Le dirigeant irakien dément l'affirmation de François : aucun complot d'assassinat n'est prévu pour 2021
M. Al-Jubouri a déclaré à Shafaq.com le 18 décembre que la visite avait été "méticuleusement planifiée sans aucune menace ou incident pour la sécurité". Les préparatifs de ce voyage ont impliqué plusieurs agences de sécurité internationales et locales, y compris du personnel de Ninive, de Bagdad, des équipes de sécurité britanniques et américaines.
"Aucun rapport n'a fait état d'une quelconque menace pour la vie du pape, et toutes les opérations de sécurité à Ninive ont été menées sous ma supervision directe", a-t-il déclaré.
M. Al-Jubouri a rejeté l'idée d'un complot d'assassinat, soulignant que si une telle menace avait existé, les protocoles internationaux de sécurité auraient exigé l'annulation de la visite : "Le fait que la visite ait eu lieu comme prévu est la preuve qu'il n'y avait pas de menace.
Il a suggéré que ces affirmations pouvaient provenir de la désinformation ou d'une tentative d'attirer l'attention des médias par les services de sécurité [ou par François].
"Nous n'avons jamais entendu ou vu de preuves de cette tentative présumée, et il est surprenant que de telles affirmations soient faites maintenant, d'autant plus que nous, en Irak, n'étions pas au courant de ces rumeurs", a conclu M. Al-Jubouri.
Dans son autobiographie à paraître, le pape François affirme que les services de renseignement britanniques l'ont prévenu de deux possibles attentats suicides le visant. Il affirme même que la police irakienne les a interceptés et les a "tués avec les explosifs".
Ni le Vatican ni les services de renseignement britanniques n'ont commenté les récits contradictoires de François et d'Al-Jubouri, dont les déclarations remettent en cause la véracité de la thèse de l'assassinat de François.
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