Le rôle du Vatican dans le génocide oustachi dans l'Etat indépendant de Croatie. 1941-1945, le génocide dans les Balkans que tout le monde a oublié On entend beaucoup parler des Serbes et de la Serbie …Plus
Le rôle du Vatican dans le génocide oustachi dans l'Etat indépendant de Croatie.
1941-1945, le génocide dans les Balkans que tout le monde a oublié
On entend beaucoup parler des Serbes et de la Serbie ces derniers temps. www.courrierdesbalkans.fr/nord-du-kosovo-… à cause de la volonté des autorités non-reconnues du Kosovo de s'emparer des "frontières" pour étouffer la minorité serbe, candidature de la Serbie a l'UE,etc...
Pourtant en ce mois d'Aout 2011 tout le monde semble avoir oublié qu'il y a exactement 70 ans débutait l'un des pires genocides des Balkans, celui des Serbes et des Juifs de Croatie et de Bosnie, exécuté par les Oustachis de l' "Etat indépendant de Croatie".
En 1941, alors que la deuxième guerre mondiale sévit depuis deux ans avec ses nombreux morts et combats, les Nazis attaquent la Yougoslavie et mettent en place en Croatie un Etat indépendant qui va devenir satellite de l'Allemagne, l’Etat indépendant de Croatie. Ses autorités, les Oustachis, se fondent sur une politique basée sur le modèle nazi et prônent un Etat croate ethniquement pur, qui sera débarrassé des "éléments indésirables", Serbes et Juifs. Le tristement célèbre Ante Pavelic, chef des Oustachis, ne cherche pas à dissimuler les massacres qu'il compte mener contre ces populations. Des lois raciales sont édictées [Loi pour la protection du peuple et de l’état (17 avril 1941), loi sur l’appartenance à la race (30 avril 1941), loi sur la protection du sang aryen et de l’honneur du peuple croate (30 avril 1941)] qui mettent en place de fortes discriminations envers les Serbes et les Juifs : Ceux-ci sont chassés des centres des villes, victimes d'expropriations, et doivent porter des signes distinctifs. Ceux qui refusent l'oppression ainsi que les Croates qui défendent les victimes sont accusés de haute trahison et emprisonnés ou fusillés.
Les Oustachis déclenchent rapidement des massacres. Le 2 juin 1941, le ministre de la justice de l'Etat indépendant de Croatie, Milovan Zanic, annonce que " les massacres déjà commis s’inscrivent dans un plan national de massacre des populations serbes et juives. [la Croatie], est seulement pour les Croates et pour personne d'autre. Il n'y a pas de méthode que nous, Croates, puissions négliger dans le but de faire ce pays vraiment nôtre et de le nettoyer des Serbes (et des éléments "hostiles"). (...) Nous ne cachons pas notre pensée, c'est la politique de notre État, (...) nous ne ferons pas autre chose, mais seulement ce qui est écrit dans les principes oustachis."
Certains hauts responsables oustachis vont même plus vite que les autorités centrales de Zagreb : Le gouverneur oustachi de la région de Banja Luka, Gutic, lance des appels à la haine et signe des papiers autorisant " Tout Croate à exterminer les Serbes partout où on les rencontrera".
Durant le seul mois de Juin 1941, on compte 100 000 hommes, femmes et enfants serbes tués par les soldats oustachis et les paramilitaires qui les aident.
D''autres massacres encore plus vastes ont eu lieu en Herzégovine durant la même période. Dans la banlieue de Ljubinje, les oustachis ont entrepris le 2 juin un massacre en masse. Trois jours plus tard, les oustachis ont égorgé quelque 180 paysans du village de Korita, près de Gacko. Le 30 juin, à Ljubusko, nouveau massacre. En juin, c'était le massacre des Serbes sur le territoire de la Dalmatie du Nord. Encore plusieurs dizaines de milliersde morts.
