L'Espresso, accusé de diffamation, attaque le cardinal Becciu avec d'autres calomnies
Becciu a déposé une plainte civile contre le magazine oligarchique pour diffamation et pour avoir influencé la décision de François de le licencier le 24 septembre.
Ses avocats affirment que François tenait une copie préliminaire de L'Espresso lorsque Becciu a été licencié. Le numéro, contenant l'attaque de Massimiliano Coccia sur Becciu, a été officiellement publié quelques jours plus tard.
Avec une indignation suprême, L'Espresso conclut que cet argument montre que François serait pour Becciu, "une personne qui est suggestible, influente et facilement conditionnée à tel point qu'un article journalistique suffit à lui faire renverser le jugement sur un de ses hommes de confiance".
Presque en larmes, le magazine s'exclame : "Si en fait un cardinal important comme Becciu n'hésite pas à traiter le pape en public de cette manière, que reste-t-il à faire alors ?"
L'Espresso prétend que les accuse de Becciu "contredisent" sa conférence de presse du 25 septembre, lorsqu'il a déclaré que François lui avait dit d’avoir été informé par la Guardia di Finanza italienne du prétendu détournement de fonds.
"Pourquoi a-t-il changé d'avis maintenant ?" - L'Espresso demande triomphalement, mais c'est un non sequitur. Pourquoi François n'a-t-il pas pu dire une telle chose, d'autant plus que l'article de L'Espresso le suggérait ?
Les avocats de Becciu ont chiffré le préjudice subi à 10 millions d'euros, également parce que Becciu "aurait pu être parmi les Papabili". L'Espresso est à nouveau submergé par la sainte indignation : "Le cardinal révèle donc son ambition" et "Le trône de Pierre, pour la première fois, est estimé : dix millions d'euros".
Les arguments des avocats ne doivent pas être pris personnellement. Ils n'ont d'autre but que de promouvoir la cause de leur client.
