Wilcza
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Litanie en l'honneur du serviteur de Dieu, la Mère Kazimiera Gruszczynska.

Seigneur, aie pitié de nous.
Christ, aie pitié de nous.
Seigneur, aie pitié de nous.
Christ, écoute-nous.
Christ, exauce-nous.
Père céleste, qui est Dieu, aie pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui est Dieu, aie pitié de nous.
Esprit Saint, qui est Dieu, aie pitié de nous.
Trinité Sainte, qui est un seul Dieu, aie pitié de nous

Notre Dame du secours perpétuel, priez pour nous.
Saint Joseph, priez pour nous.
Saint Casimir, priez pour nous.

Mère Kazimiera Gruszczynska, serviteur de Dieu, par votre mode de vie, vous qui avez vu Dieu en tant que Père du monde entier, aidez-nous.

Mère Kazimiera Gruszczynska, serviteur de Dieu, qui avec coeur et âme aimait la mère de Dieu, Marie, aidez-nous.

Fille loyale du père Honorat, aidez-nous.
Qui depuis votre enfance par vœu et par pureté, était serviteur du Christ, aidez-nous.

Qui méditait avec joie les mystères du Rosaire, aidez-nous.
Dame de nombreuses bénédictions évangéliques, aidez-nous.
Qui a suivi le Christ en la pauvreté et en l’humilité, aidez-nous.

Bon samaritain, assistante des souffrants, aidez-nous.
Sœur diligente, aidez-nous.
Exemple d’autres sœurs, aidez-nous.
Éducatrice de plusieurs générations de jeunes, aidez-nous.
Fondatrice de nombreuses congrégations, serviteur des malades et des souffrants, aidez-nous.
Qui consciencieusement remplissait vos devoirs, aidez-nous.
Qui était toujours victorieuse de vos défauts, aidez-nous.
Qui obéissait toujours la hiérarchie de l’église, aidez-nous.
Qui était consolatrice des malades, des gens tristes et spirituellement brisés, aidez-nous.
Qui supportait patiemment le chagrin et la maladie, aidez-nous.
Qui était exemple de confiance en la Providence Divine, aidez-nous.

Qui désirait accomplir la volonté de Dieu dans la moindre des choses, aidez-nous.
Qui aimait la Croix, aidez-nous.
Qui s'occupait de la sainteté et du salut d’elle même et des autres, aidez-nous.
Qui restait fidèle a sa vocation jusqu’à la fin, aidez-nous.

Notre avocate auprès de Jésus et Marie, aidez-nous

Prions,

Dieu, Père éternel et bon, nous vous rendons grâce pour la vocation de Kazimiera Gruszczynska. Elle à répondu de façon impressionnante à cette vocation en dirigeant une nouvelle congrégation. Toujours elle demeurait dans la présence de l’Esprit Saint. En suivant Jésus Christ elle apportait soulagement aux malades et aux souffrants.

Sainte Trinité, Dieu unique, par l’intercession de Kazimiera Gruszczynska, je vous demande de m’accorder la grâce de….

Et nous vous supplions de pouvoir voir bientôt notre sœur Kazimiera Gruszczynska adorée sur nos autels.

www.gruszczynska.blogspot.com
www.franciszkanki.com

Kazimiera Gruszczynska (1848-1927)

Enfance et jeunesse

Kazimiera Gruszczyńska naquit le 31 décembre 1848 à Kozienice (diocèse de Sandomierz, actuellement celui de Radom) en Pologne. (à cette époque la Pologne était divisée et Varsovie se trouvait sous la domination russe). Ointe tout de suite après sa naissance, ce n’est que le 19 mars 1949 le père Tomasz Wrześniakowski complèta le rite baptismal à l’église paroissiale et elle reçut les prénoms Sylwestra, Józefa, Kazimiera. Ses parents l’éduquèrent dans l’esprit d’amour, de piété et de patriotisme ; elle s’habitua à travailler systématiquement, à être responsable et travailleuse. Elle commença son éducation scolaire à domicile d’abord, ensuite à l’école primaire, pour continuer à l’Institut Marial à Puławy, où elle fit ses vœux privés de chasteté à l’âge de 10 ans. Au bout de trois ans, après avoir participé à une manifestation patriotique, elle fut renvoyée de l’école. Elle continua ses études à Skierniewice au pensionnat de jeunes filles et puis elle retourna à Kozienice. Elle voulait y ouvrir une école maternelle mais le gouvernement russe ne lui accorda pas la permission, malgré ses qualifications, faute d’avoir participé aux manifestations patriotiques à Puławy.
Cette situation l’obligea de rester auprès de ses parents et s’occuper de sa mère malade et des travaux ménagers. Après la mort de sa mère, Kazimiera approfondit constamment ses liens avec Dieu, elle se donna une sorte de règle de vie qui ressemblait bien à une règle monastique. Parmi les occupations quotidiennes ménagères, elle avait prévu un temps pour les prières au cours de la journée, la messe, l’adoration du Saint Sacrement, la lecture spirituelle, les visites des malades, les cours de catéchèse donnés aux enfants du village. Elle choisit le père Jozef Khaun, son curé, comme directeur spirituel. Il lui donna la permission de communier quotidiennement et lui confia les clés de l’église pour qu’elle puisse librement faire l’adoration du St Sacrement. Avec l’autorisation de son confesseur, à l’âge de 21 ans, préparée par une retraite et un jeûne, elle prononça enfin officiellement ses vœux de chasteté. Elle considéra ce jour-là comme le plus important de sa vie et célébra cet anniversaire chaque année.