Fin Juillet et debut Aout 1941 ont lieu les fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_de_Vrgin-Most qui seront de l'aveu même des soldats italiens alliés des Oustachis un déclenchement de la barbarie la plus affreuse. Des femmes de villages serbes sont affreusement violées puis mutilées, plusieurs milliers de civils exécutés. Lors du raid du 3 Aout, on comptera 5 survivants sur les 5000 Serbes qui ont été arrêtés par les Oustachis. Bien qu'alliée de ces derniers, l'armée italienne décidera d'intervenir et de prendre le contrôle de la région pour faire cesser cette barbarie, ce qui fâchera passablement les autorités centrales de Zagreb.
Concernant les camps de concentration, la Croatie sera le seul " Etat" d'Europe à mettre en place une politique concentrationnaire sans l'aide des Nazis. Et une différence remarquable entre les camps nazis et croates est que les exécutions dans les camps croates avaient le plus souvent lieu à l'arme blanche ou même....a la hache comme dans le fr.wikipedia.org/wiki/Camp_d'extermin…, l'Auschwitz des Balkans, dans lequel furent exécutes 360 000 personnes, comprenant des Serbes, des Juifs, des Tziganes et des opposants, ce qui en faisait selon les historiens le camp le plus meurtrier après ceux d'Auschwitz et de Treblinka.
Le bilan de ce génocide varie. Déjà en 1941, un rapport intitulé Documentation sur les actions illégales et brutales commis par les oustachis sur la population yougoslave, commandé par l’État-major de l'armée italienne, fait état de plus de 80 000 Serbes tués entre Avril et Aout 1941.
Le bilan total du génocide se chiffre lui en centaines de milliers de morts et de disparus : 744 000 selon un rapport du président Roosevelt lors de la conférence de Téhéran, dont 330 000 environ rien qu'a Jasenovac selon le www.ushmm.org/wlc/en/article.php
Force est néanmoins de constater que si le thème du génocide de 1941-1945 est bien connu des historiens des Balkans et de certains historiens américains, on en parle relativement peu. Et il a fallu attendre Avril 2011 pour qu’un officiel croate, le président Josipovic, fasse enfin des excuses pour les crimes commis par l’Etat indépendant de Croatie.
Source Agora Vox www.agoravox.fr/…/1941-1945-le-ge…
Le rôle du Vatican dans le génocide oustachi dans l'Etat indépendant de Croatie
Les gardes croates catholiques du camp de concentration de Jasenovac se préparent à exécuter un détenu. Source: US Holocaust Memorial Museum.
Par Carl Savich
Quel rôle, le cas échéant, le Vatican a-t-il joué dans le génocide commis dans l'État indépendant de Croatie, un État catholique romain parrainé par le Vatican? Cela a été un sujet controversé concernant l'historiographie de la seconde guerre mondiale. Le débat renouvelé a été remué en 1999 avec la publication du pape d' Hitler: L'histoire secrète de Pie XII (New York: Viking, 1999) par John Cornwell.
Connaissance du Vatican
La nature du régime des Oustachi de NDH était bien connue par le Vatican et par le gouvernement américain dès 1941. Ce n'était pas un secret que le gouvernement oustachi cherchait à exterminer toute la population serbe, juive et rom de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine . Il n'y avait jamais eu l'intention de nier ou de cacher cette politique par le gouvernement NDH lui-même. En fait, les Oustachi ont documenté le génocide avec des photographies et même des films. Le ministre de l'Education du régime de NDH, Mile Budak, a ouvertement annoncé que la politique était de tuer un tiers, d'expulser un tiers et de convertir avec force un tiers de la population serbe de Croatie et de Bosnie. (1) Budak déclara en 1941: "Ainsi, notre nouvelle Croatie se débarrassera de tous les Serbes parmi nous pour devenir catholique à cent pour cent dans dix ans." Une politique de meurtre de masse et de génocide a été ouvertement déclarée. Dans un discours prononcé à Zagreb, le dirigeant de NDH ou Poglavnik Ante Pavelic a déclaré: "Un bon Ustase est celui qui peut utiliser son couteau pour couper un enfant du ventre de sa mère." (2)
Lire La Suite translate.google.comserbianna.com/…/1182&prev=search
translate.google.comserbianna.com/…/1182&prev=search
Source serbianna.com/analysis/archives/1182
L'Eglise catholique et les Oustachis
L'ATTITUDE, pendant la Seconde Guerre mondiale, de l'Eglise catholique croate et de son chef d'alors, le cardinal Alojzije Stepinac, face au régime pronazi d'Ante Pavelic, nourrit encore aujourd'hui une tension entre le Vatican et les Serbes orthodoxes. La mémoire du cardinal a été encore défendue par l'archevêque de Zagreb, Mgr Franjo Kuharic, et par le pape Jean-Paul II lui-même au cours de la messe de dimanche. De surcroît, Rome a ouvert son procès en béatification.
