apvs
2655

2) "La nullité de l'opposition à Maria Valtorta enfin révélée" - Réponse au pamphlet de René Goudon

Réponse en 19 points à l'article …

Après une laconique évocation de la biographie de Maria Valtorta, censée nous dégoûter de lire la merveilleuse autobiographie que cette âme d'exception, profondément enracinée dans l'Eglise, notamment par le biais de l'Action Catholique italienne où elle fut une conférencière tellement appréciée et une vraie mère spirituelle pour les jeunes filles qui l'aimaient, ainsi qu'après une plate énumération des différents livres composants son oeuvre inspirée, René Gounon en arrive à son premier contre argument.

Chapitre 1 : des points qui interrogent.

1) René s'insurge contre la nécessité supposée de disposer d'un "nouvel Evangile" en l'EMV


Pour René, en effet : il s'agit là d'un cinquième Evangile, aucun doute la dessus, et ce serait même UNE REVENDICATION DE L'AUTEUR ! Mais voyons... C'est pourtant ce que Jésus Lui-même dément formellement dans les Carnets :

" Venons-en au prétendu "5e Evangile".
Il n'y a que quatre Evangiles. Je les illustre aujourd'hui pour amener d'autres personnes à la lumière qu'ils ont perdue ou qui s'est affaiblie en eux. Mais je ne crée pas un Evangile supplémentaire. Les Evangiles restent ce qu'ils sont. Qu'ils soient connus de manière détaillée ou dans leurs grandes lignes, il n'y en a pas d'autres. " p.43


CAR EN DEFINITIVE, QU'EST-CE QUI CARACTERISE LES QUATRE EVANGILES, UNIQUES ET IRREMPLACABLES, AUXQUELS NUL AUTRE "NOUVEL ÉVANGILE" NE POURRA JAMAIS VENIR S'AJOUTER ?

Et bien, tout simplement, c'est qu'ils sont la relation de la Vie du Christ faite par des hommes, et pas n'importe lesquels : des contemporains, ses témoins oculaires, ses propres apôtres et disciples, ceux avec qui Il a voulu parler, marcher, aller à la rencontre des pécheurs pour les convertir, pour les guérir, leur annoncer le Royaume des Cieux. Notre Seigneur a voulu d'abord bâtir son Eglise SUR LA FOI DES APÔTRES, sur le roc de saint Pierre, et non pas sur une ou plusieurs révélations privées, révélée à de futures âmes privilégiées dans le fond de leur lit de malade.

Bref : Jésus est né en l'an zéro de notre aire, et Il a voulu que ceux qui le connurent de l'an 30 à 33 en partant à sa suite soient ceux qui transmettent ensuite la foi salvatrice en sa Divinité à tous les hommes de tous les âges et de toutes les nations. Jésus a voulu être vrai et authentique, vivant dans une époque, et parlant à des hommes de cette époque précise, dont on pourrait ensuite affirmer : " EUX, ILS Y ETAIENT ! ILS SONT NÉS EN MÊME TEMPS QUE LUI, ILS SONT MORTS APRÈS LUI ET POUR LUI, C'EST BIEN D'EUX DONT IL EST QUESTION DANS LE RÉCIT, ILS ONT VU, TOUCHÉ, CONTEMPLÉ, ILS PARLENT D'EXPÉRIENCE HUMAINE."

Peu importait d'y retranscrire inutilement l'intégralité des minutes, comme on consignerait le script d'un film seconde après seconde ! René a d'ailleurs raison d'invoquer la nécessité que ces résumés évangéliques soient transportables dans une poche, et que l'on puisse être capable de les apprendre par coeur, de les lire et relire rapidement, en privé et dans les églises, de façon à ce que du Nord au Sud, de l'Orient à l'Occident, tous les peuples croient à l'unisson en une même Parole, que les premiers chrétiens, au prix de leur sang, on encore plus résumé dans le Crédo, véritable "super condensé" des Evangiles, le Kérygme de la foi.

Et on pourrait répondre à René en lui renvoyant son argument : pourquoi, alors que nous disposons d'un CREDO qui tient en quelques lignes, s'embarrasser les poches de tout un volume sur la Vie du Christ !? Et bien c'est que cette Vie mérite d'être connue, et que plus on connait quelqu'un, plus on peut croire en Lui, et l'aimer.

Maria Valtorta, dans son oeuvre révélée, n'a pas pu produire un cinquième Evangile, car même gratifiée de visions célestes, elle n'a pu transmettre qu'une révélation privée, qui par définition ne peut être imposée à la foi des fidèles. S'il y en a pour qui son oeuvre ne convient pas : ce n'est pas grave pour eux. Il n'en est pas de même pour les 4 Evangiles canoniques, en qui mettre sa foi n'a rien de facultatif.

Et voilà comment René va peut-être enfin découvrir ce qu'est par nature : une révélation privée, espérons pouvoir l'en féliciter ! Cependant, pourquoi ne l'a-t-il pas déjà appris par le catéchisme ?... on est en droit de se poser la question.

L'EMV ne prétend à rien d'autre qu'à être simplement une révélation privée. Pourquoi lui en faire tout un procès, comme s'il n'en était rien ? Mystère.

2) Le volume de l'oeuvre !!!

Oui mais, c'est sûr que si nous sommes persuadé comme René que c'est là un 5e Evangile, alors c'est la catastrophe pour nos pauvres poches !!! " Ca craaaaque, maman faut me les recouuuudre !!! "
" Mais mon petit René, enfin ! Ce n'est pas un 5e Evangile, MV, voyons ! Tu ne vas pas non plus te promener dans la rue avec la somme de saint Thomas d'Aquin en permanence sous les bras !!! Ton petit NT suffit largement : c'est l'utilité d'avoir un résumé, et le Seigneur l'avait bien prévu ! "
" Oui mais maman, ça m'a coûté cher, ces bouquins !!!"
" Mais mon petit René ! L'oeuvre est consultable gratuitement sur internet, en version à lire, ET en version à écouter ! Alors pourquoi te plains-tu pour rien et me casses-tu les oreilles ? "

3) L'origine des visions

"- Attention aux démons !!! Maman, attention, ils sont partout !!! Maman, attention !!! Ils se cachent, et souvent, ils font semblant de dire des choses vraies, alors que c'est faux, tu savais ça, hein, dis maman, tu savais ?"

"- Oui mon petit René. Mais vois-tu, dans Maria Valtorta, Jésus le sait tellement bien, qu'Il explique à Guiseppe le cousin de MV la fausseté d'une de ces soit-disant visions mensongères transmise par un spirite, et on comprend très bien en l'écoutant, l'erreur qui voudrait se faire passer pour la Vérité, écoute encore les Carnets :

" Viens. Je pose ma main transpercée sur les paroles que l'on m'attribue mais qui ne sont pas miennes. Le sang goutte, étincelle et révèle leur vraie lumière, si différente de la mienne.
Regarde sans te lasserr. C'est un travail de longue haleine, mais pense à celle qui se fatigue tant à écrire parce que Moi, je le veux.
Il est marqué, à la date de mars 1937 : "Moi qui ai pardonné à celui qui m'a trahi, et qui l'emmènerai avec moi puisqu'il a favorisé mon ascention vers Dieu. Il s'élèvera comme il y est destiné."

Non. ( René, arrête ! Jésus a le droit de dire "NON", on en reparlera plus tard, sois sage et écoute ! ) Pour le Seigneur un et trine qui s'est séparé, en souffrant, dans une de ses parties ( son Corps humain ) pour devenir Sauveur, et qui dans les deux autres ( son âme humaine et sa Divinité ), a souffert de se voir trahi par un homme, il n'en est pas ainsi.
Le Christ n'a pas besoin, Dieu n'a pas besoin, qu'on favorise son Ascention. Je suis descendu de moi-même, et je suis remonté de moi-même une fois ma mission accomplie.
Comme la guerre actuelle, la Rédemption était une lutte de Dieu contre Satan. Les antagonistes étaient Dieu et Satan. C'est pourquoi elle aurait eu lieu même sans Judas, car l'heure de Dieu était venue, et Satan n'en voulait pas. Mais malheur à celui qui s'est fait l'instrument de Satan alors qu'il était au Christ ! J'ai déjà abordé ce sujet. Relis mes dictées. J'aurais pardonné si, par quelque hasard impossible, Judas avait éprouvé du remords et avait demandé pardon. Mais une personne qui est tombée aussi bas ne peut plus avoir envie de s'en sortir, elle n'a même plus le souvenir que c'est possible. Elle est asphyxiée par son péché.
Non, Judas ne montera pas au Ciel. Vous n'avez qu'une seule vie. Il sortira de l'enfer aux côtés de Satan, et sera le second Satan dans l'attente du troisième : l'Antéchrist, qui viendra pour que s'accomplisse dans les Ténèbres la Trinité obscène opposée à notre Trinité sainte, parfaite et divine, qui fut, est et sera éternelle, lumineuse, immuable. L'Antéchrist apparaîtra pour une heure : le dernier Jour !
C'est là une erreur, mais il y en a d'autres."


