Carie Mg
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"Comme dans la réponse déjà mentionnée du Saint-Père aux Dubia de deux Cardinaux, cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l'Église concernant le mariage, n'autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion.
La valeur de ce document, cependant, est qu'il offre une contribution spécifique et innovante …Plus
"Comme dans la réponse déjà mentionnée du Saint-Père aux Dubia de deux Cardinaux, cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l'Église concernant le mariage, n'autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion.

La valeur de ce document, cependant, est qu'il offre une contribution spécifique et innovante à la signification pastorale des bénédictions, qui permet d'en élargir et enrichir la compréhension classique, étroitement liée à une perspective liturgique. Cette réflexion théologique, basée sur la vision pastorale du Pape François, implique un réel développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l'Église. Pour cette raison, le texte a pris la forme d'une « Déclaration ».

Et c'est précisément dans ce contexte que l'on peut comprendre la possibilité de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sans valider officiellement leur statut ni modifier en quoi que ce soit l'enseignement pérenne de l'Église sur le mariage".

Víctor Manuel Card. FERNÁNDEZ 18/12/2023

Dichiarazione “Fiducia supplicans” sul senso pastorale delle benedizioni del Dicastero per la Dottrina della Fede

Dichiarazione “Fiducia supplicans” sul senso pastorale delle benedizioni del Dicastero per la Dottrina …

Testo in lingua italiana Testo in lingua francese Testo in lingua inglese Testo in lingua tedesca …
Bénédicte LIOGIER
Citation :
"La valeur de ce document, cependant, est qu'il offre une contribution spécifique et innovante à la signification pastorale des bénédictions, qui permet d'en élargir et enrichir la compréhension classique, étroitement liée à une perspective liturgique. Cette réflexion théologique, basée sur la vision pastorale du Pape François, implique un réel développement par rapport à ce …Plus
Citation :
"La valeur de ce document, cependant, est qu'il offre une contribution spécifique et innovante à la signification pastorale des bénédictions, qui permet d'en élargir et enrichir la compréhension classique, étroitement liée à une perspective liturgique. Cette réflexion théologique, basée sur la vision pastorale du Pape François, implique un réel développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l'Église."

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Le nouveauté n'a pas sa place dans l'Eglise.
Il ne s'agit pas d'un développement homogène du dogme puisque la signification pastorale est innovante par rapport à la signification liturgique et à sa signification dogmatique.

Si on change la signification des mots, on peut dire n'importe quoi. Un mot dont le sens devient équivoque ne désigne plus une seule réalité mais deux réalités différentes : l'oeil de boeuf (animal) ne désigne pas la même chose que l'oeil de boeuf (fenêtre ou porte) même s'ils ont une certaine ressemblance morphologique. La même appellation ne suffit pas à changer la nature des choses et à faire de l'animal une fenêtre ou une porte.

Le langage de l'Evangile est "Est, est, Non, non". Tout ce que l'on dit de plus vient du Mauvais.

Ne nous laissons pas prendre aux sophismes du serpent et rappelons-nous la chute terrible de nos 1ers parents qui s'y sont laissés prendre.

Gn 3,4-5 :
4 "Le serpent dit à la femme : « Non, vous ne mourrez point ;
5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. »

On voudrait nous faire croire qu'il suffit à l'homme de changer la signification des mots pour changer la nature des choses. Il lui suffirait d'appeler bien ce qui est mal pour que ce qui est mal devienne bien. Ainsi l'homme serait comme Dieu la mesure du bien et du mal.