Vocation religieuse
Kazimiera Gruszczyńska désirait, depuis l'enfance, consacrer sa vie à Dieu. Mais la réalisation de ce désir demandait de surmonter de nombreuses difficultés, surtout du côté de son père qui, après la mort de ses trois enfants et de son épouse, ne voulut pas admettre qu’elle entrât au couvent. A ces difficultés s’ajouta un combat spirituel. Pendant cette période difficile Kazimiera choisit l’abbé Khaun comme confesseur et conseiller spirituel. Encouragée par lui, elle essaya d'entrer chez les Sœurs de la Charité, mais elle ne put réaliser ce projet. En1875 elle participa à la retraite à Zakroczym prêchée par le père Honorat Koźmiński et c’est pendant cette retraite qu’elle se décida d'entrer à la Congrégation des Messagères du Sacré-Cœur, nouvellement fondée par lui. Après le temps de probation elle fit ses premiers vœux le 1 juin 1879.

Fondatrice de la nouvelle famille de St Honorat
En 1882 le père Honorat Koźmiński lui confia la direction d’un établissement de bienfaisance à Varsovie, « Przytulisko »et la formation d’une nouvelle congrégation composée des membres du personnel. Mère Kazimiera s'y consacra entièrement. Encore comme sœur Messagères du Sacré-Cœur, elle fonda une nouvelle famille religieuse clandestine qui se consacra aux soins des malades, souffrants et indigents – Congrégation des Sœurs Franciscaines des Souffrants. En 1908, le père Honorat Koźmiński lui avait permis de quitter sa première Congrégation pour ne diriger que sa nouvelle œuvre, et elle le fit jusqu’à la fin de sa vie.
Etant Supérieure Générale des Sœurs Franciscaines des Souffrants elle entreprenait des travaux pour le développement matériel du couvent, mais elle donnait toujours la priorité au développement spirituel. Dans ses conférences données à ses filles spirituelles, elle soulignait le besoin de sainteté, d'aspiration à la perfection, de fidélité aux vœux de religion, de charité mutuelle et d'unité fraternelle.
Kazimiera Gruszczyńska est décédée le jour de la fête des stigmates de Saint François 17 septembre 1927. Sa dépouille fut transférée à Varsovie et déposée dans le cimetière des religieuses de Powązki.

Exemple de fidélité au Christ et de souci pour l’Eglise
Mère Kazimiera Gruszczyńska témoignait par sa vie et donnait l'exemple de fidélité, d’obéissance et d'engagement pour l’Eglise et elle enseignait ces vertus à ses filles spirituelles.
Pour recevoir l’approbation de la Congrégation du Saint-Siège, il fallait surmonter de nombreux obstacles et entraves de l’administration de l’Etat envahisseur. Elle la reçut enfin en 1924. Chaque œuvre qu’elle entreprenait c’était toujours avec l’acceptation et la bénédiction des Autorités ecclésiastiques ; elle avait beaucoup d’estime et de respect pour les prêtres.
Les affaires temporelles de l’Eglise lui étaient chères, ainsi grâce à ses efforts la Congrégation fit construire deux lieux de culte équipés : une église de Kozienice dédiée à St Joseph et une chapelle de Notre Dame de Perpétuel Secours à Varsovie. Elle-même s’occupait du linge d’église et brodait des nappes d’autel, surplis et aubes. Pour son dévouement pour l’Eglise, le pape Pie XI lui accorda une bénédiction spéciale et la décora de l’ordre Pro Ecclesia et Pontifice.

