Plusieurs personnes nous ont appelés ou écrit pour que nous puissions mettre en garde les lecteurs de la revue EN ROUTE, contre des chapelets que certains prétendent être du "New Age".
Afin d'apporter un éclairage lucide sur ces faits, je me permets de vous partager quelques extraits tirés d'une conférence donnée à des pèlerins, en septembre 2005 à Siroki Brijeg par le Père Jozo Zovko, ofm.
"D'Irlande et d'Angleterre, des personnes troublées et soucieuses, m'ont écrit pour me dire que des gens retournent des chapelets qu'ils ont reçus à Medjugorje parce qu'un prêtre leur a dit que ces chapelets étaient "new age".
Selon la propagande, les chapelets en plastique seraient un peu "new age", avec des symboles "new age"… (NDLR: Certains y auraient vu un bouc ou les "cornes de satan" !!!)
Je dois vous dire que ce n'est pas vrai (…) Des chapelets "new age", ça n'existe pas. Quand le chapelet est béni, quand il est placé dans les mains de ceux qui croient (…) il devient la clé avec laquelle nous ouvrons notre cœur et Celui de Dieu.
La valeur du chapelet ne réside pas dans le matériau à partir duquel il est fabriqué, ni de la personne qui l'a fabriqué. Par exemple, une statue qui verse des larmes de sang humain en Italie a été fabriquée par un musulman et le mot Medjugorje y est même écrit (…)
Ne soyez pas superstitieux. Ne vous laissez pas tromper. Il aurait mieux valu que les milliers de gens qui ont rendu leur chapelet, le récitent.
La récitation du chapelet, le jeûne, la prière arrêtent le pouvoir de Satan et celui du "new age".
Ne retournez pas les chapelets; que les motifs ou les dessins qui pourraient s'y trouver ne vous troublent pas. (…) Satan ne peut donner un chapelet en disant "Prie avec", ni dire "Pardonne, jeûne, réconcilie-toi, va te confesser". Cela dépasse son pouvoir.
Pourquoi avoir peur de prier avec un chapelet qui est béni ? Que craignez-vous ? (…) Quand vous ne l'avez pas dans les mains, quand vous ne le récitez pas, il ne vous sert à rien, même si c'était un saint ou le Pape lui-même qui vous l'avait donné. Ce n'est pas le signe en lui-même qui nous sauve, c'est le fait d'être à genoux, en prière qui nous sauve et qui nous change.
Récitons notre chapelet qui est le signe de Notre-Dame, le signe de Jésus, le signe de l'Église. Soyez la personne qui s'appuie sur Dieu, celle qui s'avance devant le Dieu vivant, celle qui a fait l'expérience d'un Dieu vivant , de ce Dieu qu'elle a vu, rencontré et aimé. ■
Père Jozo Zovko ofm, Siroki Brijeg, septembre 2005.
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