNE CERTAINE CLÉMENCE DE SA PART, COMME DANS N'IMPORTE QUEL BON TRIBUNAL ?

IL Y A LÀ UN ÉTONNANT PARALLÈLE À FAIRE AVEC ADAM ET ÈVE, SE REJETANT LA FAUTE AU LIEU DE L'AVOUER HUMBLEMENT À DIEU, CE QUI FUT LOIN D'ATTÉNUER LEUR CHÂTIMENT ! MÊME CHOSE ICI POUR NOS TROIS COUPABLES, CHASSÉS NON DU PARADIS TERRESTRE, MAIS DE LA SOCIÉTÉ DES HOMMES, PAR LA LÈPRE... FAUTE DE S'ÊTRE HUMILIÉS.

CHASSÉS : MAIS NON SANS UN ESPOIR DE RETOUR, CONTRAIREMENT À CE QU'INSINUE GC, ET COMME NOUS ALLONS LE VOIR PLUS LOIN.

CONCLUSION :

CE SONT EUX-MÊMES QUI ONT APPELÉ SUR EUX LA LÈPRE, ET NON PAS NOTRE BON SEIGNEUR QUI SE SERAIT "VENGÉ FROIDEMENT SUR EUX" , SANS VRAIE JUSTICE.

LA CRITIQUE DE GC EST DONC REJETÉE, ET NOTRE SEIGNEUR INNOCENTÉ !

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Pour répondre à la 2e critique de GC, il faut lire l'admirable deuxième partie de cette histoire d'Abel.

Ce jeune homme, qui n'avait rien demandé à personne, qui vivait dans la bonté, la justice, l'amour du prochain, le service de sa mère veuve qui l'avait bien éduqué, qui ne courrait pas après les femmes, CE JEUNE HOMME A MANQUÉ DE SE FAIRE ASSASSINER, ACCUSÉ PAR TROIS ASSASSINS LUXURIEUX DU CRIME QU'ILS VENAIENT DE COMMETTRE, ET CELA !!! POUR S'EMPARER ET JOUIR DE SA PROPRE MÈRE !!!

On aurait surement penser :

"Ce jeune homme, il va désormais se tenir à l'écart, il restera bon, mais certainement qu'il sera désabusé et cessera de faire autant de bien aux autres, il se méfiera, jamais il ne pardonnera ... Qui pourrait se relever indemne d'une telle aventure ?"

ET BIEN, PENSEZ-VOUS !

IL PLAIDE POUR SES BOURREAUX, IL DEMANDE GRÂCE POUR EUX !!!

NOUS DÉCOUVRONS UN JEUNE HOMME TELLEMENT ENFLAMMÉ D'AMOUR POUR LE BIEN, TELLEMENT ARDEMMENT DISCIPLE DU CHRIST SON SEIGNEUR MISÉRICORDIEUX, QU'IL PART LUI-MÊME À LA RECHERCHE DES COUPABLES DANS LEUR MISÉRABLE TROU DÉSERTIQUE DE LÉPREUX, POUR LEUR PARDONNER, LES AMENER À JÉSUS, ET LEUR OBTENIR LA GUÉRISON, LA FIN DE LEUR JUSTE CHÂTIMENT !!!

VOUS EN CONNAISSEZ BEAUCOUP, DES JEUNES GENS COMME LUI, QUI ONT A CE POINT COMPRIS, PAR EXPÉRIENCE PERSONNELLE, LA MISÉRICORDE DU COEUR DE JÉSUS ???

ET VOILÀ LA RÉACTION DE LA MISÉRICORDE MÊME, RÉACTION DÉBORDANTE D'AMOUR, ET CAUSE DU DÉGOÛT DE NOTRE CHEF CENSEUR GC.

LISONS ENSEMBLE CE RÉCIT POIGNANT DES RETROUVAILLES ENTRE LE DISCIPLE ET LE MAÎTRE :


à un croisement de routes, un groupe de disciples aperçoit le Maître et se serre autour de Lui. Parmi eux se trouve Abel de Bethléem, qui se jette tout de suite aux pieds de Jésus en disant :

Haut de page.