" - Tu veux que je continue, mon petit René ?"
" - Non, maman, ça y est, j'ai compris ! "
" - Attends, monte sur mes genoux, là, que je te raconte encore une histoire pour que tu comprennes encore mieux"
" - Oh oui, maman, une histoire, une histoire ! "
" - Elle est vraie, elle est tirée de l'autobiographie de Maria Valtorta, et te montre que tu n'as aucune crainte à avoir en lisant l'EMV, car cela vient du Ciel."

" - C'était du temps où la toute jeune MV avait perdu courage, et la vivacité de sa foi, car vois-tu, sa pauvre mère était vraiment terrible avec elle, pour ne pas dire carrément méchante : deux fois, elle avait cassé son tendre amour naissant envers deux jeunes hommes, à quelques années d'intervalle, alors qu'ils étaient tous deux très dignes d'être aimés. Et l'épreuve fut à chaque fois si douloureuse, se rajoutant à ses souffrances physiques, qu'elle perdit un moment sa piété, car elle n'avait plus aucun soutient sur la terre.
Mais voilà qu'un jour, cette pauvre jeune fille fait un songe qui la marquera à jamais :

" Je me vis en songe dans une belle campagne. Des prés verts sur lesquels glissait un vent tiède et léger qui revigorait les petits brins d'herbe verte et faisait que les petites fleurs multicolores s'embrassaient entre elles. Ca et là, quelques bosquets d'arbres, qui ressemblaient à des géants en conversation. Un fleuve de couleur azur, aux berges basses et aux eaux tranquilles, coupait en deux cette belle campagne. Au loin s'estompaient quelques collines... Je suis absolument sûre, encore aujourd'hui, comme je l'étais à l'époque, qu'au cours de mes nombreux voyages à travers le sol d'Italie, je n'ai jamais vu cet endroit. Je me promenais dans l'herbe smaragdine ( couleur émeraude ) et me baissais pour cueillir des fleurs.
Tout d'un coup, je vis à côté de moi un jeune homme. Très beau. Grand. Brun. Les cheveux bouclés, des yeux très noirs, brillants comme des étoiles, une bouche tumescente et souriante. Il portait une tunique qui descendait jusqu'au sol. Il ressemblait à un oriental, quelque chose d'intermédiaire entre le bédouin et le romain antique. Il s'approcha encore, s'intéressant avec gentillesse à ce que je faisais et se mit lui aussi à cueillir des fleurs : c'était les plus belles fleurs que j'avais jamais vues, car dès qu'il touchait quelque chose cela devenait magnifique. Cela me faisait plaisir de parler avec lui et de l'avoir près de moi. Il était si beau et gentil ! ... Il me séduisait complètement et je me félicitais de l'avoir rencontré.
Mais... mais dans le fond, presque à l'horizon, au-delà du fleuve, surgirent trois personnages. Eux-aussi étaient vêtus d'un ample long vêtement et d'un manteau. Ils se dirigeaient vers nous. Ils se déplaçaient avec une grande aisance, mais aussi avec une grande majesté. J'étais comme fascinée. Je les observais, car ils rayonnaient quelque chose de mystérieux, qui augmentait au fur et à mesure qu'ils approchaient.
Le beau jeune homme, qui était auprès de moi, me dit : "Ne les regarde pas, viens ! " Et il posa une main sur mes épaules pour m'imposer plus fortement sa volonté, je levais la tête pour le regarder et lui répondre, car il était beaucoup plus grand que moi et je restais stupéfaite devant l'altération de ses traits. Une expression intermédiaire entre la peur et la colère avait envahi son visage et l'avait enlaidi. J'en eus presque peur et je répondis, en essayant de me libérer de son étreinte : "Laisse-moi voir, et j'arrive". Mais le jeune homme, toujours plus inquiet, continuait à répéter : "Viens donc. Hors d'ici, viens donc ! Ces trois là sont tes ennemis et veulent te faire du mal ". Et moi : " Ce n'est pas possible ! Ils ont un air trop gentil ".