Le 10 avril 1941, «l'Etat indépendant de Croatie» d'Ante Pavelic était proclamé par l'armée allemande. Le dictateur donnait le feu vert aux milices d'Oustachi pour éliminer Serbes, Tziganes et Juifs. De terribles massacres étaient perpétrés, dont l'apogée avait lieu à l'été 1941, et des camps de concentration s'ouvraient. Le plus connu est resté celui de Jasenovac.
Le régime de Pavelic se réclamait du catholicisme et l'Eglise avait applaudi la prétendue «indépendance», sans toutefois que que le Saint-Siège reconnût l'Etat de Pavelic. Des religieux, notamment des franciscains, ont été des acteurs ou des soutiens actifs aux massacres.
L'Eglise a quelquefois, par les voix de son cardinal, de ses évêques ou de ses prêtres, pris ses distances devant l'ampleur des horreurs. Mgr Stepinac avait adressé au Vatican en 1943 un dossier sur les tueries, mais aucune dénonciation solennelle du régime pronazi et de ses exactions n'a été faite par la hiérarchie catholique croate.
Après la libération, Stepinac, alors archevêque de Zagreb, fut condamné à seize ans de travaux forcés, accusé notamment de conversion forcée d'orthodoxes. Il devait mourir en relégation en 1960.
source www.humanite.fr/node/86920
Tous les articles en français www.google.com/search
1941-1945, le génocide dans les Balkans que tout le monde a oublié
On entend beaucoup parler des Serbes et de la Serbie ces derniers temps. www.courrierdesbalkans.fr/nord-du-kosovo-… à cause de la volonté des autorités non-reconnues du Kosovo de s'emparer des "frontières" pour étouffer la minorité serbe, candidature de la Serbie a l'UE,etc...
Pourtant en ce mois d'Aout 2011 tout le monde semble avoir oublié qu'il y a exactement 70 ans débutait l'un des pires genocides des Balkans, celui des Serbes et des Juifs de Croatie et de Bosnie, exécuté par les Oustachis de l' "Etat indépendant de Croatie".
En 1941, alors que la deuxième guerre mondiale sévit depuis deux ans avec ses nombreux morts et combats, les Nazis attaquent la Yougoslavie et mettent en place en Croatie un Etat indépendant qui va devenir satellite de l'Allemagne, l’Etat indépendant de Croatie. Ses autorités, les Oustachis, se fondent sur une politique basée sur le modèle nazi et prônent un Etat croate ethniquement pur, qui sera débarrassé des "éléments indésirables", Serbes et Juifs. Le tristement célèbre Ante Pavelic, chef des Oustachis, ne cherche pas à dissimuler les massacres qu'il compte mener contre ces populations. Des lois raciales sont édictées [Loi pour la protection du peuple et de l’état (17 avril 1941), loi sur l’appartenance à la race (30 avril 1941), loi sur la protection du sang aryen et de l’honneur du peuple croate (30 avril 1941)] qui mettent en place de fortes discriminations envers les Serbes et les Juifs : Ceux-ci sont chassés des centres des villes, victimes d'expropriations, et doivent porter des signes distinctifs. Ceux qui refusent l'oppression ainsi que les Croates qui défendent les victimes sont accusés de haute trahison et emprisonnés ou fusillés.