369> "Maître, j'ai tant prié le Très-Haut pour qu'il me fît te rencontrer. Je ne l'espérais plus. Mais Il m'a exaucé. Toi, maintenant, exauce ton disciple."

"Que veux-tu, Abel ? Viens là, au bord du champ. Ici, il y a trop de gens, et nous dérangeons."

Ils se rendent en masse à l'endroit que Jésus indique et là Abel dit ce qu'il veut.

"Maître, tu m'as sauvé de la mort et de la calomnie [4] et tu as fait de moi un de tes disciples. Tu m'aimes donc beaucoup ?"

"Comment peux-tu le demander ?"

"Je le demande pour être certain que tu exauces ma prière. Quand tu m'as sauvé, tu as infligé à mes ennemis un horrible châtiment. Tu l'as infligé, il est certainement juste. Mais, oh ! Seigneur ! il est bien horrible ! J'ai cherché ces trois. Chaque fois que je venais chez ma mère, je les cherchais, sur les montagnes, dans les cavernes, dans ma ville. Et je ne les trouvais jamais."

"Pourquoi les as-tu cherchés ?"


JÉSUS CONNAÎT DÉJÀ PARFAITEMENT LES BONNES INTENTIONS D'ABEL, IL VEUT SEULEMENT LES ENTENDRE DE SA BOUCHE.

"Pour leur parler de Toi, Seigneur. Pour que, croyant en Toi, ils t'invoquent et obtiennent le pardon et la guérison. C'est seulement pendant l'été que je les ai trouvés, et pas ensemble. L'un d'eux, celui qui me haïssait à cause de ma mère, s'est séparé des autres qui sont allés plus haut, vers les monts plus élevés de Jiphtaël. Ils m'ont dit où il est... Et de ceux-ci j'ai eu la trace par des bergers de Bethléem [5] qui t'ont donné l'hospitalité ce soir-là. Les bergers, avec leurs troupeaux, vont de tous côtés, et ils savent tant de choses. Ils savaient que c'était à la montagne de la Belle Source que se trouvaient les deux lépreux que je cherchais. J'y suis allé. Oh !..." L'horreur se peint sur le visage du jeune homme, encore tout jeune.

"Continue."

"Ils m'ont reconnu. Moi, je ne pouvais reconnaître mes concitoyens en ces deux monstres… Ils m'ont appelé... et ils m'ont prié, comme si j'étais un dieu... Le serviteur surtout m'a fait pitié
[6], à cause de son pur repentir. Il ne veut que ton pardon. Seigneur... Aser veut aussi la guérison. Il a une vieille mère, Seigneur, une vieille mère qui meurt de chagrin dans la ville..."

ABEL VA ICI TENIR LE MÊME RÔLE QUE PRÉCÉDEMMENT MARIE, INTERCEDANT AUPRÈS DE SON DIVIN FILS POUR OBTENIR À PIERRE LA PERMISSION D'ADOPTER AVEC SA FEMME PORPHYRÉE LE PETIT MARGZIAM, QUI DEVIENDRA EN SON TEMPS SAINT MARTIAL.

DIEU EN EFFET, AIME EXERCER SA MISÉRICORDE À LA PRIÈRE DE QUELQU'UN QUI LA COMPREND ET LA SUSCITE, DE SA SAINTE MÈRE EN TOUT PREMIER, CAR IL NE PEUT RIEN LUI REFUSER, ET AUSSI DE TOUS LES AUTRES SAINTS.


"Et l'autre ? Pourquoi s'est-il séparé ?"

Haut de page.


370> "Parce que c'est un démon. Principal coupable, déjà adultère quand il est devenu homicide, il a poussé Aser, corrompu le serviteur de Joël, qui est un peu sot et facilement influençable, il continue à être un démon. De sa bouche sort la haine et le blasphème, de son cœur la haine et la cruauté. Je l'ai vu lui aussi... Je voulais le rendre bon. Il s'est rué sur moi comme un vautour et ce n'est qu'à ma fuite, rapide et résistante pour moi parce que je suis jeune et sain, que j'ai dû mon salut. Mais je ne désespère pas de le sauver. Je retournerai... Une fois, deux fois, autant qu'il faudra avec des secours, avec amour. Je me ferai aimer. Lui croit que je vais pour me moquer de son malheur. Moi, j'y vais pour le réédifier. S'il peut arriver à m'aimer, il n'écoutera; s'il m'écoute, il finira par croire en Toi. C'est ce que je veux. Les autres, oh ! cela a été facile car par eux-mêmes ils ont médité et compris. Et le serviteur est devenu le simple maître de l'autre parce qu'il a tant de foi, un si grand désir de pardon.
475.6 - Viens, Seigneur ! Je leur ai promis de te conduire à eux quand je t'aurais rencontré."