Désormais je distinguais les traits de ces trois visages. L'un était un homme âgé, au visage rude, d'origine plutôt populaire. Une barbe plus grise que noire lui couvrait les joues et le menton, laissant seulement à découvert les pommettes de ses joues pleines, sillonnées de quelques rides légères. Il portait des cheveux coupés plutôt courts, mais pas comme les hommes d'aujourd'hui les portent : c'était quelque chose d'intermédiaire entre la tignasse et le crâne rasé. Ses yeux très vifs et sévères allaient constamment de moi à son compagnon du milieu, avec qui il parlait avec animation. L'autre était un jeune d'une vingtaine d'années environ, vingt-cinq ans au maximum. Alors que le premier portait un vêtement gris et un manteau de couleur tabac brun,, celui-ci était habillé de rouge, avec un manteau d'un rouge plus sombre. Il était plutôt grand, élancé, mais pas trop, avec un visage admirable, sans moustache ni barbe, la peau fraîche et rose, des yeux très doux et compatissants d'un azur clair, de longs cheveux d'un blond pâle, légèrement ondulés, qui descendaient dans le cou. Il parlait lui-aussi à celui du milieu, mais avec un grand calme et me regardait avec une grande compassion.
Celui qui se trouvait au milieu et qui m'attirait plus que les deux autres, était très grand, au point de dépasser de toute la longueur de son cou et de sa tête les deux autres. Il portait un manteau blanc, sous lequel il avait un manteau d'un rouge léger, presque rose. Il dégageait une impression de grande majesté, par sa démarche, par ses gestes, par sa façon de s'adresser à ses deux compagnons, par son regard qui exprimait une douceur surhumaine. Son visage était très pâle, mais pas terreux. Ses yeux était d'un azur sombre, et avait un beau front haut et lisse. Le visage en forme d'ovale allongé était recouvert, au menton seulement, d'une barbe, d'un blond-roux, qui ralongeait son aspect. Il portait des cheveux longs jusque sur les épaules, qui retombaient de la tête à droite et à gauche de la raie, en mèches molles, plus rousses que blondes, ce que les peintres appellent le blond Titien, et qui se terminaient en légères boucles. Il avait de longues mains, blanches, splendides. Son corps était élancé, plutôt maigre. Son regard était un poème de bonté : un peu triste quoique voilé d'un sourire : c'était un regard implorant qui disait : "aime-moi".

J'étais de plus en plus fascinée et de plus en plus attirée par Lui.
Mon compagnon me prit à deux mains pour m'entraîner hors de là. Il était furieux. Son visage était franchement laid maintenant, d'un air féroce, torve, défait. Je le voyais s'enlaidir davantage à chaque minute. Il tremblait et grinçait des dents. Mais je lui résistais. Je combattais désormais contre lui en le griffant et le mordant.
Tandis que je luttais de la sorte, je me rendis compte que les trois avaient passé le fleuve, sans pont, je ne sais de quelle façon, et désormais se trouvaient tout près. Je compris alors qui c'étaient : Jésus, saint Pierre, et l'apôtre saint Jean. Dans un dernier effort, je me libérais de mon compagnon en qui je reconnaissais désormais mon ennemi, et je courus me jeter aux pieds du Christ. "Seigneur, sauve-moi !" criais-je en m'agrippant au bord de son vêtement.
L'ennemi - mais je pourrais écrire l'Ennemi, car j'avais compris clairement maintenant de qui il s'agissait, car son visage avait pris les traits authentiques du démon - courut à nouveau auprès de moi, avec une telle fureur qu'il surmontait le frisson que lui procurait la vue de Jésus et me saisit brutalement par une épaule. Je sentais sa main, devenue une griffe, se planter dans ma chair.
Je répétais en pleurant : "Seigneur, sauve-moi !"

