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Florilèges Pro Liturgia (18 & 19 octobre 2017)

Mercredi, 18 octobre 2017 :
Le cardinal Philippe Barbarin a présenté, dimanche 15 octobre, les “chemins de discernement” proposés par le pape François dans “Amoris Laetitia.”
Après Rouen et Le Havre, Lyon est donc le troisième diocèse à organiser une telle rencontre visant à mettre en œuvre l’Exhortation apostolique sur la famille.
C’est « un chemin difficile » qu’a ouvert le pape, a reconnu l’archevêque de Lyon en reprenant des points sur lesquels François a insisté : d’abord considérer les personnes et non les situations maritales, ensuite veiller à ne jamais utiliser le langage du permis et du défendu.
Le plus curieux est qu’au cours de cette rencontre, un couple de “divorcés-remariés” - Florence et Georges - a reconnu aller à la messe en famille mais se sentir « esseulés sur leur banc » au moment de la communion.
Témoignage intéressant qui atteste que :
1. La communion est devenu d’une telle banalité telle que peu de fidèles s’abstiennent de recevoir le Corps du Christ ;
2. Florence et Georges étaient donc probablement parmi les seuls, dans l’église, à avoir des scrupules les poussant à ne pas faire comme tout le monde. C’est-à-dire comme ceux qui, consciemment ou non, ont conduit à la banalisation de la communion et pensent qu’aller à la messe oblige à y communier.
Enfin, pour conclure, le cardinal Barbarin a très clairement laissé entendre aux fidèles présents à cette rencontre que l’Église d’avant le pape François était absurde et inhumaine.
On a hâte de savoir ce que sera devenue l’Église d'après François.

Mercredi, 18 octobre 2017 :
Les évêques catholiques d’Irlande se réfèrent aux enseignements du pape François sur le mariage et la famille pour présenter les couples homosexuels comme une “nouvelle forme de famille”.
Cette vision de la “famille” sera expliquée lors du rassemblement mondial des familles qui aura lieu en août 2018.
Dès à présent, un document signé de Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin, annonce en page 24 que “si l’Église maintient le principe du mariage idéal entre un homme et une femme, elle reconnaît qu’il existe d’autres façon de vivre en couple. Le pape François nous invite à ne pas ignorer ces autres façons et à les accueillir.”
L’image qui accompagne le texte est explicite : deux femmes dont l’une porte un tatouage aux couleurs du drapeau gay...
On souhaiterait savoir ce que pense de tout cela le très accueillant cardinal Barbarin (voir ci dessous). Et aussi Mmes Pedotti et Soupa qu'on entend fort peu ces derniers temps...

Mercredi, 18 octobre 2017 :
D’un théologien catholique : « Pour arriver à ses fins, le pape François utilise la technique de “l’ambiguité calculée”. En quoi consiste-t-elle ? Simplement à distiller jour après jour des petites phrases qui se contredisent suffisamment, mais pas trop tout de même, pour permettre des interprétations antinomiques visant à brouiller les esprits.
Il y a quelques jours, François demande aux fidèles de ne jamais négliger la prière du chapelet alors qu’il y a quelques mois, il se moquait de ces même fidèles en les traitant d’ “égreneurs de chapelets”.
Au sujet d’ “Amoris laetitia”, il nous assure que rien ne change sur le plan doctrinal tout en laissant faire les évêques (sans toutefois vraiment les encourager) qui, sur la base de pratiques pastorales nouvelles, portent atteinte à la doctrine.
Un jour, il critique vertement les gouvernements qui n’accueillent pas à bras ouverts tous les migrants qui arrivent aux frontières. Le lendemain, il affirme que chaque état a le droit et le devoir de réguler le flot des migrants.
Chaque jour que Dieu fait nous apporte son lot de petites phrases qui font croître l’incertitude. »

Jeudi, 19 novembre 2017 :
Le pape François dit avoir longtemps eu peur des journalistes : c’est ce qu’il reconnaît dans un nouveau livre d’entretiens à paraître prochainement en Italie. Plus précisément, il dit dans un article publié par le quotidien italien Repubblica, « avoir toujours eu peur des interprétations malveillantes » que ses propos pourraient provoquer. C’est pour cela que, peu après son élection, il avait refusé une proposition d’interview avec Antonio Spadaro, directeur du bulletin jésuite “Civilta Cattolica”. Ce même Antonio Spadaro, jésuite comme François, est aujourd’hui l’éditeur du nouveau livre du Pape.
Pour le pape, ce qui importe c’est la confiance mutuelle existant entre les protagonistes. Il veut « pouvoir regarder les gens en face, et leur apporter des réponses honnêtes. » Il ne se prépare jamais à ces joutes de questions-réponses car, dit-il, « pour moi, les interviews sont des dialogues, pas des conférences. » Il avoue pourtant toujours prier le Saint-Esprit avant un tel exercice.
Le pape se dit conscient qu’avec cette forme de communication, il se rend vulnérable. Mais, avoue-t-il, « c’est un risque que j’accepte de courir ». Ce qui lui plaît le plus, ce sont les interviews dans de petits journaux, plutôt populaires ; car là, les choses tournent davantage autour des « questions et des soucis des gens “normaux” » ; et il veut y répondre de façon spontanée, compréhensible, simple.
Pour François, les interviews sont une des formes de communication dans l’exercice de son ministère et participent de la relation de l’Église avec les hommes de ce temps. François désire une « Église qui sache intervenir dans les discussions des hommes, et mener un dialogue ».
Son nouveau livre, qui s’intitule « Adesso, fate le vostre domande » (Allez-y, posez vos questions), est édité aux éditions Rizzoli de Milan, et sera présenté ce samedi.
On ne peut qu’être surpris d’entendre le pape François avouer qu’il a peur des journalistes, lui qui ne cesse de se mettre en scène devant les caméras ; de même, quelle surprise que le titre de l’ouvrage à paraître par lequel François invite à lui poser nos questions alors que nous savons par expérience qu’il ne répond que rarement à ceux qui l’interrogent...

Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

Jeudi, 19 novembre 2017 :
On n'arrête pas le progrès.
Après les autels-caisses...

... les autels pour spectacle de magie...

... les autels-tables à repasser...

... voici qu'arrive l'autel-barbecue :

Ajouté à l'absence de sens liturgique, le mauvais goût d'un certain clergé ne finira jamais de nous étonner...

Source : www.proliturgia.org

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Chouan56
Merci beaucoup très intéressent ✍️ un "idéologue de l'abstrait" et fier de l'être !
GChevalier partage ceci
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