"Abel, leur crime était grand : plusieurs crimes en un. Bien court est le temps qu'ils ont expié..."


DIEU NE RÉSISTE APPAREMMENT À FAIRE MISÉRICORDE QUE POUR DONNER L'OCCASION AU SUPPLIANT D'ACQUÉRIR ENCORE PLUS DE MÉRITES PAR SA PRIÈRE INSTANTE EN FAVEUR DES COUPABLES !

"Grand a été leur tourment et leur repentir. Viens."

"Abel, eux te voulaient mort."

"N'importe, Seigneur. Je veux pour eux la vie."

"Quelle vie ?"

"Celle que tu donnes, celle de l'esprit, le pardon, La rédemption."

"Abel. c'étaient tes Caïns et ils t'ont haï comme on ne le peut davantage. Ils voulaient t'enlever tout : la vie, l'honneur et ta mère..."


JÉSUS FOND LITTÉRALEMENT, DEVANT L'INCROYABLE AMOUR DES ENNEMIS DU JEUNE ABEL : IL LUI PERMET SIMPLEMENT D'EXPRIMER JUSQU'AU BOUT CET AMOUR HÉROÏQUE QUI DÉBORDE DE SON COEUR SI GÉNÉREUX, ET QUI FAIT DE LUI SON PARFAIT DISCIPLE... DIGNE DE SA PLUS PROFONDE ADMIRATION !

"Ils ont été mes bienfaiteurs, puisque c'est grâce à eux que je t'ai eu, Toi. Moi, je les aime pour ce don qu'ils m'ont fait, et je te demande qu'ils soient où moi je suis : à ta suite. Je veux leur salut comme le mien, plus que le mien, car plus grand est leur péché."

UN VRAI SAUVEUR, CE JEUNE HOMME ! UN AUTRE CHRIST !

"Quelle offrande ferais-tu à Dieu en échange de leur salut, s'il te le demandait ?"

Abel réfléchit un moment... puis il dit avec assurance :

"Même moi-même, ma vie. Je perdrais une poignée de boue, pour posséder le Ciel. Une perte heureuse. Un profit grand, infini : Dieu, le Ciel. Et deux pécheurs sauvés : les premiers-nés du troupeau que j'espère te conduire et t'offrir, ô Seigneur."


L'IMAGE DU CHRIST LUI-MÊME , PRÊT À DONNER SA VIE POUR DES COUPABLES ! ET EN ENTENDANT LA CONFESSION LUMINEUSE DU JEUNE ABEL, JÉSUS SAIS QU'IL DIT VRAI, CAR IL VOIT SON COEUR. ET LÀ, DEVANT SA PROPRE IMAGE, L'AMOUR INCARNÉ NE SE CONTIENT PLUS :

371> Jésus fait un geste qu'il ne fait jamais ainsi en public. Il se penche car il est beaucoup plus grand qu'Abel et, prenant la tète d'Abel dans ses mains, il dépose un baiser sur la bouche en disant : "Qu'il en soit ainsi", je crois du moins que c'est ce que signifie son "Marana Tha".

... CECI, AU LIEU DE SE LANCER DANS UN DISCOURS POUR EXPLIQUER À ABEL QU'IL ÉTAIT DEPUIS LE DÉBUT PLEINEMENT D'ACCORD AVEC LUI !...

DIEU EMBRASSANT CELUI QUI DEVIENT DIEU ! L'AMOUR EMBRASSANT L'AMOUR QUI EST DEVENU TOUT SEMBLABLE À LUI ! LA FUSION DU VERBE ET DE SA CRÉATURE DANS LA MÊME FOLIE D'AMOUR : L'ACCEPTATION DE LA CROIX EN SACRIFICE D'EXPIATION POUR SAUVER LES PÉCHEURS !

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ET DEVANT CE PRODIGE DE COMMUNION DANS L'AMOUR CRUCIFIÉ, UN CERTAIN GC N'A QU'UNE SEULE CHOSE À DIRE : .............................
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" POUAAAAAAAAA !!! IL L'EMBRASSE SUR LA BOUUUUUCHE !!! C'EST DÉGOÛTANNNNNNNNT !!! QUEL HORREUUUUUUUUUR !!! "

GC AURAIT TOUT AUSSI BIEN PU NOUS ÉPARGNER LE TRISTE SPECTACLE DE SON IMMATURITÉ AFFECTIVE, DONT IL FAUDRA COMPRENDRE LA CAUSE DANS LE PROCHAIN POST.

COMMENT ARRIVE-T-IL À CONFONDRE ICI LA COMMUNION PROFONDE ENTRE L'AMOUR ET SA DIGNE CRÉATURE, AVEC UNE ATTIRANCE MALSAINE D'UN HOMME POUR UN AUTRE HOMME, SUR UN PLAN UNIQUEMENT ÉMOTIONNEL ET PHYSIQUE ?

C'EST DÉSOLANT D'INCONSÉQUENCE.

DE TOUT CE MAGNIFIQUE ÉPISODE, GC NE RETIENT QUE CE BAISER QUI LE DÉRANGE, QUI BIEN QUE SURPRENANT, A POURTANT TOUTE SA JUSTIFICATION POUR CEUX QUI POSSÈDENT UN COEUR D'ENFANT. ET AU LIEU D'ADMIRER ET DE COMMUNIER, AU LIEU DE MÉDITER ET DE SE SOUVENIR, GC VOMIT LA VÉRITÉ SE MANIFESTANT DANS CE DÉBORDEMENT D'AMOUR.

QUE CACHE CETTE GÊNE OBSESSIONNELLE CHEZ GC, À CHAQUE MANIFESTATION PASSIONNÉE DU PUR AMOUR DE DIEU ?


Et il ajoute :

"Pour tes sentiments, qu'il te soit fait selon ce que demandent tes paroles. Viens avec Moi, tu me conduiras. Jean, viens avec Moi. Et vous, allez en avant, par la route de Mageddo à Engannim. Vous m'attendrez là, si vous ne m'avez pas encore rencontré."

"Et nous prêcherons Toi et ta doctrine" dit l'Iscariote.

"Non. Vous m'attendrez, simplement, en vous comportant comme de justes et humbles pèlerins et rien de plus.
En étant entre vous comme des frères. Et vous passerez, en allant, chez les paysans de Yokhanan pour leur donner ce que vous avez, et leur dire que le Maître, s'il le peut, passera par Jezréel à l'aurore d'après-demain. Allez. La paix soit avec vous."

Haut de page.

VOILÀ CELUI QUE GC DÉCRIVAIT COMME UN HOMME SANS PITIÉ, TERRIBLE, INTRAITABLE : APRÈS AVOIR CHÂTIÉ DES MEURTRIERS COMME ILS LE MÉRITAIENT, EN TANT QUE JUGE ET GRAND PRÊTRE D'ISRAËL, LE VOICI PARTANT À LEUR RECHERCHE POUR LES GUÉRIR !...

ET SI GC EST DÉRANGÉ PAR LE GESTE DE NOTRE TRÈS DOUX SEIGNEUR ENVERS ABEL, QU'IL SE SOUVIENNE QUE, CONTRAIREMENT À LUI QUI DOIT CERTAINEMENT DISTRIBUER LA COMMUNION DANS LA MAIN DE MANIÈRE SACRILÈGE, LE CHRIST VEUT QUE CHACUN COMMUNIE DANS LA BOUCHE , ET REÇOIVE AINSI DE LUI UN TRÈS CHASTE BAISER DE SON DIVIN AMOUR !

