Les difficultés que posent le lefebvrisme doctrinal. Partie 5
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-Au Numéro 344
Cette partie est une explication de l'infaillibilité de l'Église, mais elle souffre des mêmes erreurs, semblables à celles de Hans Küng( néo-moderniste condamné par l'eglise conciliaire, c'est dire) , que nous avons déjà mentionnées. Mgr Williamson cherche à détacher l'infaillibilité et l'indéfectibilité de la hiérarchie.
Dans le deuxième paragraphe, il exprime très clairement la notion Catholique de l'infaillibilité de l'Église. Il dit essentiellement ceci : que le Christ assiste la hiérarchie de l'Église Catholique de telle manière qu'Il la préserve de l'erreur dans l'enseignement de la doctrine Catholique.
Dans le troisième paragraphe, cependant, il dit que, comme que Dieu ne veut pas retirer la liberté, ces mêmes ecclésiastiques qui, dans le deuxième paragraphe, étaient préservés de l'erreur par le Christ, sont en fait capable d'erreur. Cela n'a aucun sens.
Il tente de sauver l'infaillibilité en disant que Dieu ne permet pas à son Église de devenir "complètement défectible." La preuve en est que même les papes de Vatican II enseignèrent des choses qui étaient vraies. Nous pouvons en conclure que l'Église pourrait défaillir partiellement, c'est à dire, enseigner une erreur, mais pas toutes.
Puis il pose la question: "Comment quelqu'un est-il capable de distinguer le vrai du faux dans un tel cas ?" Réponse : en triant, c'est-à-dire, en comparant ce qui est enseigné par les "papes" de Vatican II avec le magistère traditionnel.
Il répète ensuite la thèse de Küng à savoir que l'infaillibilité de l'Église ne repose pas sur la hiérarchie seulement, mais sur toute l'Église. "Elle [la Tradition] a été ce pour quoi Dieu dota son Église en tant qu'ensemble, et non pas seulement les Papes, avec la conduite du Saint-Esprit infaillible ".
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L’Église, cependant, ne doit pas être seulement assimilée à l’Église officielle, avec pape et évêques. C'est plutôt l’Église cachée, mais tout à fait réelle, de ceux qui croient vraiment, qui ne peut se tromper, parce que le Christ conformément à sa promesse demeure avec elle jusqu'à la fin du monde ; elle est "la colonne et le fondement de la vérité" (I Tim III: 15.) À cet égard l'Église a été préservée même sous une papauté errante et défaillante.
La théorie de Mgr Williamson voudrait nous faire croire que l'infaillibilité et l’indéfectibilité de l'Église sont conservés par le passage au crible du magistère papal par les fidèles pour découvrir ses erreurs.
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Dans un tel cas, le Saint-Esprit assiste l’Église croyante quand Il n'a pas réussi à aider l’Église enseignante, c'est à dire, la hiérarchie.
Cela n'a absolument aucun sens. Que peut être l'assistance du Saint-Esprit au pape et aux évêques, s'Il ne parvient pas à les préserver d'enseigner l'erreur à toute l’Église ? S'Il ne parvient pas à les préserver de l'erreur, quelle garantie avons-nous que la Tradition est la vérité ?( mgr Sanborn)