Jésus se taisait. Il me regardait et se taisait. Une grande pitié s'exprimait dans son regard. Mais ses lèvres étaient fermées et ses mains tombaient inertes le long de sa robe blanche.
Saint Pierre... Eh! Saint Pierre était loin d'être gentil, car il disait à Jésus que je ne méritais pas de pitié. Saint Jean au contraire, d'une voix empreinte d'affliction et d'un regard triste, plaidait ma cause. "Maître, aie pitié de cette pauvre créature. Libère-là. Toi qui le peux ! Au fond, elle t'a toujours respecté. Autrefois, elle t'aimait. Aujourd'hui, elle est bouleversée par un traquenard... Aide-là, Maître !"
L'Ennemi hurlait : "Non, elle m'appartient. Je ne la lâcherai pas. Je l'ai prise et je la garde !"
Jésus se taisait.
Alors je levais la tête et les bras et je lui prenais les mains et les couvrais de baisers et lui disais : "O Seigneur, Seigneur ! Comment peux-tu ne point m'aider ? Au fond, je t'ai aimé ! Tu ne t'en souviens plus ? Je n'ai pas commis véritablement le mal. Pourquoi donc ne me libères-tu pas de celui qui veut m'entraîner chez lui ?"

Jésus prit alors la parole... Comment pourrais-je jamais oublier cette voix ? Qui donc sera jamais capable de me faire entendre ce ton, son accent qui vibre encore en moi, où je crois qu'il résonnera jusqu'au bienheureux instant où je réentendrai sa voix dans le Ciel ? ( Maria ne sait pas qu'elle va avoir plus tard des visions, et réentendre cette voix bien avant de mourir n.d.ouam )

Alors, Jésus parla et dit : " Maria, sache qu'il ne suffit pas de ne point commettre le mal; mais il faut encore ne point désirer l'accomplir".
Tandis que Pierre me repoussait presque, m'arrachant des bras de Jésus, tandis que Jean me caressait en suppliant en ma faveur, tandis que l'ennemi enserrait plus fortement sa griffe sur mon épaule au milieu des blasphèmes et d'horribles grimaces, j'entendis encore Jésus répéter à deux reprises ce qu'il venait de me dire, puis sa main se posa sur ma tête en geste d'absolution et de bénédiction. Je sens encore le toucher délicat de ses longs doigts dans mes cheveux...
Je compris que je venais d'être pardonnée et sauvée et, dans un élan de gratitude, je me jetais contre sa poitrine en pleurant des larmes de reconnaissance, de repentir, de joie ; c'était un bain qui me purifiait entièrement, tandis que l'Ennemi fuyait dans un hurlement de désespoir et que Jésus m'embrassait.
Je m'éveillai, l"âme illuminée par quelque chose qui n'était pas terrestre.
Vingt-six ans et neuf mois ont passé depuis cette nuit là. Mais ce songe est encore en moi, vivant comme à l'instant où je m'éveillai. Je le revois exactement dans tous les moindres détails, et si j'étais peintre je pourrais peindre ces visages et ces moments de mon rêve. Je n'ai pas changé un seul mot, je n'ai pas ajouté de décor ni de dentelle. Je vous ai raconté fidèlement ce que j'ai vu en songe ( à son père spirituel, dom Migliorini )


" Alors, mon petit René, as-tu compris pourquoi je t'ai lu, ce rêve de Maria Valtorta ? Qu'est-ce qu'il t'apprend ?"
- Oh oui, maman, j'ai bien compris ! En fait, il montre beaucoup de choses très importantes :

- Que même du temps où Maria Valtorta n'était pas entièrement convertie, mais qu'elle était encore un peu attachée au monde, Jésus l'aimait et a voulu l'arracher aux mains de l'ennemi, lui accorder son pardon : alors combien plus quand elle est devenue une authentique sainte, offrant sa vie et ses souffrances pour le salut du monde, désirant ardemment souffrir beaucoup pour être plus unie à son Jésus, combien plus alors Il était là pour la défendre en empêchant Satan de lui nuire !