QU'IL SACHE QUE DANS D'AUTRES CULTURES, COMME PAR EXEMPLE EN RUSSIE, LE BAISER SUR LA BOUCHE N'A PAS TOUJOURS CETTE CONNOTATION SEXUELLE QUE NOUS LUI DONNONS UNILATÉRALEMENT EN OCCIDENT. JAMAIS ON NE VOIT D'AILLEURS JÉSUS EN ABUSER DANS L'OEUVRE, CE GESTE EST AU CONTRAIRE EXTRÊMEMENT RARE, ET LES CIRCONSTANCES SONT TOUJOURS LÀ POUR LE JUSTIFIER.

EN UN AUTRE PASSAGE DE L'OEUVRE, CE BAISER DE L'AMOUR INCARNÉ SE POSERA SUR LA BOUCHE DE SON APÔTRE JACQUES, QUI ÉTAIT PLONGÉ - ET CELA SE COMPREND ! - DANS UN TOURMENT INTÉRIEUR SANS NOM, À L'ANNONCE DES TORTURES EXTRÊMES QUE LE SAUVEUR DEVRAIT ENDURER DURANT SA PASSION.

CAR À CEUX QUI LE COMPRENAIT LE MIEUX, (SA MÈRE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE, LAZARE, JACQUES, JEAN... ) LE SEIGNEUR N'HÉSITAIT PAS À PARLER DE SA FUTURE PASSION EN TÊTE À TÊTE.

CE TRAUMATISME, MANIFESTEMENT TROP LOURD À PORTER POUR LE PAUVRE JACQUES SI ÉPERDUMENT ENNAMOURÉ DE SON MAÎTRE ET ENCORE TROP FAIBLE CAR TROP HUMAIN - IL N'AVAIT PAS ENCORE REÇU L'ESPRIT-SAINT - , JÉSUS LE LUI FAIT AINSI OUBLIER, CAR LE TEMPS N'ÉTAIT PAS VENU POUR LUI DE S'EFFONDRER SOUS LE POIDS D'UNE ÉCRASANTE DOULEUR PSYCHOLOGIQUE.

MAIS POUR QUELLE RAISON CELA "GÊNE" GC : NOUS ALLONS BIENTÔT VOIR QUE C'EST PARCE QUE LUI, EN TANT QUE PÈRE SPIRITUEL, SE PREND CARRÉMENT POUR LE CHRIST EN PERSONNE. ET FORCÉMENT : CELA FAUSSE TOUT DANS SON JUGEMENT SUR L'ŒUVRE.


SUIVANT
PRÉCÉDENT
apvs
A Gabaon, miracle du petit muet ( s'indignera qui voudra )
(...)
Au milieu d'eux se trouvent les huit apôtres qui annoncent le Maître et qui ont déjà eu du succès car je vois amener des malades et se rassembler des mendiants et des gens qui viennent de leurs maisons.

376> Quand Jésus met pied dans l'espace où se trouve le bassin, il se produit un murmure qui se change en un cri unanime : "Hosanna …Plus
A Gabaon, miracle du petit muet ( s'indignera qui voudra )

(...)

Au milieu d'eux se trouvent les huit apôtres qui annoncent le Maître et qui ont déjà eu du succès car je vois amener des malades et se rassembler des mendiants et des gens qui viennent de leurs maisons.


376> Quand Jésus met pied dans l'espace où se trouve le bassin, il se produit un murmure qui se change en un cri unanime : "Hosanna, Hosanna ! Il est parmi nous le Fils de David ! Bénie la Sagesse qui arrive où elle a été invoquée !"

"Soyez bénis vous, qui savez l'accueillir. Paix ! Paix et bénédiction." Et tout de suite, il se dirige vers les malades et ceux qui sont estropiés par accident ou par maladie, vers les immanquables aveugles ou qui sont en voie de l'être, et il
les guérit.

