Sarah : Pas de continuité, pas d'Eglise
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Selon lui, les moyens de cette rencontre sacrée sont les enseignements moraux et dogmatiques de l'Eglise ainsi que son patrimoine mystique et liturgique. La civilisation, la beauté et la culture chrétiennes - "réalités bonnes et justes" - ne sont que des conséquences de cette rencontre.
L'Église possède la chaîne ininterrompue de la foi qui la relie au Christ, explique Sarah, "Le sacré ne se décrète pas, il est reçu de Dieu et transmis."
Sarah rappelle cela car, comme il l'écrit, "certains théologiens " [lire : François] cherchent à rouvrir les guerres liturgiques en opposant la messe à l'eucharistie Novus Ordo qui met en jeu la crédibilité de toute l'Église en disant que la messe et l'eucharistie sont inconciliables, mais ainsi " on reconnaîtrait implicitement une rupture ". Les évêques n'apparaissent alors plus comme des bergers et des gardiens de la foi, mais comme des responsables politiques et des commissaires de "l'idéologie du moment."
Sa conclusion : "Si l'Église devait revendiquer un renversement de sa foi ou de sa liturgie, au nom de quoi oserait-elle s'adresser au monde ? Sa seule légitimité est sa cohérence dans sa continuité."
Image: Robert Sarah, © Mazur, CC BY-NC-SA, #newsJpflgojarf
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