Pour mémoire
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« Quant à déterminer quelles doctrines sont renfermées dans cette révélation divine, c’est la mission de l’Église enseignante, à laquelle Dieu a confié la garde et l’interprétation de sa parole ; dans l’Église, le docteur suprême est le Pontife Romain. L’union des esprits réclame donc, avec un parfait accord dans la même foi, une parfaite soumission et obéissance des volontés à l’Église et au pontife Romain, comme à Dieu lui-même. » ( Léon XIII, 1890, Sapientiae Christianae ).
« Si les catholiques Nous écoutent, comme c’est leur devoir, ils sauront exactement quels sont les devoirs de chacun tant en théorie qu’en pratique. En théorie d’abord, il est nécessaire de s’en tenir avec une adhésion inébranlable à tout ce que les Pontifes romains ont enseigné ou ENSEIGNERONT et, toutes les fois que les circonstances l’exigeront, d’en faire profession publique ». ( Léon XIII, Enc.Immorte Dei, 1895 )
« C’est de là (du Siège apostolique) que les catholiques reçoivent ce qu’ils doivent savoir ». (Pie XI, Enc. Mortalium animos, 1928)
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Ceux-là se trompent donc dangereusement qui croient pouvoir s’attacher au Christ Tête de l’Église sans adhérer fidèlement à son Vicaire sur la terre. Car en supprimant ce Chef visible et en brisant les liens visibles de l’unité, ils obscurcissent et déforment le Corps mystique du Rédempteur au point qu’il ne puisse plus être reconnu ni trouvé par les hommes en quête du port du salut éternel » (PIE XII, Encyclique Mystici corporis, 29 juin 1943)
«
Il est donc évident […] que Jésus-Christ a institué dans l’Église un magistère VIVANT (1), authentique et, de plus, PERPÉTUEL, qu’il a investi de sa propre autorité, revêtu de l’Esprit de vérité, confirmé par des miracles, et il a voulu et très sévèrement ordonné que les enseignements doctrinaux de ce magistère fussent reçus comme les siens propres. » (Léon XIII, Encyclique Satis cognitum,29 juin 1896)
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(1) «
Un magistère vivant, c’est-à-dire qui s’exerce continuellement dans l’Église par la communication de la doctrine révélée. Ce magistère est vivant, en tant qu’il s’oppose au magistère encore exercé actuellement dans l’Église par des hommes qui ont disparu, mais auxquels leurs ouvrages ont survécu. » ( in
Tradition et Magistère, III, 3, 1, Dictionnaire apologétique de la foi catholique, 1922 ). «
Magistère (…) vivant, c’est-à-dire qui demeure toujours dans des maîtres VIVANTS et s’exprime par leur bouche » ( Auguste-Alexis GOUPIL, S.J., La Règle de la Foi, 1931 ) ]
« Si jamais un jour – Nous le disons par pure hypothèse – la Rome matérielle devait s’écrouler ; si jamais cette Basilique vaticane, symbole de l’unique invincible et victorieuse Église catholique, devait ensevelir sous ses ruines ses trésors historiques et les tombes sacrées qu’elle renferme, même alors l’Église ne s’en trouverait pour autant ni abattue ni fissurée. La promesse du Christ à Pierre resterait toujours vraie, la Papauté durerait toujours, comme aussi l’Église, une et indestructible, fondée sur le Pape vivant à ce moment-là » (Pie XII, 29 janvier 1949)