Ah ben si ! Le crétin s'est en effet reconnu !

"S’agissant de donner réponse à un commentaire plus bas (...) je ne peux me reconnaître dans ce « crétin » car je ne me suis pas « gaussé » de ces paroles de Mgr Lefebvre"



"En fait, je n’avais pas porté mon attention isolément sur ces paroles "si mon oeuvre est de Dieu, Dieu saura la garder" mais sur l’ensemble de ces paroles marquées semble-t-il d’une belle et ferme foi théologale en la providence de Dieu et en l’Église : « Je peux mourir demain, le Bon Dieu a toutes les solutions. Il se trouvera de par le monde, je le sais, suffisamment d'évêques pour ordonner nos séminaristes. Même s'il se tait aujourd'hui, l'un ou l'autre de ces évêques recevrait du Saint-Esprit le courage de se dresser à son tour. Si mon oeuvre est de Dieu, Il saura la garder et la faire servir au bien de l'Eglise »

De bien belles paroles prononcées en effet trois ans avant son excommunication, laquelle excommunication (de la part d'un piètre pape) n'a pas empêché le Saint-Esprit de donner le courage à quelques autres évêques de se dresser à leur tour ni non plus ceci que tu accepteras en uppercut te réjouissant en bon perdant que dans l'Eglise le nombre des prêtres de la FSSPX croisse chaque année. En 2019, la Fraternité Saint-Pie X dessert 772 centres de messe répartis dans 72 pays, de l'Allemagne au Zimbabwe. Elle comprend près de 650 prêtres, 215 séminaristes, 116 frères, 195 sœurs, 79 oblates.

S’agissant de donner réponse à un commentaire plus bas venant d’une personne qui déforme généralement les faits et qui doit se sentir par moments très crétine et abrutie pour éprouver impulsivement et habituellement le besoin d'exorciser sur ses contradicteurs ces "qualités", je ne peux me reconnaître dans ce « crétin » car je ne me suis pas « gaussé » de ces paroles de Mgr Lefebvre et car je ne me suis jamais réjoui de son égarement. En fait, je n’avais pas porté mon attention isolément sur ces paroles "si mon oeuvre est de Dieu, Dieu saura la garder" mais sur l’ensemble de ces paroles marquées semble-t-il d’une belle et ferme foi théologale en la providence de Dieu et en l’Église : « Je peux mourir demain, le Bon Dieu a toutes les solutions. Il se trouvera de par le monde, je le sais, suffisamment d'évêques pour ordonner nos séminaristes. Même s'il se tait aujourd'hui, l'un ou l'autre de ces évêques recevrait du Saint-Esprit le courage de se dresser à son tour. Si mon oeuvre est de Dieu, Il saura la garder et la faire servir au bien de l'Eglise » ( Lettre ouverte aux catholiques perplexes, p. 216, 1985, soit trois ans avant son acte schismatique de 1988 ). Paroles qui, sauf à prendre les lecteurs pour… des crétins, seront hélas démenties par son acte schismatique de 1988 par lequel il manifesta une volonté rebelle de s’appuyer sur lui-même plutôt que sur la providence divine et des évêques providentiels pour ordonner ses séminaristes, au mépris de la volonté expresse et sainte de l’Autorité de l’Église exprimée par la voix du pape saint Jean-Paul II qui pourtant lui avait proposé des solutions respectables. Du reste, beaucoup parmi les traditionalistes comprirent dès lors l’état d’esprit schismatique de Lefebvre et décidèrent de ne plus le suivre, comme ceux ayant fondé ou rejoint la Fraternité Saint-Pierre. Ses propres paroles, dont l'état d'esprit était catholique sur le fond, sont là pour juger son acte schismatique ultérieur. Dieu peut bien entendu transformer à terme, d'une façon ou d'une autre, un mal tel que des actes schismatiques en bien chez tous ceux qui ont la volonté de l'aimer authentiquement mais malheureux ceux qui au mépris effronté de la Foi catholique osent qualifier de bien un mal objectif.

@fr.news Il n’existe pas de lien de causalité direct et nécessaire entre l'abondance des vocations et la fidélité parfaite au Christ. Les sectes et mouvements para-sectaires peuvent ainsi connaître des floraisons de vocations, des croissances numériques impressionnantes durant certaines périodes. D’autre part en Occident, en dehors de l'Eglise catholique, particulièrement au sein du protestantisme historique (luthéranisme et calvinisme), les vocations ont connu depuis les années 60 une crise continue encore plus importante que dans l’Église catholique. Cette crise des vocations s’explique donc par un contexte, par la révolution socio-culturelle des années 60 et 70 ( s’expliquant elle-même par le scepticisme généralisé ayant suivi les traumatismes des deux guerres mondiales, par les progrès impressionnants d’une science triomphante, par la déruralisation croissante du catholicisme qui jusque là était très majoritairement rural, par les nouveaux médias comme la télévision qui ont influencé parfois négativement les mentalités, etc.). D’autre part les vocations continuent d’affluer même en France dans la communauté Saint Martin qui est une famille de prêtres de sensibilité traditionnelle adhérant pleinement à l’enseignement du concile Vatican II et à la réforme liturgique. Phénomène qui se vérifie aussi particulièrement dans l’Église de Pologne. Enfin, dans un contexte culturel contemporain généralement très hostile au catholicisme, les statistiques de l’Église catholique au plan mondial sont, somme toute, loin d’être catastrophiques.