Les Oustachis déclenchent rapidement des massacres. Le 2 juin 1941, le ministre de la justice de l'Etat indépendant de Croatie, Milovan Zanic, annonce que " les massacres déjà commis s’inscrivent dans un plan national de massacre des populations serbes et juives. [la Croatie], est seulement pour les Croates et pour personne d'autre. Il n'y a pas de méthode que nous, Croates, puissions négliger dans le but de faire ce pays vraiment nôtre et de le nettoyer des Serbes (et des éléments "hostiles"). (...) Nous ne cachons pas notre pensée, c'est la politique de notre État, (...) nous ne ferons pas autre chose, mais seulement ce qui est écrit dans les principes oustachis."
Certains hauts responsables oustachis vont même plus vite que les autorités centrales de Zagreb : Le gouverneur oustachi de la région de Banja Luka, Gutic, lance des appels à la haine et signe des papiers autorisant " Tout Croate à exterminer les Serbes partout où on les rencontrera".
Durant le seul mois de Juin 1941, on compte 100 000 hommes, femmes et enfants serbes tués par les soldats oustachis et les paramilitaires qui les aident.
D''autres massacres encore plus vastes ont eu lieu en Herzégovine durant la même période. Dans la banlieue de Ljubinje, les oustachis ont entrepris le 2 juin un massacre en masse. Trois jours plus tard, les oustachis ont égorgé quelque 180 paysans du village de Korita, près de Gacko. Le 30 juin, à Ljubusko, nouveau massacre. En juin, c'était le massacre des Serbes sur le territoire de la Dalmatie du Nord. Encore plusieurs dizaines de milliersde morts.
Fin Juillet et debut Aout 1941 ont lieu les fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_de_Vrgin-Most qui seront de l'aveu même des soldats italiens alliés des Oustachis un déclenchement de la barbarie la plus affreuse. Des femmes de villages serbes sont affreusement violées puis mutilées, plusieurs milliers de civils exécutés. Lors du raid du 3 Aout, on comptera 5 survivants sur les 5000 Serbes qui ont été arrêtés par les Oustachis. Bien qu'alliée de ces derniers, l'armée italienne décidera d'intervenir et de prendre le contrôle de la région pour faire cesser cette barbarie, ce qui fâchera passablement les autorités centrales de Zagreb.
Concernant les camps de concentration, la Croatie sera le seul " Etat" d'Europe à mettre en place une politique concentrationnaire sans l'aide des Nazis. Et une différence remarquable entre les camps nazis et croates est que les exécutions dans les camps croates avaient le plus souvent lieu à l'arme blanche ou même....a la hache comme dans le fr.wikipedia.org/wiki/Camp_d'extermin…, l'Auschwitz des Balkans, dans lequel furent exécutes 360 000 personnes, comprenant des Serbes, des Juifs, des Tziganes et des opposants, ce qui en faisait selon les historiens le camp le plus meurtrier après ceux d'Auschwitz et de Treblinka.
Le bilan de ce génocide varie. Déjà en 1941, un rapport intitulé Documentation sur les actions illégales et brutales commis par les oustachis sur la population yougoslave, commandé par l’État-major de l'armée italienne, fait état de plus de 80 000 Serbes tués entre Avril et Aout 1941.
Le bilan total du génocide se chiffre lui en centaines de milliers de morts et de disparus : 744 000 selon un rapport du président Roosevelt lors de la conférence de Téhéran, dont 330 000 environ rien qu'a Jasenovac selon le www.ushmm.org/wlc/en/article.php
Force est néanmoins de constater que si le thème du génocide de 1941-1945 est bien connu des historiens des Balkans et de certains historiens américains, on en parle relativement peu. Et il a fallu attendre Avril 2011 pour qu’un officiel croate, le président Josipovic, fasse enfin des excuses pour les crimes commis par l’Etat indépendant de Croatie.
