Civitas
L'homme est un animal social qui vit pour cette raison dans une cité finalisée par le bien vivre (bene vivere) et la patrie céleste à venir.
La fin de la civitas n'est pas seulement l'utilité, mais le bien moral ; le bien vivre aristotélicien, que saint Thomas appelle plus largement le bien commun, et qui consiste d'une part à vivre ensemble selon la vertu, et d'autre part à parvenir à la fruition de Dieu, à la béatitude fin ultime et surnaturelle de l'homme. Force est de constater que nos modernes cités, nos nations apostates sont totalement définalisées en refusant les lois divines naturelles et surnaturelles, et par là même incapables d'assurer un véritable vivre ensemble et sont pourvoyeuses pour cela de l'Enfer en ayant asservie l’Église et en refusant sa prééminence de société parfaite fondée par Dieu pour le salut.