fr.news
21,6 k

Mosebach : François gouverne de façon erratique et contradictoire

L'écrivain allemand Martin Mosebach s'est entretenu avec "La Verità" (7 juillet) au sujet de la messe romaine. Points clés

- Dans toute liturgie ou religion, le contenu et la forme dans laquelle il est présenté sont inséparables. Lorsque la forme est modifiée, le contenu l'est également.

- Nous ne croyons que dans une faible mesure à la tête. La foi en l'hostie consacrée se manifeste par l'agenouillement, etc. La suppression des formes de révérence, à partir de Paul VI, a grandement miné la foi en l'Eucharistie. Dans de nombreux cas, la foi a même disparu sans qu'il y ait eu de "changement de doctrine" formel.

- Pour les jeunes, une religion réduite à un discours pastoral sans engagement ne suffit pas. Ils recherchent l'expérience religieuse dans la messe romaine. Les hiérarques accusent les jeunes catholiques d'"extrémisme religieux", sans tenir compte des raisons qui conduisent les jeunes à la messe.

- Le fait que, dans le Novus Ordo, le prêtre prie en regardant l'assemblée transforme une prière qui s'adressait à Dieu en un discours avec l'assemblée. Ce seul changement d'orientation transforme la prière en quelque chose de complètement différent.

- Le Novus Ordo est devenu le rituel d'une religion différente même de celle voulue par le Concile Vatican II, qui restait liée à la tradition bimillénaire de l'Église : Il est passé du théocentrisme à l'anthropocentrisme.

- François gouverne de manière erratique et souvent contradictoire. Il crée une atmosphère dans laquelle "tout semble possible". Il n'y a plus de lien avec le Depositum Fidei.

- La liturgie a permis de reconstruire une histoire dans une longue période de ruine politique et culturelle, à l'époque des migrations et du haut Moyen-Âge.

- Une nouvelle culture ne peut venir que du trésor de l'Église. De même qu'un arbre puise la sève de ses racines pour former un nouveau tronc et porter des fruits, de même notre société doit puiser dans la liturgie, la prière et la tradition religieuse la force de sa propre renaissance.

Image: Martin Mosebach © Dtv Verlagsgesellschaft, CC BY-SA, Traduction de l'IA

Etienne bis
Si les comportements et déclarations généralement erratiques de Georges Narcisse Imbroglio étaient le fait de sa bêtise... Ce serait pardonnable. Mais...
Souvenons-nous du chapiteau où ce grand critique cet érudit de l'art médiéval prétendait voir une représentation de "l'entrée de Judas en paradis"...
Bon. S'il fait la bête, alors personne ne peut plus rien pour lui.
simplicius a