Source Agora Vox www.agoravox.fr/…/1941-1945-le-ge…
Le rôle du Vatican dans le génocide oustachi dans l'Etat indépendant de Croatie
Les gardes croates catholiques du camp de concentration de Jasenovac se préparent à exécuter un détenu. Source: US Holocaust Memorial Museum.
Par Carl Savich
Quel rôle, le cas échéant, le Vatican a-t-il joué dans le génocide commis dans l'État indépendant de Croatie, un État catholique romain parrainé par le Vatican? Cela a été un sujet controversé concernant l'historiographie de la seconde guerre mondiale. Le débat renouvelé a été remué en 1999 avec la publication du pape d' Hitler: L'histoire secrète de Pie XII (New York: Viking, 1999) par John Cornwell.
Connaissance du Vatican
La nature du régime des Oustachi de NDH était bien connue par le Vatican et par le gouvernement américain dès 1941. Ce n'était pas un secret que le gouvernement oustachi cherchait à exterminer toute la population serbe, juive et rom de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine . Il n'y avait jamais eu l'intention de nier ou de cacher cette politique par le gouvernement NDH lui-même. En fait, les Oustachi ont documenté le génocide avec des photographies et même des films. Le ministre de l'Education du régime de NDH, Mile Budak, a ouvertement annoncé que la politique était de tuer un tiers, d'expulser un tiers et de convertir avec force un tiers de la population serbe de Croatie et de Bosnie. (1) Budak déclara en 1941: "Ainsi, notre nouvelle Croatie se débarrassera de tous les Serbes parmi nous pour devenir catholique à cent pour cent dans dix ans." Une politique de meurtre de masse et de génocide a été ouvertement déclarée. Dans un discours prononcé à Zagreb, le dirigeant de NDH ou Poglavnik Ante Pavelic a déclaré: "Un bon Ustase est celui qui peut utiliser son couteau pour couper un enfant du ventre de sa mère." (2)
Lire La Suite translate.google.comserbianna.com/…/1182&prev=search
translate.google.comserbianna.com/…/1182&prev=search
Source serbianna.com/analysis/archives/1182
L'Eglise catholique et les Oustachis
L'ATTITUDE, pendant la Seconde Guerre mondiale, de l'Eglise catholique croate et de son chef d'alors, le cardinal Alojzije Stepinac, face au régime pronazi d'Ante Pavelic, nourrit encore aujourd'hui une tension entre le Vatican et les Serbes orthodoxes. La mémoire du cardinal a été encore défendue par l'archevêque de Zagreb, Mgr Franjo Kuharic, et par le pape Jean-Paul II lui-même au cours de la messe de dimanche. De surcroît, Rome a ouvert son procès en béatification.
Le 10 avril 1941, «l'Etat indépendant de Croatie» d'Ante Pavelic était proclamé par l'armée allemande. Le dictateur donnait le feu vert aux milices d'Oustachi pour éliminer Serbes, Tziganes et Juifs. De terribles massacres étaient perpétrés, dont l'apogée avait lieu à l'été 1941, et des camps de concentration s'ouvraient. Le plus connu est resté celui de Jasenovac.
Le régime de Pavelic se réclamait du catholicisme et l'Eglise avait applaudi la prétendue «indépendance», sans toutefois que que le Saint-Siège reconnût l'Etat de Pavelic. Des religieux, notamment des franciscains, ont été des acteurs ou des soutiens actifs aux massacres.
L'Eglise a quelquefois, par les voix de son cardinal, de ses évêques ou de ses prêtres, pris ses distances devant l'ampleur des horreurs. Mgr Stepinac avait adressé au Vatican en 1943 un dossier sur les tueries, mais aucune dénonciation solennelle du régime pronazi et de ses exactions n'a été faite par la hiérarchie catholique croate.
Après la libération, Stepinac, alors archevêque de Zagreb, fut condamné à seize ans de travaux forcés, accusé notamment de conversion forcée d'orthodoxes. Il devait mourir en relégation en 1960.
source www.humanite.fr/node/86920
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