François : Le cardinal Sarah est "amer" et l'archevêque Gänswein "m'a blessé".
Son exemple : Lorsqu'il a remplacé le chef d'un département du Vatican, dont il ne cite pas le nom, la décision a suscité la controverse : "Au milieu de tout ce bruit, le secrétaire a pris l'initiative de l'emmener voir Benoît, parce que cette personne voulait le saluer. Comme le pape retraité était très amical, il a accepté".
Le problème est que "la photo de cette rencontre a été diffusée, comme si Benoît avait réagi à ma décision". François se plaint que "honnêtement, ce n'était pas correct". Mais il est injuste de blâmer Gänswein, qui était le secrétaire de Benoît XVI et avait le devoir professionnel de transmettre la demande à son supérieur.
Il semble que cette affaire ne concerne pas le "chef d'un département du Vatican", mais Mgr Livio Melina, président de l'Institut Jean-Paul II pour la famille à Rome, collaborateur de longue date et ami personnel de Ratzinger, que François a renvoyé parce qu'il était compétent et refusait de faire dépendre la vérité de la politique. Le limogeage de Melina retombe directement sur Ratzinger, car il l'avait personnellement voulu à l'Institut Jean-Paul II.
Interrogé sur les livres publiés autour des funérailles de l'ex-Benoît XVI, François a répondu qu'"ils m'ont fait beaucoup de peine". Apparemment, François parle du livre de Monseigneur Gänswein "Seule la vérité".
François est connu pour émotionnaliser les choses et les prendre personnellement.
[Mgr Gänswein] "m'a mis sens dessus dessous en disant des choses qui ne sont pas vraies ; c'est très triste", se plaint François. En fait, dans son livre, Gänswein écrit sur François de manière très soumise, ne mentionnant que de légères tensions entre François et Benoît. Mais François interprète cela comme un prétendu "manque de noblesse et d'humanité" - et répond par un réel manque de noblesse et d'humanité.
Il parle également en mal du cardinal Robert Sarah, qu'il qualifie d'"homme bon" et d'"homme de prière", avant de prétendre qu'il a été "manipulé par des groupes séparatistes", ce qui implique que Sarah est un idiot.
Mais la colère de François contre Sarah est loin d'être terminée : "Parfois, j'ai l'impression que le travail à la Curie romaine l'a rendu un peu amer". Une fois de plus, le sentimental François projette ses propres sentiments négatifs sur les autres.
Il admet n'avoir jamais parlé à Benoît XVI de la décision de liquider le motu proprio Summorum Pontificum.
Traduction de l'IA
