@ne nous laissez pas succomberLors de vénérations de saintes reliques, des consignes d’hygiène sont ordinairement pratiquées en appliquant après chaque passage un tissu imprégné probablement d’un désinfectant. Comme ici pour la Sainte Épine de la Couronne du Christ à la cathédrale de Sées
www.youtube.com/watch Si le pape a témoigné que sa main était très humide au bout d’un temps, je n’entends pas remettre en doute son témoignage dont il rendra compte lui-même devant Dieu si jamais il mentait. Ce serait son problème, pas le mien. Les gens sont mieux informés aujourd’hui qu’autrefois de quelles sortes de microbes et maladies peuvent se transmettre par la salive et par le contact de la bouche. Par respect pour les fidèles soucieux de l’hygiène et de leur santé et qui auraient une foi déficiente en l’action et protection surnaturelle de Dieu, pour éviter de les faire chuter, je conçois que l’Église préfère à notre époque et dans ces circonstances prendre des mesures hygiéniques d’ordre naturel ou/et puisse par exemple donner la consigne de ne plus baiser directement l’anneau papal, comme se pratique normalement le baisemain envers les femmes. Reste qu’Il m’est arrivé plusieurs fois d’aller me baigner dans les piscines de Lourdes, qui manifestement sont miraculeusement protégées, sans jamais avoir été contaminé par quelque microbe. Ce genre de problématique est voisine de la question par exemple de la nécessité ou non à notre époque particulière et en certaines circonstances très dangereuses, de protéger dans l’ordre naturel le pape contre toute tentative d’assassinat et d’attentat (par une « papamobile » notamment), tout en sachant que dans l’ordre invisible et surnaturel il est pourtant protégé par des anges et par Dieu.