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Ce que François et ses défenseurs rejettent le plus : Dieu et ses commandements

L'une des prières qui précèdent immédiatement la communion dans la messe latine traditionnelle exprime le profond désir des catholiques d'être délivrés de tout ce qui peut nous séparer de Dieu :
"Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, qui, accomplissant la volonté du Père dans une œuvre commune avec le Saint-Esprit, avez par votre mort donné la vie au monde, délivrez-moi par votre Corps et votre Sang infiniment saints de tous mes péchés et de tout mal. Faites que je reste toujours attaché à vos commandements et ne permettez pas que je sois jamais séparé de vous, qui étant Dieu, vivez et régnez avec Dieu le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il."

Ce sont les sentiments de ceux qui apprécient vraiment ce qui est le plus important dans la vie. Les catholiques qui veulent honorer Dieu et sauver leur âme n'aspirent pas en premier lieu aux bénédictions matérielles ou à l'absence de souffrance, mais plutôt à l'absence de péché et d'autres maux, qui peuvent nous séparer de Dieu.
Tout au long de l'Évangile, Notre Seigneur nous donne diverses indications sur la nécessité d'avoir ce ferme désir d'adhérer à ses commandements :
"Entrez par la porte étroite ; car la porte large et la voie spacieuse conduisent à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent ; car elle est étroite la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie, et il en est peu qui la trouvent !" (Mt 7,13-14)
"Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais bien celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux." (Mt 7,21)
"Comme il parlait ainsi, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : " Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées ! Jésus répondit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! " (Lc 11,27-28)
"Si vous m'aimez, gardez mes commandements (...) Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai et je me manifesterai à lui. " (Jn 14,15;21)

L'Église a toujours insisté sur ces enseignements, en précisant que ceux qui ont méprisé les commandements de Dieu et meurent en état de péché mortel vont en enfer. C'est pourquoi nous devons rester dans l'état de grâce sanctifiante, ce qui nécessite que nous suivions les commandements de Jésus.
En plus de nous rappeler à quel point nous devons prendre soin de nos âmes, ces réflexions montrent clairement à quel point Dieu est offensé par notre incapacité à respecter ses commandements. Nous exprimons fréquemment cette réalité dans l'acte de contrition, lorsque nous disons à Dieu que nous sommes sincèrement désolés de L'avoir offensé, parce que nous redoutons la perte du paradis et les douleurs de l'enfer, mais surtout parce que nos péchés L'offensent, Lui qui mérite tout notre amour. Si nous gardions toujours cela à l'esprit et si nous vivions en conséquence, nous deviendrions certainement des saints.

Tragiquement, cependant, presque tous les développements découlant de Vatican II ont sapé cet aspect indispensable de la foi catholique. La destruction cumulative causée par cette abomination a conduit à l'état actuel, dans lequel nous trouvons très peu de prêtres et d'évêques prêts à dénoncer les nombreuses façons dont François instruit l'Église et le monde en disant que Notre Seigneur ne se soucie plus que l’on suive Ses commandements :
Le faux œcuménisme. Les prédécesseurs de François, en particulier Jean-Paul II, ont été les principaux promoteurs du faux œcuménisme, qui cherche à unifier les religions en diminuant l'importance de l'enseignement catholique et en vantant les mérites des religions non catholiques. C'est une question de bon sens, confirmée par 60 ans de réalité indubitable, que les catholiques ne croiront plus qu'ils doivent absolument suivre les enseignements de l'Église s'ils croient que l'Église dit maintenant que toutes les religions - dont la plupart n'accordent que peu ou pas d'importance aux commandements de Dieu - mènent au ciel. À plusieurs reprises, François a renforcé son attachement au faux œcuménisme en condamnant le prosélytisme comme un "péché contre l'œcuménisme", ce qui devrait suffire à nous convaincre qu'il n'accorde aucune valeur à la mission que Notre-Seigneur a confiée à ses disciples :
"Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé (…)" (Mt 28,19-20)

La communion pour les personnes en état de péché mortel. L’exhortation apostolique Amoris Laetitia de François n'a pas inauguré la pratique sacrilège consistant à permettre aux personnes en état de péché mortel de recevoir la communion, mais elle a fourni une couverture "théologique" aux évêques et aux prêtres qui autorisaient cette pratique. Dans sa lettre apostolique du 29 juin 2022 "sur la formation liturgique du peuple de Dieu", Desiderio Desideravi, François est allé jusqu'à suggérer que Notre Seigneur souhaitait en fait que chaque personne reçoive la communion :
"6- (…) Vraiment, toute réception de la communion au Corps et au Sang du Christ a déjà été désirée par Lui lors de la Dernière Cène."

Si Notre Seigneur a voulu toutes les communions, dire qu’une personne peut recevoir la communion d'une manière qui offense Dieu n’a aucun sens. Si cela était vrai, cela invaliderait complètement l'idée que nous offensons Dieu en recevant la Communion en état de péché mortel.

