natale07
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L’exactitude scientifique des écrits de Maria Valtorta. Intervention de François-Michel Debroise lors de la conférence de presse pour la parution de la nouvelle traduction de « L’Evangile tel qu’il …Plus
L’exactitude scientifique des écrits de Maria Valtorta.
Intervention de François-Michel Debroise lors de la conférence de presse pour la parution de la nouvelle traduction de « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé » le 23 mars 2017 à Paris.
Née en 1897 en Italie, Maria Valtorta est une mystique catholique, membre du Tiers-Ordre des Servites de Marie. Progressivement paralysée, elle ne quitte plus son lit à partir de 1934. Au coeur de sa souffrance, elle fait l’expérience de l’amour de Dieu, bénéficiant de grâces mystiques.
De 1943 à 1951, elle écrit quinze mille pages de cahiers. Il s’agit essentiellement de la vie de Jésus qu’elle reçoit par visions et dictées s’intégrant harmonieusement aux Ecritures Saintes et à la Tradition de l’Eglise.
Sa description exhaustive des personnages, de leur psychologie, des lieux où ils évoluent, des coutumes et des moeurs de l’époque, est, à ce jour, inégalée.
Les scènes de l’Evangile, plus incarnées, sont ainsi facilement comprises.
L’œuvre, connue dans …Plus
natale07
Une théologie "mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière".
Nous savons que les scrutateurs du Saint-Office ne trouvant aucunes erreurs théologiques patentes[3], crurent que l’œuvre de Maria Valtorta avait été écrite en sous-main par quelques théologiens de renom dont ils se moquent en brocardant :
Jésus […] prêt à faire des exposés de théologie dans …
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Une théologie "mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière".

Nous savons que les scrutateurs du Saint-Office ne trouvant aucunes erreurs théologiques patentes[3], crurent que l’œuvre de Maria Valtorta avait été écrite en sous-main par quelques théologiens de renom dont ils se moquent en brocardant :

Jésus […] prêt à faire des exposés de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours.

Voilà donc Maria Valtorta qui n’assistaient qu’aux "messes basses" sans sermons et n’avait eu sa première Bible qu’à 46 ans, promue "professeur". Et pas n’importe lequel ! En effet, Les scrutateurs du Saint-Office, passant outre à l’avis privé du pape Pie XII
[4], poursuivent :

La Très sainte Vierge, quant à elle est « toujours prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière.

Son œuvre révèle donc d’une théologie de pointe dans un domaine lui-même pointu ! Ce qui fut confirmé plus tard par un mariologue
[5] de renom, le Père Roschini lui-même membre du Saint-Office.

Il écrit, sans ambiguïté, en préface de son livre :

Cela fait un demi-siècle que je m'occupe de mariologie : par l'étude, l'enseignement, la prédication et l'écriture. […] Mais je me sens obligé d'avouer candidement que la mariologie qui se dégage des écrits publiés et inédits de Maria Valtorta a été pour moi une vraie découverte. Aucun autre écrit marial, pas même la somme de tous ceux que j'ai lus et étudiés, n'avait été en mesure de me donner sur Marie, chef-d'œuvre de Dieu, une idée aussi claire, aussi vive, aussi complète, aussi lumineuse et aussi fascinante, à la fois simple et sublime, que les écrits de Maria Valtorta.

Un tel compliment venant du fondateur de Marianum, l’université pontificale mariale est une véritable reconnaissance que le Bienheureux Paul VI salua
dans une lettre que la Secrétairerie d’État fit parvenir au P. Roschini en remerciement du livre qu’il avait envoyé au saint Père :

Appréciant votre piété et votre zèle, dont cette publication est la preuve évidente, et le précieux résultat, le Saint-Père vous remercie chaleureusement pour votre nouveau témoignage de pieux hommage et exprime l'espoir que vos efforts recueillent des fruits spirituels abondants.

Le P. Roschini n’était pas le seul théologien de renom à soutenir Maria Valtorta, elle comptait aussi, dans les soutiens déclarés, Mgr Ugo Lattanzi, consultant au Saint-Office et doyen de la Faculté de théologie de Latran, la plus romaine et la plus autorisée des facultés.