C'est un beau miracle que celui d'un enfant muet que sa mère Lui présente en pleurant et que Jésus guérit avec un baiser sur la bouche, et qui se sert de la parole qui lui a été donnée par la Parole pour crier les deux plus beaux noms : "Jésus ! Maman !" et des bras de sa mère qui le tenait élevé au-dessus de la foule, il se jette dans les bras de Jésus en se serrant à son cou jusqu'à ce que Jésus le rende à sa mère heureuse. Elle explique à Jésus comment cet enfant qui était son premier-né, et que ses parents destinaient dans leurs cœurs à être lévite dès avant sa naissance, pourra l'être maintenant qu'il est sans défauts : "Ce n'est pas pour moi que je l'avais demandé au Seigneur avec mon époux
Joachim, mais pour qu'il servît le Seigneur. Et ce n'est pas pour qu'il m'appelle mère et qu'il me dise qu'il m'aime que j'ai demandé pour lui la parole. Ses yeux et ses baisers me le disaient déjà. Mais je le demandais pour qu'il pût, comme un agneau sans défauts, être offert tout entier au Seigneur, et en louer le Nom."

À quoi Jésus répond : "Le Seigneur entendait la parole de son âme, parce que Lui, comme une mère, transforme les sentiments en paroles et en actes. Mais ton désir était bon et le Très-Haut l'a accueilli. Maintenant applique-toi à éduquer ton fils pour la louange parfaite pour qu'il soit parfait dans le service du Seigneur."

"Oui, Rabbi, Mais Toi, dis-moi ce que je dois faire."

"Fais qu'il aime le Seigneur Dieu avec tout lui-même, et spontanément fleurira en son cœur la louange parfaite, et il sera parfait dans le service de son Dieu." ( ... )
apvs
En réalité, GC se sert du contexte actuel et délétère d'attaque de l'Eglise catholique pour des raisons de prétendus abus sexuels ( dont certains bien réels, ne le nions pas ) POUR ATTAQUER L'OEUVRE DE MV, QUI N'A POURTANT RIEN À VOIR AVEC NOS PETITS PROBLÈMES MODERNES, ET CECI DÈS QU'IL Y TROUVE UN BAISER OU UN GESTE QU'IL JUGE AMBIGU.
ENCORE UNE FOIS, NOUS VIVONS AUJOURD'HUI UNE PÉRIODE …
Plus
En réalité, GC se sert du contexte actuel et délétère d'attaque de l'Eglise catholique pour des raisons de prétendus abus sexuels ( dont certains bien réels, ne le nions pas ) POUR ATTAQUER L'OEUVRE DE MV, QUI N'A POURTANT RIEN À VOIR AVEC NOS PETITS PROBLÈMES MODERNES, ET CECI DÈS QU'IL Y TROUVE UN BAISER OU UN GESTE QU'IL JUGE AMBIGU.
ENCORE UNE FOIS, NOUS VIVONS AUJOURD'HUI UNE PÉRIODE COMPLÈTEMENT FOLLE, OÙ VOUS NE POUVEZ PRESQUE PLUS PARLER À QUELQU'UN D'UN PRÊTRE CATHOLIQUE, SANS QU'IMMÉDIATEMENT IL PENSE : "PÉDOPHILIE ".

MAIS JÉSUS ET CEUX QUI L'ENTOURAIENT ÉTAIENT D'UNE AUTRE ÉPOQUE. J'AI MOI-MÊME CONNU UNE LONGUE PÉRIODE DE MON ENFANCE SANS TV, DURANT LAQUELLE JE N'ENTENDAIS JAMAIS PARLER D'HOMOSEXUALITÉ, ENCORE MOINS D'ABUS SUR MINEUR !

GC LIT L'OEUVRE AVEC LES YEUX DE LA MIVILUDE DE 2022, CE QUI FAUSSE IMMANQUABLEMENT SON OBJECTIVITÉ, ET LE MET EN COMPLET PORTE-À-FAUX AVEC LA RÉALITÉ : L'INNOCENCE DE CHACUN DES GESTES DU CHRIST.
France Vappereau
Magnifique démonstration de l'immense Miséricorde de Notre Jésus !De la nécessité de l'intercession pour le Salut des âmes....de toutes les âmes, celles qui ont le plus grand besoin de Sa Miséricorde!
apvs
Ce passage illustre parfaitement la Parole du Christ :
" Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. " Matthieu 18,18.Plus
Ce passage illustre parfaitement la Parole du Christ :

" Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. " Matthieu 18,18.