François reconnaît qu'il est "à un pas de l'hérésie".
"Il y a des critiques selon lesquelles le pape prend inconsciemment des mesures contre la doctrine catholique et n'est qu'à un pas de l'hérésie" parce que nous devons "avancer" avec les autres religions, a expliqué François. Il n'a pas pu expliquer comment "des mesures contre la doctrine catholique" pourraient éventuellement mener "en avant". Au lieu de cela, il s'est vanté de ne pas "craindre" d'être traité d'hérétique pour avoir engagé un dialogue avec les musulmans.
François prend des "risques" parce que le dialogue interreligieux est "nécessaire". Il ne se donne pourtant pas la peine de "dialoguer" avec ses propres cardinaux qu'il n'a pas appelés en consultation depuis sept ( !) ans.
Néanmoins, pour lui, ses choix sont "non capricieux" et correspondent à la voie tracée par Vatican II. Cependant, si l'on peut considérer que Vatican II était mauvais, il ne méritait pas pour autant d'être transformé en une justification universelle de toutes les aberrations que les papes ont depuis lors infligées à l'Eglise.
Interrogé sur un éventuel voyage en Argentine - où François est connu et donc relativement peu apprécié - il a répondu en plaisantant qu'il y y avait vécu 76 ans et que cela devrait suffire.
A propos de la destruction de Mossoul causée par les bombardements américains, il a déclaré : "Je n'ai pas de mots. On ne peut pas le croire".
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