FSSPX – Doutes sur la validité des ordinations Le 1er juillet 2021, Mgr Bernard Fellay a administré les ordinations sacerdotales à Ecône, en Suisse, pour le compte de la FSSPX (Fraternité Sacerdotale …Plus
FSSPX – Doutes sur la validité des ordinations

Le 1er juillet 2021, Mgr Bernard Fellay a administré les ordinations sacerdotales à Ecône, en Suisse, pour le compte de la FSSPX (Fraternité Sacerdotale Saint Pie X). 50 ans après les premières ordinations conférées par Mgr Marcel Lefebvre en 1971, 2021 est l’année la plus faible en nombre d’ordination, pour des jeunes gens entièrement formés au séminaire, avec seulement 2 ordinations sacerdotales. Que signifie cette chute encore jamais atteinte dans les vocations sacerdotales à la FSSPX ?

La Saint Sacrifice de la Messe a quasiment disparu
Les jeunes hommes qui désirent répondre à l’appel de Notre Seigneur Jésus-Christ par le don total de leur personne veulent avoir la certitude de leur sacerdoce. Plus de 50 ans après l’invalidation des sacrements opérées par les modernistes, la Sainte Messe a quasiment cessé d’être offerte à Dieu, « Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination de la désolation », (Daniel 11, 31). Pour reconstruire l’Église en temps qu’institution de Salut des âmes, les branches stériles ne sont d’aucune utilité et doivent être rejetées. Les jeunes gens attirés par la vocation ne se laissent plus facilement tromper par les erreurs théologiques graves enseignées dans les séminaires néotraditionalistes issus d’Ecône : FSSPX – FSSP – IBP – Avrillé – IMBC – Most Holy Trinity (Dolan-Sanborn/USA). Toute la théologie est atteinte, dogmatique, morale et avec encore plus de conséquences pour les fidèles : la théologie sacramentelle. Avec le tutiorisme, la certitude quant à la validité des sacrements, l’Église a conservé les sacrements, signes efficaces de la grâce institués par Notre Seigneur Jésus-Christ, malgré les attaques innombrables des hérétiques au cours des siècles.

Les sacrements ne tolèrent pas le doute
Les catholiques doivent s’assurer de recevoir des sacrements :
-1/ valides (de part l’ordre),
-2/ licites (de part la juridiction),

sous peine de quitter l'Église.
Malheureusement et de façon pratique la doctrine tutioriste, « au plus sûr », pour les sacrements a été abandonnée dans les séminaires afin de masquer les vices qui les touchent depuis leur origine.
« Il n'est pas illégal de conférer des sacrements pour suivre une opinion probable concernant la valeur du sacrement, l'opinion plus sûre étant abandonnée » (proposition condamnée, Pape Innocent XI)

Position hérétique de la FSSPX en matière de sacrements
«En ce qui concerne le sacerdoce, nous avons toujours dit, et nous maintenons, que lorsqu’un évêque confère le sacrement du sacerdoce, même selon le nouveau rituel, en observant les prescriptions du rituel, surtout s’il est énoncé en latin, le sacrement est a priori valide. Et pour compléter, nous affirmons à la suite de Monseigneur Lefebvre, qu’il en va de même pour la consécration épiscopale. […] nous devons insister sur la probabilité de la validité d’une ordination […]. Les fidèles, quant à eux, devront partir du principe a priori que ces prêtres sont validement ordonnés car l’invalidité de l’ordination reste une exception. Ils devront donc considérer qu’une ordination, même moderne, est valide. » Mgr Bernard Fellay, site Donec Ponam - 25/03/2007, avoue l’hérésie du probabilisme sacramentel de la FSSPX en ce qui concerne les ordinations sacerdotales ou les consécrations épiscopales (condamnation formelle par Innocent XI).

