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Irapuato
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25 mai Sainte Madeleine-Sophie Barat. Yann Belbéoc'h 18 fevrier 2014. Sainte Madeleine-Sophie Barat Vierge et fondatrice de l’Institut : « Sœurs du Sacré-Cœur » Madeleine-Sophie naît le 13 décembre …Plus
25 mai Sainte Madeleine-Sophie Barat.

Yann Belbéoc'h 18 fevrier 2014. Sainte Madeleine-Sophie Barat
Vierge et fondatrice de l’Institut :
« Sœurs du Sacré-Cœur »

Madeleine-Sophie naît le 13 décembre 1779, dans une famille d'artisans tonneliers, elle était la dernière de trois enfants. Louis, l'aîné, né en 1768, se destinait à l'Église. Ses projets furent différés par la Révolution. Après bien des difficultés (incarcéré à Paris, il échappa par miracle à la guillotine, grâce à la chute de Robespierre), il fut ordonné prêtre clandestinement en septembre 1795 et entra dans la Compagnie de Jésus, lorsque celle-ci fut rétablie sous la Restauration. La seconde, Marie-Louise, se maria en 1793 : elle eut dix enfants.
Grâce à sa mère, qui s'intéressait aux modes culturelles du temps, mais surtout à son frère Louis qui, en attendant d'être ordonné prêtre, était professeur au collège de Joigny, Sophie reçut une éducation exceptionnelle pour une jeune fille de son temps. Elle fut initiée aux matières profanes et religieuses et apprit les langues anciennes et modernes. Commencée à Joigny, sa formation se poursuivit, sous la direction de Louis, à Paris, où elle arriva à l'automne de 1795.
Madeleine-Sophie Barat fut profondément marquée par la Révolution, en qui elle vit toujours un régime qui, en désorganisant puis en interdisant le culte, en entravant l'enseignement de la foi et en pourchassant les prêtres, avait voulu attenter aux droits de Dieu.
Sous le Directoire, Sophie Barat commença, dans la prière, à envisager une congrégation féminine nouvelle qui, pour honorer le Cœur du Christ et pour diffuser l'amour de Dieu, se consacrerait à l'éducation des jeunes filles. Ce projet prit forme grâce au Père Varin que son frère Louis lui fit rencontrer vers 1800. Joseph Varin lui parla, d'une congrégation récemment fondée, les Dilette di Jesu, qui avait des objectifs proche des siens.
Le 21 novembre 1800, Sophie Barat prononça à Paris ses premiers vœux. L'année suivante, l'activité apostolique du nouvel institut démarra grâce à l'établissement, à Amiens, d'un premier pensionnat de jeunes filles.
Dès 1804, Madeleine-Sophie Barat avait été désignée comme supérieure des Dames de l'Instruction Chrétienne, nom qui fut celui de la congrégation jusqu'en 1815, puisqu'il était impossible de faire référence au Sacré-Cœur, compris, depuis les guerres de Vendée, comme un symbole contre-révolutionnaire.
La nouvelle congrégation commençant à essaimer, Sophie Barat fut, en 1806, nommée Supérieure Générale, charge qu'elle devait conserver jusqu'à sa mort. Désormais, l'histoire de Madeleine Sophie se confond avec celle de sa congrégation.
La fondatrice voyage à travers la France, puis l'Europe. Elle fonde de nouvelles communautés. Elle définit les activités par lesquelles sa congrégation va se manifester dans le monde pour donner corps au désir de découvrir et manifester l'amour du Cœur du Christ. Des pensionnats, des écoles gratuites sont ouverts. Puis des établissements divers adaptés aux besoins du temps ou des sociétés locales sont créés par les Religieuses du Sacré-Cœur. La Mère Barat organise aussi l'œuvre des ‘retraites’, offrant un accompagnement spirituel à des femmes mariées ou non. Pendant toute sa vie, elle mobilise les énergies, soutient les efforts des religieuses par une correspondance géante.
Dès 1818, la Société du Sacré-Cœur fonde hors de France.Cette femme qui, dans son adolescence, avait rêvé de la vie du Carmel, sut concilier, au cours de sa longue vie, action et contemplation. Elle a créé une vie apostolique nouvelle fondée sur l'intériorité et l'union au Cœur de Jésus.
Elle meurt à Paris, dans la maison mère du Boulevard des Invalides, le 25 mai 1865, en la fête de l'Ascension : quatre-vingt dix-huit maisons étaient alors nées en France et à l’étranger.
Madeleine-Sophie Barat a été béatifiée, le 24 mai 1908, par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), puis canonisée, le 24 mai 1925, par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).
Pour un approfondissement :
>>> Les Religieuses du Sacré-Coeur de Jésus

Source principale : religieusesdusacrecoeur.com/ (« Rév. x gpm »).
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25 mai - Sainte Madeleine-Sophie Barat
Sainte Madeleine-Sophie Barat
Vierge et fondatrice de l’Institut :
« Sœurs du Sacré-Cœur »
Irapuato
le pénitent
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Superbe 👏
dvdenise
👍 Magnifique vidéo Irapuato, merci beaucoup.
Sainte Madeleine-Sophie, priez pour nous.Plus
👍 Magnifique vidéo Irapuato, merci beaucoup.

Sainte Madeleine-Sophie, priez pour nous.
Irapuato
✍️ Saint(s) du jour:
St Bède le Vénérable, Docteur de l'Église († 735)
BBx Mario Vergara et Isidore Ngei Ko Lat, martyrs († 1950)
Bx Mykola Cehelskyj, prêtre et martyr (1896-1951)
Ste Madeleine-Sophie Barat, fondatrice (1779-1865)
St Grégoire VII, pape (155e) de 1073 à 1085
Ste Maria Maddalena de Pazzi, carmélite (1566-1607)
St Canion, évêque et martyr († IIIe ou IVe s.)
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Bx Mykola Cehelskyj, prêtre et martyr (1896-1951)
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Ste Maria Maddalena de Pazzi, carmélite (1566-1607)
St Canion, évêque et martyr († IIIe ou IVe s.)
St Denis (Dionigi), évêque de Milan († v. 361)
St Zénobe, évêque de Florence (fin IVe début Ve s.)
St Léon (ou Lyé), abbé de Mantenay († VIIe s.)
St Aldhelm, évêque et abbé († 709)
St Gennade, évêque d'Astorga († v. 925)
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St Pierre Doan Van Vân, catéchiste et martyr († 1865)
St Denys Ssebuggwawo, martyr à 16 ans († 1886)
St Augustin Caloca, prêtre et martyr († 1927)
St Christophe Magallanès, prêtre et martyr († 1927)

Les lectures du jour

Commentaire du jour : Saint Ephrem
« Le Fils de l'homme est venu... pour donner sa vie »

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,32-45.
En ce temps-là, les disciples étaient en route pour monter à Jérusalem ; Jésus marchait devant eux ; ils étaient saisis de frayeur, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze auprès de lui, il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes ; ils le condamneront à mort, ils le livreront aux nations païennes,
qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera. »
Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. »
Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. »
Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous :
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »