Pas de messe ! Le Vatican traite l'archevêque de Melbourne "comme un larbin".

Lors d'une visite au Vatican le 24 janvier, Monseigneur Peter Andrew Comensoli, 60 ans, archevêque de Melbourne, a demandé au Dicastère pour la liturgie une "dispense" pour célébrer la messe de rite romain dans trois églises : St Michael, St Philip et la cathédrale St Patrick.

Un jour plus tard, il a reçu la réponse : Niet ! Le Vatican a publié un décret interdisant la messe dans la cathédrale.

Le cardinal Arthur Roche ne l'autorise que pour deux ans et uniquement dans les églises Saint-Michel et Saint-Philippe. Le décret a été signé par son secrétaire, l'archevêque Vittorio Viola (photo).

Selon le Vatican, au cours des deux prochaines années, les fidèles seront conduits vers le Novus Ordo [décadent] qu'ils fuient tous depuis des décennies.

L'archevêque Viola écrit : "Tout en reconnaissant que la messe selon le Missale Romanum de 1962 a été célébrée dans l'église cathédrale pendant un certain temps, nous sommes néanmoins contraints [par qui ?] de refuser cette demande. Il est maintenant opportun [ !] que la direction donnée par le Saint-Père soit soigneusement suivie dans ce cas particulier".

Et : "Il ne semble pas opportun que la liturgie antérieure soit célébrée dans le lieu qui devrait servir d'exemple à la vie liturgique de tout le diocèse. La cathédrale est le premier lieu où la célébration de la liturgie doit utiliser les livres liturgiques actuels, qui constituent l'expression unique de la lex orandi du rite romain [= Novus Ordo]".

L'archevêque Viola propose de présider le Novus Ordo en latin sur le maître-autel.

Même TheAustralian.com.au a qualifié la décision de "tragique" parce que "contrairement aux oppressions précédentes de la messe et des fidèles, en Angleterre sous les Tudors, pendant la Révolution française, et dans les camps de prisonniers de l'Union soviétique et de la Chine, cette oppression vient de l'intérieur de l'Église".

Et : "Tout est une question de pouvoir, et ceux qui sont au pouvoir à Rome insistent pour que cette messe cesse. L'archevêque Comensoli a été traité par le Saint-Siège non pas comme un successeur des apôtres - ce qu'il est en tant qu'archevêque - mais comme un laquais d'une bureaucratie distante et sans cœur. Il semble que le pape François ait supprimé Vatican II ainsi que l'ancienne messe !"

Image: Vittorio Viola © Silere non possum, Traduction de l'IA



AveMaria44
Grosminet
Un archevêque doit maintenant demander la permission à Rome (qui la refuse, évidemment) pour que la Sainte Messe soit célébrée... du jamais vu dans l'histoire.