GChevalier
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Johnny, qu'en penses-tu ? « Je l'attends en enfer ! »

Bergoglio l’indiscipliné. Tant qu’on parle de lui Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso (09/12/2017) Personne ne l’a remarqué ni pendant ni après le voyage de François au Myanmar …Plus
Bergoglio l’indiscipliné. Tant qu’on parle de lui
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso (09/12/2017)
Personne ne l’a remarqué ni pendant ni après le voyage de François au Myanmar et au Bangladesh, tant l’attention était démesurément focalisée sur le cas des Rohingya, mais le 1er décembre à Dacca, le patriarche des bouddhistes bengalis Sanghanayaka Suddhananda Mahathero a adressé son hommage au pape en rappelant avec admiration un geste bien précis :
« Je ne pourrai jamais oublier l’image de Votre Sainteté lavant les pieds aux jeunes réfugiés africains. Vous, Saint-Père, avez atteint la stature des plus grands et vous êtes pour moi un grand exemple ».
S’il fallait une énième confirmation de la puissance communicative planétaire du Pape François, la voilà.
En effet, le lavement des pieds qu’il fait à chaque Jeudi saint durant la messe « in Cœna Domini » à des détenus, des immigrés, des hommes, des femmes, des transsexuels de toute ethnie et de toute religion, est un geste …Plus
vellei
✍️ vous manquez de respect aux défunts, vous vous arrogez les prérogatives divines, vous devriez voir le Saint Père comme l'élu par l'Esprit Saint et non comme un futur habitant de l'enfer, revoyez votre caté, fraternellement.
dvdenise
Pour comprendre le petit rituel social du lavement des pieds, il faut le remettre dans son contexte moyen-oriental de l’époque de Jésus. La majeure partie de la population se déplace à pieds, chaussée de simples sandalettes de cuir, les pieds nus et sur des routes et chemins poussiéreux. Certains pouvaient se déplacer tout au plus sur un âne, mais ce dernier servait le plus souvent à porter …Plus
Pour comprendre le petit rituel social du lavement des pieds, il faut le remettre dans son contexte moyen-oriental de l’époque de Jésus. La majeure partie de la population se déplace à pieds, chaussée de simples sandalettes de cuir, les pieds nus et sur des routes et chemins poussiéreux. Certains pouvaient se déplacer tout au plus sur un âne, mais ce dernier servait le plus souvent à porter les marchandises. Les chevaux étaient réservés aux soldats et les chars, aux plus riches. On peut encore voir aujourd’hui, comment se déplacent les bédouins du désert. Ils parcourent des centaines de kilomètres à pieds, tandis que leurs chameaux, lourdement chargés, transportent les marchandises.
Lorsqu’il parvenait à destination, le voyageur attendait de son hôte le petit rituel du lavement et rafraîchissement des pieds. Après de longues heures de marche, cette attention permettait de se détendre et de se débarrasser de la poussière du chemin qui collait à la peau. Cela me rappelle ce que font les randonneurs après de longues heures de marche en montagne. L’arrêt se fait généralement au bord d’un petit torrent. On en profite alors pour enlever les chaussures de montagnes et pour se tremper les pieds dans une eau bien fraîche. Il n’y a rien de plus agréable pour évacuer un peu la fatigue.

Le rituel juif du lavement des pieds procède de la même logique, mais il appartient en plus aux lois de l’hospitalité. Cet aspect est souligné par Jésus qui s’adresse à Simon, le pharisien qui l’a invité (Lc 7,44-46). Il lui fait le reproche de ne l’avoir pas accueilli selon les règles, tandis que la femme qui pleure sur ses pieds, le fait à sa manière : « Tu vois cette femme? Je suis entré chez toi et tu ne m'as pas donné d'eau pour mes pieds; mais elle m'a lavé les pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas reçu en m'embrassant; mais elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds depuis que je suis entré. Tu n'as pas répandu d'huile sur ma tête ; mais elle a répandu du parfum sur mes pieds. » La vie en société – dans le Judaïsme de l’époque de Jésus, comme dans toute société humaine organisée – obéit à des règles de bonne conduite et parmi elles, on trouve la possibilité donnée au visiteur de se rafraîchir et de se laver les pieds. Un autre exemple tiré de la Genèse (43,24) : « L’homme fit entrer tous les frères chez Joseph. On leur apporta de l'eau pour se laver les pieds et on donna du fourrage à leurs ânes. » (Voir aussi :Gn 18,4 ; 19,2 ; 24,32)
Pour être en mesure d’apprécier toute la signification qu’il prendra dans le geste de Jésus, il faut savoir que, dans la société juive plus aisée, ce geste est posé par le serviteur ou l’esclave dont c’est la charge. C’est une tâche considérée comme humiliante et elle est considérée – dans l’ordre de valeur hiérarchique des serviteurs de maison – comme la plus basse. C’est ce qui explique la réaction violente de Pierre qui voit son rabbi bien-aimé qui prend la position du dernier des serviteurs ou de l’esclave, devant ses propres disciples : Quoi! Tu veux me laver les pieds, toi le Seigneur et le maître!... Non! C’est inacceptable! C’est pas ta place, ni ton rôle! (d’après Jn 13,6) Pierre ne comprend pas. Il est profondément choqué quand il voit Jésus bousculer ainsi l’ordre et les usages d’une société, que lui, Pierre, a toujours respectés et tenus pour respectables. C’est vrai que Jésus ne déteste pas de bousculer un peu ses propres amis.
Il est temps d’en venir à l’épisode du lavement des pieds
Vous trouvez l’épisode du lavement des pieds dans le récit qu’en fait Jean, l’évangéliste, au chapitre 13,1-20. Il est le seul à en parler et le situe au moment du dernier repas que Jésus prend avec ses disciples, la veille de sa passion. La tradition chrétienne le célèbre le soir du Jeudi-Saint, en même temps que l’institution de l’Eucharistie. L’évangéliste évoque sobrement l’événement.

Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue, l’heure de passer de ce monde au Père, lui, qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême... Jésus se lève de table, dépose son vêtement et prend un linge dont il se ceint. Il verse ensuite de l’eau dans un bassin et commence à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. (Jn 13,1-5)www.interbible.org/…/clb_090410.html
dvdenise
«Jésus nous appelle à changer de vie, à changer de route, il nous appelle à la conversion». Cela implique de lutter contre le mal et au sein même de notre cœur, «une lutte qui ne donne pas la tranquillité mais la paix». C’est ce qu’a affirmé le Pape dans son homélie prononcée ce jeudi 26 octobre 2017 lors de sa messe quotidienne dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Une homélie inspirée …Plus
«Jésus nous appelle à changer de vie, à changer de route, il nous appelle à la conversion». Cela implique de lutter contre le mal et au sein même de notre cœur, «une lutte qui ne donne pas la tranquillité mais la paix». C’est ce qu’a affirmé le Pape dans son homélie prononcée ce jeudi 26 octobre 2017 lors de sa messe quotidienne dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Une homélie inspirée de l’Évangile du jour (Lc 12, 49-53).

Lutter contre les maladies de la mondanité

«Changer son mode de penser, de ressentir. Ton cœur était mondain et païen, il devient maintenant chrétien avec la force du Christ : changer, voilà la conversion. Et changer son mode d’agir : tes actions, elles aussi, doivent changer.» Le Pape parle d’une conversion qui implique l’être tout entier, corps et âme. «C’est un changement qui ne se fait pas avec du maquillage. Le Saint-Esprit y pourvoit à l’intérieur de nous. Et je dois donner du mien afin que l’Esprit Saint puisse agir, cela signifie lutter», affirme François. Selon lui, il n’existe pas de chrétiens tranquilles qui ne soient pas en lutte. «Ceux-là ne sont pas des chrétiens, mais des tièdes», a-t-il dit. «Tu peux toujours prendre des pilules pour trouver la tranquillité et le sommeil, mais il n’existe aucune pilule pour trouver la paix intérieure».

Trouver la paix intérieure

Seul l’Esprit Saint peut donner cette paix de l’âme qui donne leur force aux chrétiens. Aussi, «nous devons l’aider en faisant de la place dans notre cœur». Pour cela, le Pape suggère un outil «qui aide tant», l’examen de conscience au quotidien pour voir si nous luttons contre les maladies de la mondanité que sème l’ennemi.

«Le combat de Jésus contre le diable et le mal n’est pas une chose antique». Au contraire, c’est une lutte «très moderne, c’est aujourd’hui et tous les jours», car «ce feu que Jésus est venu nous apporter est dans notre cœur». Pour cette raison, nous devons le laisser entrer et nous demander constamment «comment je suis passée de la mondanité et du péché à la grâce, et si j’ai fait de la place à l’Esprit Saint pour qu’il puisse agir».
Pour se convertir, il faut avoir un cœur généreux, et «cela vient toujours de l’amour et de la fidélité à la Parole de Dieu», a conclu le Pape.
Ne nous laissez pas sucomber
Ne vous étonnez pas des écrit de "fanfan françoise ,c'est un ou une Parpaillote esclavagiste de toute l'Amérique cela se voie encore aujourd'hui.
Ne nous laissez pas sucomber
Et le pendant de la visite aux prisonnier n'est autre que Jean XXIII ,la boucle ce ferme .