L’objection principale que nous recevons est : d’accord, le contexte du jubilé est mauvais, mais si moi j’ai une intention droite, je peux quand même profiter de l’indulgence, non ? Comme un passager clandestin, en quelque sorte.
J’y reviens car c’est un grave problème de principe, dont les conséquences s’étendent à toute la vie morale. Peut-on prendre le bon et laisser le mauvais ?
Non, on ne peut pas « faire abstraction »
D’abord on peut voir que le jubilé n’est pas mauvais seulement sous l’un ou l’autre rapport mais dans toutes ses composantes.
Ce ne sont pas seulement quelques « à-côté » qui posent problème, ou un vernis conciliaire qu’il suffirait de gratter pour sauver les meubles et récupérer un fruit demeurant traditionnel. C’est toute l’essence du jubilé, dans la matière et dans la forme, dans l’objet, l’intention et les circonstances tout à la fois, qui est profondément contraire à la Tradition catholique.
Ensuite, nous ne vivons pas dans un monde d’abstraction, et le jugement …Plus