Le souffle du gallicanisme a desséché ...

Le souffle du gallicanisme a desséché, tari toutes les belles sources, et stérilisé le champ, autrefois si fécond, de l'intelligence publique. Et qui peut dire jusqu'où s'est étendue son action, et quelle part de causalité et d'influence il faut lui attribuer dans les maux intellectuels et moraux qui affligent notre France et toute l'Europe ? Ces choses-là ne se mesurent pas au cordeau, parce que la propagation de leur
influence n'est pas géométrique...

Disons-le hardiment, le gallicanisme, envisagé comme principe de division, a grandement influé dans la production et les désastres de l'impiété moderne, en dissolvant l'unité de l'Eglise, en amoindrissant l'autorité hiérarchique, en détruisant la législation catholique, et, pour ce qui est de l'enseignement théologique, en le livrant en proie à l'esprit personnel et à l'examen privé. »

- Abbé Jean-Baptiste Aubry "Études sur Dieu, L'Église, Le Pape et sur le Surnaturel" pages 226 à 230.

tiré du site La Médaille de Saint Benoit ( telegram)