« Il ne faut pas vous présenter à la jeunesse chrétienne avec des propositions de lutte antireligieuse, ce serait une grosse erreur psychologique. Mais c’est facile de l’entraîner pour quelque chose, pour la conquête du pain quotidien, pour la liberté, pour la paix, pour la société idéale. Dans la mesure où nous attirerons les jeunes dans cette lutte pour des objectifs précis, nous les arracherons à l’Église. » Georges GALPERINE, militant communiste (1888-1946).
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En novembre 1982, le mensuel diocésain « Aux carrefours de l’Alsace » publiait un article intitulé « Et si l’on rêvait d’une Église ? » dans lequel l’auteur, prêtre bien en vue dans le diocèse de Strasbourg, imaginait l’Église idéale à construire : plus de rôle spécifique pour l’évêque mais une mission de rassembleur de tout et de n’importe quoi ; plus d’églises mais des secteurs paroissiaux ; plus de prêtres assurant une mission spécifique mais des “permanents” qui célèbrent l’Eucharistie dans un stade, dans un palais des congrès ou dans une arrière-boutique louée à cet effet ; les mouvements d’Action catholique donnent le ton à cette nouvelle Église ; des diaconesses sont consacrées par l’imposition des mains et mènent une vie communautaire avec des “prêtres-moines”... Dans cette nouvelle ecclésiologie - poursuivait l’auteur de ces lignes - Jacques est ingénieur et diacre ; Jeanine est mère de famille et diaconesse ; Lucien est militant syndicaliste et théologien ; Léon est prêtre et fraiseur... L’article était illustré à l’aide d’un schéma montrant que cette structure ecclésiale “à construire” se greffait sur l’usine, les transports, le quartier et le parti (sic) qui devaient donner forme à des liturgies encore à imaginer et consistance à l’Eucharistie et à la lecture de la Bible...
N’allons pas croire que ces idées restèrent à l’état de projets : dans de nombreux diocèses elles donnèrent lieu, avec l’aval de certains évêques avant-gardistes, à des applications dans des paroisses citées en exemples et où l’on envoyait les séminaristes faire des stages ; partout, elles laissèrent des marques plus ou moins profondes mais durablement imprimées dans l’inconscient des fidèles.
Tel était le rêve que faisaient certains prêtres en 1982.
Nous sommes aujourd’hui en 2018 et beaucoup ne se sont toujours pas réveillés.
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« L’Église confirme ce que je sais depuis 2002 : le cardinal Theodor McCarrick, archevêque émérite de New-York, est coupable d’agressions sexuelles. D’autres cas seront révélés dans les jours à venir » a écrit Rod Dreher, célèbre journaliste américain, qui précise qu’il existe des « réseaux homosexuels » non moins influents et nombreux chez les les catholiques conservateurs que chez les catholiques progressistes. Des mineurs en auraient été les victimes.
Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a précisé que le pape François a signifié au cardinal McCarrick qu’il n’avait plus le droit d’exercer publiquement son ministère sacerdotal.
En Autriche, c’est une autre affaire qui secoue l’Église. Elle concerne Mgr Alois Schwarz, nouvel évêque de Sankt Pölten, accusé d’avoir protégé un curé soupçonné de harcèlement sexuel d’une femme, Elke Meisl, et de détention de matériel pédopornographique. Finalement, Elke Meisl s’est tournée vers Mgr Schwarz pour lui raconter les faits en fournissant des preuves. Dans un premier temps, l’évêque a promis de déplacer le curé mais, par la suite, il n’a rien fait. L’affaire, à laquelle s’ajoute une question d’argent, a été portée à la connaissance des autorités du Vatican. (Kathnet)
- Pourquoi ne pas défoncer que la conciliaire ? - C'est que ses erreurs sont tellement grossières Qu'elles se voient du premier coup d’œil ; Celles des tradis sont un écueil À cause de leur subtilité : Elles sont d'autant plus dangereuses ! Elles se couvrent de régularité Qui trompent les âmes religieuses.
