Monseigneur Bonivento : Non, Scicluna, le célibat n'a jamais été "facultatif".
- Le célibat n'a jamais été facultatif dans l'Église catholique.
- L'Église a toujours permis aux hommes mariés et aux célibataires d'être ordonnés, mais elle a toujours exigé de tous les clercs qu'ils s'abstiennent de toute activité sexuelle après leur ordination.
- Aucun document du magistère catholique, qu'il s'agisse de l'Église occidentale ou de l'Église orientale, n'autorise le mariage ou le recours au mariage après avoir reçu les ordres sacrés.
- Cette discipline remonte aux origines du christianisme et tire son enseignement directement du Christ et des apôtres.
- La codification de cette discipline s'est faite à partir du concile d'Elvira en 305, puis avec les conciles d'Arles en 314, d'Amcyra en 314 et de Néocésarée en 315, jusqu'au grand concile de Nicée en 325, qui a enseigné l'obligation du célibat pour tous les clercs.
- Le célibat a été institué par le Christ, qui a invité tous les apôtres à le suivre en quittant tout, même leur famille, ce que les apôtres ont fait (Matthieu 19:27-29).
- Le célibat a été enseigné par saint Pierre (Mt 19, 27-29) et saint Paul (I Cor 7 ; 1 Tim 5, 9-10, Tit 1, 89 ; Heb 7, 23-28).
- Le célibat a été défendu à d'innombrables reprises par le Magistère depuis plus de deux millénaires en raison de ses fondements bibliques et patristiques, par exemple Siricius I, Innocent, Grégoire le Grand, le Concile de Carthage en 390, Can. 2.
- Il a été légiféré pour l'Église par le canon 3 du concile de Nicée et sanctionné solennellement par le canon 9 de la 24e session du concile de Trente.
- Le célibat est à l'origine de la scission initiale entre l'Église et les orthodoxes.
- Ce n'est qu'en 691 que le concile de Trullan II, cédant à la pression interne des Églises orientales, a accordé aux clercs mariés (mais pas aux évêques) l'usage du mariage lorsqu'ils ne servaient pas à l'autel, malgré la forte opposition du pape Serge Ier.
- Monseigneur Bonivento s'interroge : "Quel est le rôle de Monseigneur Scicluna en tant que sous-secrétaire du Dicastère pour la doctrine de la foi ? N'est-il pas de son devoir de rappeler à tous les évêques de l'Église catholique que la discipline bimillénaire du célibat ecclésiastique est fondée sur la personne même de Jésus-Christ ?
- Les déclarations de M. Scicluna ne sont pas un signe de clarté et de courage, mais seulement d'une très grave imprudence.
Traduction de l'IA
