Saint Alfred le Grand - 26 octobre.
Alfred (Ælfrēd en vieil anglais), né en 848 ou 849 et mort le 26 octobre 899, est roi du Wessex de 871 à sa mort, et roi de tous les Anglo-Saxons à partir de 878, sans jamais contrôler la totalité du territoire anglais. Quatrième fils du roi Æthelwulf, il succède à son frère Æthelred en tant que roi du Wessex en 871.
Alfred est célèbre pour avoir organisé la défense du royaume contre les Danois, et obtenu en conséquence l'épithète « le Grand » : il est le seul monarque anglais à être connu comme tel. Des détails de sa vie nous sont connus grâce aux travaux du moine gallois Asser. En homme instruit, Alfred soutient l'éducation et améliore le système judiciaire du royaume.
Il est considéré comme saint par l'Église catholique romaine et fêté localement le 12 décembre/26 octobre.
Christianisme et littérature.
L'histoire de l'Église au temps d'Alfred est encore plus obscure. Les invasions danoises pèsent lourd surelle, et les monastères sont des cibles privilégiées des attaques. Bien qu'Alfred ait fondé deux ou trois monastères et fait venir des moines étrangers, il n'y a pas alors de renaissance générale du monachisme.Alfred lui-même apporte un éloquent témoignage sur la ruine de l'enseignement et de l'éducation apportée par les Danois et de la quasi-extinction de la connaissance du latin, y compris parmi le clergé, dans sa traduction en vieil anglais de la lettre pastorale du pape Grégoire Ier le Grand. En remède à ces maux, il établit une école de cour sur le modèle de celle de Charlemagne. Pour cela, il fait venir des savants d'Europe, comme l'abbé Grimbald ou Jean le Saxon, ainsi que le Gallois Asser. Il reprend lui-même le chemin de l'école, apprend le latin à quarante ans et réalise une série de traductions en langue saxonne pour l'instruction du clergé et du peuple, traductions qui nous sont pour la plupart parvenues. Cet effort est mené à la fin de son règne, probablement durant les quatre dernières années sur lesquellesles chroniques sont généralement silencieuses. Si l'on excepte le Handboc ou Encheiridion qui est perdu et qui semble n'avoir été qu'une compilation de citations, la première œuvre traduite est Dialogues de Grégoire, un livre très populaire au Moyen Âge. Sa traduction est menée par un grand ami d'Alfred, Werferth, évêque de Worcester, le roi ne fournissant qu'une préface. La traduction suivante est celle du Regula pastoralis de Grégoire le Grand, spécialement destinée au clergé de paroisse. Alfred y reste très proche de l'original. Il y ajoute toutefois une préface qui est un des documents les plus intéressants de son règne où on le voit se préoccupant avec ardeur des moyens de répandre l'instruction parmi son peuple. Les deux œuvres suivantes relèventdu domaine de l'histoire: Histoires d'Orose et l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable. La préférence doit être donnée à la traduction d'Orose, même si ce point a été fort débattu. Alfred en modifie tellement le texte, par de nombreux ajouts et retraits, qu'il produit pratiquement une nouvelle œuvre. Alfred le Grand fit également traduire en y participant les Sept livres contre les païensd’Orose, dont il compléta, pour le Nord de l’Europe, l’approche géographique grâce à des récits de voyage de navigateurs. Pour la traduction de Bède, par contre, il reste très près du texte, aucune addition n'est faite, même si quelques passages sont négligés. Ces dernières années, la paternité de Alfred sur la traduction de Bède a été mise en doute. Mais les sceptiques n'ont pas encore réussi à étayer complètement leurs assertions. Sa traduction la plus intéressante est celle du Consolation de la philosophie de Boèce, le manuel de philosophie le plus populaire au Moyen Âge. Alfred prend également de grandes libertés avec l'original, et bien que G. Schepss démontre que de nombreuses additions ne sont pas l'œuvre d'Alfred lui-même mais proviennent de gloses et de commentaires qu'il utilise, de nombreux passages montrent le génie d'Alfred. C'est dans cette traduction que l'on retrouve la phrase régulièrement citée: «Ma volonté était de vivre dignement toute ma vie et de laisser à ceux qui viendraient après moi le souvenir de mes bonnes réalisations». L'œuvre nous est parvenue par deux manuscrits seulement. Dans l'un d'eux, les poèmes qui émaillent le texte sont rendus en prose, dans l'autre (les Mètres de Boèce), en vers. Malgré des grandes controverses à ce sujet, ces vers sont probablement l'œuvre d'Alfred. L'authenticité de l'ensemble de l'œuvre n'a jamais été mise en doute. Alfred donne à sa dernière œuvre le nom de Blostman, qui vient de Blooms ou Anthologie (florilège). La première partie est basée principalement sur les Soliloques d'Augustin d'Hippone, le reste provient de nombreuses sources et contient beaucoup d'éléments caractéristiques d'Alfred. Les derniers mots peuvent être une épitaphe tout à fait convenable pour le plus noble des rois anglais: «Therefore he seems to me a very foolish man, and truly wretched, who will not increase his understanding while he is in the world, and ever wish and long to reach that endless life where all shall be made clear» («Il m'apparaît donc comme un fou, un homme bien malheureux, celui qui ne cherche pas à comprendre le
monde d'ici-bas, et qui ne désire pas atteindre cette vie éternelle où tout deviendra clair»). Postérité.À côté de ses œuvres propres, Alfred inspire d'autres écrits: la Chronique saxonne, presque certainement et un martyrologe saxon dont nous n'avons conservé que des fragments. Il aurait rédigé une version en prose des cinquante premiers psaumes. Cette attribution n'est pas prouvée mais est parfaitement possible. wiki
Les Saints du Jour:
Saint Alor
évêque de Quimper (VIe siècle)
Saint Amand de Strasbourg
évêque (IVe siècle)
Saint Aptone
évêque d'Angoulème ( v. 566)
Saint Bean
premier évêque de Morthlac ( v. 1022)
Bienheureux Bonaventure de Potenza
prêtre franciscain ( 1711)
Bienheureuse Bonne d'Armagnac
( 1462)
Saint Cédric
évêque des Saxons ( 664)
Bienheureuse Céline Chludzińska v. Borzęcka
fondatrice des Soeurs de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ ( 1913)
Bienheureux Damien Furcheri
dominicain ( 1484)
Dédicace de la cathédrale de Nîmes
( 1882)
Saint Eata
abbé et évêque à Hexham ( v. 686)
Saint Foulques
évêque de Plaisance en Italie puis de Pavie ( 1229)
Sainte Gibitrude
moniale bénédictine (VIIe siècle)
Bienheureux Humbert de Fritzlar
Bénédictin (VIIIe siècle)
Saint Joasaph
martyr ( 1536)
Saints Lucien et Marcien
martyrs à Nicomédie ( 250)
Saint Quadragesimus
( v. 590)
Saints Rogatien et Félicissime
Prêtres et martyrs à Carthage (IIIe siècle)
Saint Rustique
Evêque de Narbonne ( 462)
Saint Sigebaud
évêque de Metz ( v. 741)
Saint Witta ou Albin
évêque de Burhbourg ( v. 786)