Maria Valtorta sur le plan théologique est donc incontestablement dans la cour des grands.
La suppression de l’Index peu de temps après, fut une belle réponse du Ciel aux détracteurs de Maria Valtorta et une belle concrétisation de l’avertissement que Jésus lui avait confié quelques années auparavant[6] :

Je ne puis permettre que l’on traite ce travail [la vie monumentale de Jésus] comme une plaisanterie et qu’elle reste à l’état de manuscrit. Nous avons affaire à un monde obtus et mauvais, jusque dans les milieux ecclésiastiques, à un monde qui ne se soucie guère de relire ces écrits pour pouvoir y reconnaître ma présence et les approuver, mais qui porte toute son attention à éplucher l’ouvrage dans le seul dessein d’y trouver un mot qui puisse passer pour une erreur théologique ou simplement historique, que ce soit dû à l’écriture incertaine de l’auteure ou à une erreur du copiste. C’est la pure vérité. J’agis donc en sorte que leur animosité soit déçue.

Il en fut ainsi à l’époque, il en est encore de même à la nôtre où ceux qui s’essayent à détracter l’œuvre de Maria Valtorta, ne peuvent le faire qu’en dissimulant les éléments exposés ci-dessus et en passant sous silence le soutien, divers mais explicite, de quatre papes à la révélation privée qu’elle a reçu
[7]. C’est à cette occultation que s’adonnent par exemple quelques rédacteurs d’une encyclopédie en ligne en parfaite rupture avec leurs déontologie affichée et avec leurs homologues d’autres langues.

Il est important de ne pas imiter ces attitudes limites sur le plan de l’honnêteté intellectuelle. Il faut, au contraire, exposer de façon parfaitement objective et claire, tous les faits, mêmes ceux qui clouèrent Maria Valtorta encore plus à son lit de la douleur. C’est à cette condition que chacun peut se faire une opinion personnelle éclairée, en conformité avec l’Écriture, l’Église et l’avis fondateur de Pie XII :

Ceux qui liront, comprendront.
natale07
Un cas unique, qui pose question.
Comment un auteur, une femme de bonne instruction, mais sans connaissances particulières, peut-elle se risquer sur le terrain le plus scruté du monde : la vie de Jésus, et faire un parcours sans erreurs, même de détail ?
Comment une seule personne peut-elle cumuler une excellence dans des domaines aussi divers que la théologie et l’exégèse et, dans le même …
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Un cas unique, qui pose question.

Comment un auteur, une femme de bonne instruction, mais sans connaissances particulières, peut-elle se risquer sur le terrain le plus scruté du monde : la vie de Jésus, et faire un parcours sans erreurs, même de détail ?

Comment une seule personne peut-elle cumuler une excellence dans des domaines aussi divers que la théologie et l’exégèse et, dans le même temps, de l’histoire, de l’archéologie, de la botanique, de l’astronomie et de tant d’autres sciences.

Comment une personne
si humble, si anonyme, si ordinaire, si effacée, a-t-elle pu affirmer des hypothèses qui résistent à l’examen critique ?

Comment une œuvre a-t-elle pu allier la simplicité du récit qui ravit le plus modeste des lecteurs et offrir une exactitude des descriptifs qui retient l’attention des scientifiques ?

Qui prétend cela ?

Non pas des lecteurs subjugués et donc partiaux, mais des spécialistes reconnus des différentes disciplines et même – comble du paradoxe - les adversaires mêmes de son œuvre, les censeurs du Saint-Office qui lui reconnaissent un niveau théologique hors du commun, à l’identique du prophète Balaam qui chargé de maudire le peuple d’Israël ne put se retenir de les bénir
[1].

Cet éloge paradoxal se reproduisit pour Maria Valtorta lorsque l’œuvre, intempestivement promue contre l’avis de Maria Valtorta
[2], souleva les soupçons hostiles.
dvdenise
A+++++
natale07
😘