Élévation et promotion d'ecclésiastiques pro-LGBTQ. Ces dernières années, le père James J. Martin est devenu un nom connu de tous, représentant la réalité selon laquelle François non seulement tolère mais approuve le catholicisme LGBTQ. Même si François était aussi orthodoxe que saint Pie X à tous autres égards, cela suffirait à faire de lui l'un des pires ennemis de l'Église de tous les temps. Tous ceux qui connaissent le catholicisme savent que l'Église a toujours enseigné que les relations sexuelles en dehors du mariage légitime sont intrinsèquement pécheresses et contraires aux commandements de Dieu, de sorte que l'adhésion de François à l'idéologie LGBTQ signale faussement que l'Église s'est trompée sur les commandements de Dieu. Naturellement, si l'Église s'est trompée sur ce point, il n'y a aucune raison de faire confiance à son autorité sur quoi que ce soit d'autre.

Synodalité. Le Synode sur la synodalité existe pour réexaminer et remodeler les enseignements de l'Église à travers un processus par lequel "l'Esprit" guide le Synode pour écouter ce que les catholiques et les non-catholiques pensent que l'Église devrait être. Même si ce processus aboutissait à une Église qui reviendrait à ses croyances et pratiques d'avant Vatican II, il serait défectueux de façon blasphématoire parce qu'il fonderait la religion sur la volonté du peuple plutôt que sur la vérité immuable de Dieu. Comme nous pouvons le voir dans l'une des questions posées dans le récent Instrumentum Laboris, il n'est pas possible de confondre l'Église synodale avec l'Église catholique telle qu'elle était avant Vatican II :
"À la lumière de l'Exhortation Apostolique post-synodale Amoris laetitia, quelles mesures concrètes sont nécessaires pour atteindre les personnes qui se sentent exclues de l'Église en raison de leur affectivité et de leur sexualité (par exemple, les divorcés remariés, les personnes vivant dans des mariages polygames, les personnes LGBTQ+, etc.) (NdT : §6 p. 34)*

Quelles sont les "mesures concrètes" nécessaires pour accueillir les pécheurs qui se sentent exclus de l'Église ? Les mêmes mesures que celles que les catholiques ont toujours prises : leur présenter la foi catholique intacte et leur enseigner charitablement que, comme toute personne, ils doivent abandonner leurs péchés et se tourner vers Dieu. Tout accueil qui consiste à les "accompagner" dans leurs péchés non seulement conduit ces pauvres gens en enfer, mais envoie aussi le message que l'Église ne se soucie plus des commandements de Dieu.

Laisser les gens dans leurs péchés. François résume souvent tous ces thèmes par la notion primordiale que Dieu nous accepte tels que nous sommes, sans que nous ayons besoin de "ne plus pécher". Tel était le sens de son message lors de la cérémonie d'accueil des Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne, au Portugal :
L'Église du Christ, a poursuivi le pape, est "la communauté des appelés", et non une communauté des meilleurs ; au contraire, nous sommes tous pécheurs, tous appelés "tels que nous sommes, avec nos problèmes et nos limites". Nous sommes, a-t-il dit, "une communauté de frères et sœurs de Jésus, fils et filles du même Père". Je veux être très clair avec vous".

Les thuriféraires de François proposent généralement une interprétation contrainte pour expliquer pourquoi nous pourrions considérer de telles déclarations comme orthodoxes, mais il est évident pour ceux qui ont la foi et les yeux pour voir que François veut dire que l'Église accueille les pécheurs et leurs péchés, sans qu'il soit nécessaire de se repentir. Cela tourne en dérision la vérité, la justice et la miséricorde de Dieu.
Lorsque le chef ostensible de l'Église catholique agit de la sorte, le monde s'en aperçoit. Des âmes qui pourraient devenir de bons catholiques n'entrent jamais dans l'Église. Celles qui pourraient devenir des saints choisissent plutôt une vie pleine de péchés. La grande aspiration de Dieu à ce que les âmes l'aiment et fassent Sa volonté est contrariée.

Malgré tout cela, il reste un groupe de catholiques prétendument fidèles qui défendent assidûment François. Souvent, ces catholiques délirants croient que l'Église aurait fait défection si François était aussi mauvais qu'il le paraît, et qu'ils doivent donc éclairer le reste d'entre nous en nous faisant croire que François a été injustement calomnié par les catholiques traditionnels. François lui-même adopte cette ligne de défense, condamnant les catholiques traditionnels comme rétrogrades et rigides. Ainsi : François est bon ; les catholiques traditionnels sont mauvais ; et, parmi les catholiques traditionnels, ceux qui croient que Mgr Marcel Lefebvre avait raison de remettre en question Vatican II sont les pires.

