Tandis que le pape prétend qu'un défenseur de l'enfant à naître ne peut se dire catholique à moins de s'opposer à la peine capitale, M. l'abbé de Lacoste rappelle l'enseignement constant (20 siècles !) de l'Eglise sur la question.
"L'Église, la guerre et la peine de mort" (article complet pour contrer la "désorientation diabolique" de notre temps et de ses papes sur la peine de mort ou la guerre). Extraits : "...Les discours et sermons pacifistes du démocrate-chrétien Marc Sangnier et du socialiste Jean Jaurès nous ont valu les hécatombes de 1914-1918; ceux d'Aristide Briand et de Pie XI nous ont menés au désastre de 1940 et l’Europe a compté soixante millions de morts ! Les rêveries montiniennes (Paul VI) et conciliaires (Vatican II) appellent, accélèrent, puis ensevelissent dans un silence complice les effroyables guerres et génocides du Vietnam, du Laos, de Timor et du Mozambique, de l’Angola, du Liban... La paix, un leurre ! (…) Comment sortir de cette machine à crimes, à violences, à guerres folles, qui s’appelle LE CULTE DE L’HOMME ? En retrouvant LE CULTE DE DIEU, du seul et unique Dieu Créateur et Maître de tous les hommes auxquels Il a donné vie, dignité, droits, non pas inamissibles, absolus, sacrés, mais tout relatifs à son Service et réglés par ses Lois. C’est pourquoi l’homme n’est pas dieu contre Dieu, mais fils de Dieu et frère des autres hommes. S’il refuse, s’il se prétend dieu, unique, absolu, il cesse d’être fils et frère, pour se ravaler au rang des démons, plus bas que la bête sauvage... Dès lors, il n’est plus protégé, il mérite d’être puni. Adam, pour s’être révolté, a encouru pour lui et pour ses descendants la peine de mort. (...)"