Exemple d’acceptation des souffrances et de souci pour les pauvres
Kazimiera Gruszczyńska illustracomment accepter et vivre des souffrances physiques et spirituelles. Elle dut surmonter, au cours de sa vie, des difficultés énormes pour réaliser son œuvre de fondation de la nouvelle congrégation des Sœurs Franciscaines des Souffrants appartenant toujours à la Congrégation des Sœurs Messagères du Sacré-Cœur – tâche extrêmement difficile à l’époque. Elle était toujours obéissante et respectait ses supérieurs. Elle considérait l'obéissance comme une bénédiction divine. Elle fut gravement malade pendant de nombreuses années et même si elle restait alitée plusieurs mois, cela ne l'empêchait pas de remplir ses devoirs en faveur de sa Congrégation avec une haute responsabilité.
Son attitudes envers les malades et souffrants était vraiment exemplaire. Elle savait se pencher sur toutes sortes de souffrances, fondant des postes de soins de santé tels que : maisons de santé, infirmeries, hôpitaux, hospices pour les enfants et mères solitaires, refuges pour les sans-abris et cela non seulement en Pologne, mais aussi à l’étranger. Elle visitait les malades à domicile, sans distinction de provenance, de religion et de conviction – le seul critère étant leur souffrance. Toute personne malade, souffrante était pour elle le Christ souffrant.
Kazimiera veillait sur l’éducation des infirmières en organisant des cours de perfectionnement professionnel, les envoyant même à l'étranger, pour qu’elles puissent ensuite former le personnel en Pologne. Son grand rêve – fonder une véritable école pour former les infirmières – ne fut réalisé par sa Congrégation que 20 ans après sa mort en 1947. Dans tous les postes de soins fondés par Kazimiera Gruszczyńska servaient ses filles spirituelles – les Sœurs Franciscaines des Souffrants et elles continuent de travailler avecle mêmecharisme que leur fondatrice. Mère Kazimiera Gruszczyńska fut décorée d’une médaille d’or pour Miséricorde.

Renom de sainteté
L’avis sur la sainteté de la Mère Kazimiera Gruszczyńska persistetoujours . Les documents des archives de la Congrégation démontrent que l'on y songeaitdéjà de son vivant. La Congrégation rassembla tous les souvenirs et objets et ses écrits après sa mort et ils se trouvent exposés dans une pièce commémorative à Kozienice et aux Archives de la Congrégation à Varsovie. Les Supérieures Générales successives conseillent aux religieuses de puiser dans les ouvrages de la fondatrice pour rester fidèles à la richesse spirituelle de leur fondatrice, pour s’inspirer de l’exemple de sa vie ainsi que pour prier Dieu par son intercession. Depuis 1997 les sœurs récitent tous les jours une prière approuvée par l’Evêché de Varsovie pour demander des grâces par l’intercession de la Mère Kazimiera Gruszczyńska. Chaque mois les sœurs pratiquent une neuvaine, du 1er au 9 du mois, aux intentions confiées par les fidèles. Il existe plusieurs études qui décrivent la vie et les activités de la Mère Kazimiera Gruszczyńska. Les anniversaires de sa naissance, de son décès, de sa fête patronale sont célébrées chaque année, on organise des symposiums, des soirées et des manifestations culturelles en son honneur, on célèbre les messes à l’intention de sa béatification.
Nombreuses sont personnes persuadées de l’héroïcité de la vie et de la sainteté de la Fondatrice. Depuis sa mort, les religieuses désirent obtenir des objets, des souvenirs, des photographies de la fondatrice, ainsi que ses portraits et des description de sa vie. Sa tombe est toujours visitée et vénérée par de nombreuses personnes : prêtres, théologiens, religieuses d’autres congrégations, laïcs.

Actualité de Kazimiera Gruszczyńska d'aujourd’hui
L’Eglise, le Saint Père, les prêtres sont souvent attaqués actuellement, même par ceux qui se disent catholiques. La Mère Kazimiera Gruszczyńska est un exemple de fidélité à l’Eglise, d'obéissance à la foi, de respect pour les autorités ecclésiastiques et elle est un modèle de souci pour la vie spirituelle ainsi que pour le développement matériel de l’Eglise.
La culture moderne nie la souffrance, marginalise les faibles, les handicapés, les pauvres, les démunis, et moralement perdus. La civilisation de la mort est propagée : l’euthanasie et l’avortement. Mère Kazimiera Gruszczyńska sert de modèle de souci pour toute vie et d'engagement en faveur de toute personne malade, abandonnée, éprouvée par la misère matérielle et spirituelle. Elle nous apprend non seulement à nous pencher sur la misère humaine, mais à l’accueillir dans notre vie avec une pleine acceptation de la volonté de Dieu.
Par l’exemple de sa vie – pratique de la chasteté (ses vœux privés de chasteté à l’âge de 10 ans), de pauvreté et d’obéissance – Mère Kazimiera Gruszczyńska est signe de contradiction pour le monde d’aujourd’hui où règnent hédonisme, matérialisme, conception erronée de la liberté qui conduisent en fait à l’anarchie. Elle fait comprendre que l'homme ne trouve qu'en Dieu seul la liberté, la vrai richesse et l’accomplissement de l’amour.
Mère Kazimiera Gruszczyńska est l'exemple de la confiance inconditionnelle en la Divine Providence, du désir de l’accomplissement de la volonté de Dieu même dans les affaires les plus simples, de l’amour de la croix, de la fidélité à la vocation religieuse, de la sollicitude pour les souffrants, du désir de sa propre sainteté et de celle de ses filles spirituelles et enfin du salut de tous ceux dont elle avait la charge.

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