Comment cette théorie intéressante se traduit-elle dans la pratique ? On peut supposer que les catholiques prétendument fidèles qui adoptent cette ligne de pensée souhaitent sincèrement plaire à Dieu et aller au paradis. Peut-être assistent-ils à (ou, s'il s'agit de prêtres, disent-ils) la messe latine traditionnelle et suivent-ils les commandements. Ils se sont, selon toute apparence, assuré un refuge confortable contre tous les maux qui affligent l'Église.
Il n'y a qu'un seul problème : en défendant François et en attaquant ceux qui cherchent à combattre les grands maux de l'Église, ces catholiques par ailleurs fidèles constituent les ennemis les plus persuasifs des commandements de Dieu. "Oui, nous disent-ils, suivre les commandements de Dieu est certainement une voie valable, mais il existe de nombreuses voies légitimes, et nous n'avons aucune raison de critiquer ceux qui vous disent que vous pouvez très bien ignorer les commandements de Dieu.

Ces "saints" défenseurs de François sont comme des invités à un banquet qui savent que certains aliments ont été empoisonnés par un ennemi de l'hôte. Ils évitent soigneusement les aliments empoisonnés mais ne prononcent jamais un mot d'avertissement à leurs compagnons de table - en fait, ils réprimandent avec mépris les invités qui soulèvent des questions sur la salubrité des plats empoisonnés. Ces invités suffisants savent qu'ils pourraient sauver la vie d'autres personnes en mettant en garde contre les plats empoisonnés, mais ils se sont stupidement convaincus que l'hôte serait offensé par leurs critiques sur les plats du banquet.

Malheureusement, ces défenseurs de l'hétérodoxie font bien pire que contribuer à la mort corporelle de leurs voisins. Leurs actions empêchent les âmes de poursuivre la sainteté et le salut, privant les catholiques de la béatitude éternelle et Dieu de l'amour qu'Il désire. En outre, en contribuant à l'œuvre de François, qui consiste à maintenir les gens dans leurs péchés, ils favorisent l'étouffement croissant du mal dans le monde. L'augmentation de la méchanceté mondiale qui en résulte est un fléau pour nous tous, qui semble réveiller de plus en plus de gens à la réalité que tout le monde souffre lorsque nous permettons aux hérétiques dans l'Église de déformer la vérité immuable de Dieu.

Notre Seigneur nous a dit ce qu'il pensait de ces guides aveugles qui défendent François tout en dénonçant ceux qui insistent sur l'articulation claire de la foi catholique immuable :
"Guides aveugles, qui filtrez le moucheron, et avalez le chameau ! (…) Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui au dehors paraissent beaux, mais au dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture (…) Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous d’être condamnés à la géhenne ? C’est pourquoi voici que je vous envoie des prophètes, des sages et des docteurs. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les poursuivrez de ville en ville. (Mt 23 : 24, 27, 33-34)
Les guides aveugles d'aujourd'hui avalent une caravane de chameaux sous la forme des attaques incessantes de François contre l'Église, tandis qu'ils éliminent bêtement ceux qui remettent en question, à juste titre, l'orthodoxie de François. Si ces pharisiens modernes respectaient vraiment François, ils sauraient qu'il accompagne et embrasse tous les gens tels qu'ils sont, ce qui signifie qu'il ne peut pas s'opposer sincèrement aux catholiques traditionnels, même s'il les réprimande. En fin de compte, cependant, ces sépulcres blanchis ne croient rien de ce que dit François - ils savent, comme tous ceux qui ont des yeux, qu'il ment ... mais ils se sont consacrés, comme les pharisiens d'autrefois, à l'adhésion professionnelle aux lois, tout en négligeant complètement les principes de bon sens qui sont à l'origine de ces lois.

Si nous aimons Dieu et voulons faire Sa volonté, nous devons nous opposer aux mensonges impies de François. Sinon, nous misons notre salut éternel sur l'espoir que Dieu nous récompensera pour être restés silencieux pendant que notre voisin consomme le poison que nous refusons. Dieu ne nous a pas créés pour cette époque afin que nous aidions et encouragions François par notre silence complice. Si nous l'aimons vraiment et voulons sauver nos âmes, nous devrions coopérer avec Sa grâce pour nous opposer à ceux qui se moquent de Ses commandements. Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous !
Robert Morrison 8 août 2023 The Remnant
annemome
un abbé de chez nous envoyait du lourd lors de ses homélies, il leur parlait de péché, de repentir, et tout un chacun pouvait se sentir visé par ses paroles. A force de se plaindre à l'évêché, les paroissiens ont eu gain de cause : un nouveau prêtre, mou du genou, arrangeant, est arrivé. Et l'église s'est vidée....
AveMaria44
Vous confirmez, c'est la nouvelle religion où Dieu aime le pécheur et son péché.