Preuve que Mgr Lefebvre dissimulait les doutes sur son sacerdoce et son épiscopat
Mgr Fellay affirme qu’il tient ses erreurs de Mgr Lefebvre. L’hérésie du probabilisme sacramentel permet :

-1/ de faire admettre aux fidèles la compromission de la FSSPX avec l’église moderniste :
Un évêque suisse célèbre la grand-messe de la Pentecôte au séminaire FSSPX
Mgr Fellay veut faire accepter l’évêque moderniste Huonder comme évêque probable, le faisant célébrer tous les dimanches dans ses chapelles et jusque dans son séminaire. Mgr Fellay diffuse parmi les fidèles, l’hérésie qu’un évêque probable est ainsi fréquentable pour les sacrements, n’évoquant jamais le problème de l’invalidité des prêtres et des évêques modernistes de part le nouveau rite reçu.
catholicapedia.net/tag/henri-mouraux/
rore-sanctifica.org/…E-2006-06-06-FR-Cekada-resume-officiel_2_pages.pdf

- 2/ de faire taire les doutes sur les sacrements venant de la FSSPX :
catholicapedia.net/…ang-33_Nummer-11_December-2003_FR_Pages39-a-41.pdf
En mars 1976, la revue italienne Chiesa Viva révéla l'appartenance du Cardinal Achille Liénart aux plus hauts degrés de la secte de la franc-maçonnerie. Mgr Lefebvre compris que sa connexion avec le franc-maçon Liénart allait bientôt devenir publique, ce qui l’incita à faire la déclaration dans une conférence à Montréal, au Canada, en mai 1976 arguant que ces « nouvelles l’avaient rempli d’amertume ». Cet aveu était destiné à écarter les doutes quant à la validité de son ordination sacerdotale et de son sacre épiscopal. Mgr Lefebvre misait sur l'ignorance de nombreux prêtres et laïcs qui accepteraient volontiers la notion erronée que la simple intention extérieure d'accomplir un rite était suffisante pour sa validité. Mgr Lefebvre usait d’un esprit de dissimulation, montrant bien les doutes qu’il avait lui-même sur ses propres ordres. En réalité il ne venait pas juste d’apprendre que ses ordres lui avaient été conférés par un luciférien mais il le savait depuis au moins 1970 si ce n’est bien avant. En effet dans son ouvrage « L’infaillibilité pontificale » publiait en 1970, le Marquis de la Franquerie relatait déjà la réception du jeune abbé Liénart en franc-maçonnerie jusqu’à son admission au 30ème degré rendant déjà douteux son propre sacre épiscopal. Or pour cet ouvrage Mgr Lefebvre avait envoyé son approbation à son ami le Marquis de la Franquerie :
« De S. Exc. Monseigneur Marcel LEFEBVRE, Archevêque de Synadia :
Fribourg, le 14 Mai 1970.
Cher Monsieur le Marquis,
Comment vous dire ma satisfaction à la lecture de votre brochure sur ces thèmes si importants et qui éclairent la crise dont nous souffrons. Car il est évident que l'Eglise est investie par les erreurs condamnées maintes fois par les Papes.
(…) Hélas ! tout est bon pour persécuter ceux qui demeurent fidèles. Je le vois tous les jours ici et en France. Ce sont des jours bien sombres. Je crains que les châtiments soient proches.
Unissons nos prières pour l'Eglise et le salut des âmes.
Agréez, Cher Monsieur le Marquis, l'expression de mon respectueux et cordial dévouement en N.S. » ("L'infaillibilité pontificale", Marquis de la Franquerie, 1970).


Mgr Fellay répand donc l’hérésie du probabilisme sacramentelle car il sait que Mgr Lefebvre était un prêtre probable et par là un évêque probable et donc que lui-même et ses confrères sont des évêques probables et ainsi que les prêtres qui sont issus de la FSSPX sont des prêtres probables.

Cependant, dans sa sagesse, la Sainte Eglise est infiniment bonne. Le tutiorisme est la règle pour la dispensation des sacrements : on doit en assurer la certitude de leur validité. Si celle-ci se révèle douteuse, l’Eglise prescrit de les administrer de nouveau sous conditions. Les prêtres probables doivent donc demander une nouvelle ordination sous conditions, il en va du Salut des âmes.