- Mais que aussi, Jésus ne voulait pas tout de suite la bénir, lorsqu'elle était encore accaparée par le monde : Il souhaitait sa conversion, mais Il ne la forçait pas, c'est elle qui a du rassembler ses forces pour le vouloir vraiment, et même ainsi, elle a du commencer par accepter un reproche sévère de la part du Christ : Lui, Il veut tout, Il ne se contente pas d'une demie conversion, d'un coeur qui l'écoute un peu, et aussi un peu l'ennemi quand ça ne va pas. Il veut un coeur qui ne désire même plus le péché !
Maria Valtorta a ainsi appris à se donner entièrement à Dieu, sans rien garder pour elle, comme la petite Thérèse son modèle, et alors, elle n'a plus jamais été dans l'illusion du démon, avec ses fleurs empoisonnées.

- Et on peut donc être sûr, ma chère maman, que puisqu'après cela, Jésus a voulu lui donner des visions de sa Vie : Il ne l'aurait certainement jamais fait si Maria Valtorta était restée intérieurement comme du temps de son rêve, assise entre deux chaises, sans avoir choisi définitivement le camp de Jésus son Sauveur !


" - Bravo ! Félicitations, mon petit René, tu apprends vite ! Et sais-tu que les signes ne manquent pas qu'il en fut bien ainsi ? notamment : le fait que Maria Valtorta développa tout au long de sa vie une avertion irrépressible contre l'oeuvre du démon, spécialement envers le spiritisme qu'elle eut à côtoyer de près, la pauvre. Comme Jésus qui chassait les démons, elle chassa les spirites par la force du petit exorcisme qu'elle récitait.
Et sais-tu que sur la fin de sa vie, lorsque - comme tu diras plus loin dans ton livre - elle était dans un complet isolement psychologique, ne parlant plus à personne, les responsables de l'édition de son oeuvre entrèrent un jour chez elle pour la saluer, l'un d'entre eux étant un.... docteur en parapsychologie ( un spirite ). IMMEDIATEMENT, alors qu'elle ne l'avait jamais rencontré, et était prostrée dans son lit sans réagir, elle se mit à crier : "VA-T-EN ! VA-T-EN ! VA-T-EN ! " en lui montrant la porte ! On essaya de la raisonner, mais devant la violence de son insistance, on du faire sortir le monsieur tout déconfit. Elle ne supportait pas la présence du mauvais. Et après, elle retomba dans son isolement, dont elle ne sortit encore qu'une fois. Mais rappelle-toi que même le grand saint Thomas d'Aquin connu ce genre d'état avant de mourir !

"-Tu comprends encore mieux; mon petit René ?
"- Oui, maman, maintenant j'y vois beaucoup plus clair ! J'aime bien quand tu me parles de Maria Valtorta, tu pourras continuer ?
"- Oui mon amour, mais pas ce soir, maintenant il est l'heure pour toi d'aller au dodo !
"- Bisous, maman ! Je t'aime très fort :)
"- Bisous mon coeur, je t'aime très fort aussi :)
"- A demain !
"- A demain, ferme tes yeux... et dors maintenant..."

Réponse en 19 points à l'article …
France Vappereau
Voilà bien illustrée dans ce songe de Maria Valtorta, la démonstration de l'opposition entre le comportement pharisaïque (attitude de St Pierre ) et celui de Jésus et de Saint Jean.
L'Amour Parfait qui aime toutes les âmes et veut les sauver.
La Religion rigide et sans amour qui exclut et condamne, hélas trop souvent.
Merci apvs pour votre ténacité à défendre cette Divine Révélation et de …Plus
Voilà bien illustrée dans ce songe de Maria Valtorta, la démonstration de l'opposition entre le comportement pharisaïque (attitude de St Pierre ) et celui de Jésus et de Saint Jean.
L'Amour Parfait qui aime toutes les âmes et veut les sauver.
La Religion rigide et sans amour qui exclut et condamne, hélas trop souvent.
Merci apvs pour votre ténacité à défendre cette Divine Révélation et de répondre, toujours avec humour mais grande érudition à tous ces pauvres détracteurs inconscients et inconséquents.
!e pire étant que de nombreux prêtres tiennent ces mêmes propos de dénigrement à l'encontre de MV ....au lieu de se préoccuper d'attirer les âmes au Salut et propagent ainsi la défiance..... C'est bien triste!
Je vous honore pour votre courage chevaleresque dans la défense de l'EMV. Que Dieu vous bénisse puissamment 🙏🏻😇🌟
apvs
Merci chère France, pour votre soutien indéfectible 😇 Que le Seigneur vous bénisse et vous garde dans sa Paix +