Fausses accusations contre Jean-Paul II

Les dernières accusations de l'auteur néerlandais Ekke Overbeek contre Jean-Paul II manquent de preuves, explique le journaliste polonais Tomasz Krzyżak après avoir consulté les mêmes dossiers du SB l'ancienne police secrète polonaise (Stacja7.pl, 17 mars).

Overbeek a affirmé que Jean-Paul II avait transféré Bolesław Saduś (1917-1990), un prêtre avec lequel il était ami et qu'Overbeek accusait d'être pédophile, à Vienne afin de couvrir des actes criminels. Saduś était conseiller pour l'éducation religieuse dans l'archidiocèse de Cracovie pendant le mandat du cardinal Wojtyła.

Krzyżak répond que les documents du SB ne disent pas que Saduś était un "pédophile", et encore moins que Wojtyła voulait "couvrir" les abus.

Les documents disent seulement que Saduś s'est livré à des péchés homosexuels. Ce vice a rapproché Saduś de la police secrète communiste, dont il étaitun collaborateur secret depuis 1949 et l'est resté lorsqu'il a quitté la Pologne fin 1972, précise Krzyżak.

Le départ de Saduś pour l'Autriche a pu être lié à un scandale, précise Krzyżak, "mais il ne s'agissait pas d'une volonté de cacher un pédophile, mais de se débarrasser du prêtre à scandale."

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