1 ) Arrêt sur image ! Attention, une religieuse défroquée essaie de vous enfumer
- Elle affirme en effet que ni Jésus, ni Marie n'ont pu être tentés au niveau charnel, ce qui de fait contredit frontalement l'Evangile de la tentation au désert.
Elle ignore de ce fait :
- ce qu'est la tentation
- ce qu'est l'Incarnation.
1 ) Qu'est-ce que la tentation ?
C'est avant tout un acte de Satan, et de Lui seul. En aucun cas, ce n'est dès le départ un acte peccamineux de la part du sujet tenté.
Sinon, et c'est aussi simple que ça : Jésus n'aurait pas été tenté au désert, plus fortement que n'importe quel autre en ce monde, par Satan en personne.
Par conséquent : si être tenté charnellement a dans notre conscience collective forcément une certaine connotation peccamineuse, c'est par abus de langage, car bien peu d'hommes pécheurs peuvent être tentés de la sorte sans aucun péché de leur part.
2 ) Qu'est-ce que l'Incarnation du Verbe ?
C'est notre Seigneur qui veut devenir homme semblable à tous les hommes, excepté le péché.
( sans aucune autre exception, justement ! )
Si donc il aurait été impossible au Christ d'être tenté charnellement du fait de sa Divinité, alors il faut en conclure qu'Il ne s'était pas fait vraiment l'un de nous, mais qu'Il avait voulu être une sorte de "super-homme", inaccessible aux tentations du démon, au moins à certaines.
Mais de là, naît une complète contradiction :
Pourquoi notre Seigneur n'aurait-Il pas permis que Satan puisse le tenter de toutes les façons, spécialement de manière charnelle, ne serait-ce pas pour lui une manière d'avouer qu'il craignait trop de succomber à la chair, si une telle chose Lui arrivait ?
Et donc, au contraire de nous montrer la grandeur sublime de son Être Humano-Divin, cette soit-disant absence de tentation charnelle nous montrerait plutôt une.... faille dans la Personne du Christ, trop faible pour être tentée sans succomber !
Là où il n'y a pas de possibilité de combattre, il n'y a pas de victoire possible. Et là où il n'y a pas de victoire possible, il n'y a pas non plus de mérite !
Comment donc pourrions-nous admirer la chasteté absolue du Christ, et celle des saints par conséquent, si elle ne représentait pas une vertue duement éprouvée ?
Quels mérites le Christ aurait-Il à nous communiquer à nous pécheurs, s'Il n'avait jamais eu à combattre ? - bien sûr, avec une certitude infinie de sa victoire, tant le tentateur ne peut rien contre Dieu -
Quand on n'y comprend rien à la théologie comme cette ex-religieuse, le mieux est donc encore de se taire... religieusement.