@Spina Christi 2Qu’une partie des Pères conciliaires progressistes voulussent dans leurs intentions profondes tourner le dos à la Tradition et au Magistère antérieurs n’induit pas, ne t'en déplaise, le fait que le concile Vatican II ait tourné le dos à la Tradition et au Magistère antérieurs en matière de foi et de morale.
Un Yves Daoudal, traditionaliste et « bergogliophobe » affirmé, estime même dans son ouvrage
www.chire.fr/A-182975-notule… que le concile Vatican II est à certains égards plus traditionnel que le concile Vatican I.
Les exemples sont innombrables, quels que soient les milieux idéologiques, de ceux qui, par parti-pris idéologique malhonnête ou par malentendu de bonne foi, s’appuient sur des textes en biaisant en partie leur sens objectif, en leur faisant dire ce qu’ils ne disent pas objectivement.
Le catholique dont les dispositions sont bonnes, peut lire le Concile en continuité avec la doctrine catholique en pouvant certes y percevoir des limites et des défauts, lesquels ne doivent pas non plus être tordus de façon malveillante par les adversaires schismatisants du Concile pour y voir des hérésies intrinsèques.
Je le répète, la Foi catholique enseigne de bien distinguer le saint Magistère de l’Église enseignante lui-même d’avec les attitudes et actes personnels peccamineux d’une partie, plus ou moins importante selon les époques, des Pasteurs de l’Église (décrits dans ce chapitre du livre de l’Apocalypse) dont beaucoup d’actes n’appartiennent pas au Magistère proprement dit.
Il convient également d’après la Foi catholique de ne pas transformer la critique voire la dénonciation (dans les cas très graves), devant toujours être faites en droite conscience, de certains ACTES de Pasteurs de l’Église en jugements durs, prétentieux, téméraires et catégoriques à l’encontre de ces actes ( qui parfois ne sont pas intrinsèquement mauvais bien qu’étant apparemment mauvais ), et a fortiori en jugements téméraires et catégoriques à l’encontre de leurs PERSONNES.
Que les vies de saints, à l’exception de celle de l’Immaculée Vierge Marie, ne soient pas exemptes d’erreurs, c’est une évidence.